De 0 à 25 000€ par MOIS avec les Box par abonnement – Partie 1

Une nouvelle idée de business dans cette vidéo dans laquelle je te partage l’histoire de Gabriel !

Gabriel a participé à mon dernier séminaire à Monaco puis m’a contacté pour me faire part de son business, j’ai adoré !

C’est un business peu répandu et pourtant qui peut générer du cash puisque Gabriel génère 25 000€/mois avec ce business.

Dans cette vidéo, je l’interroge sur les dessous de ce business.

Dis-nous dans les commentaires si tu veux la deuxième partie !

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#Business #Box #Abonnement

De 0 à 25 000€ par MOIS avec les Box par abonnement – Partie 1

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Retranscription de la vidéo :

Raphaël Carteni : Yes, les gars. Bienvenus sur cette nouvelle vidéo en direct de Paris. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait d’interview. Aujourd’hui, je vais te présenter quelqu’un de super intéressant. Et surtout, on va parler d’un business dont on ne parle que très peu. Le business de box par abonnement. Donc, je ne vais pas parler plus longtemps. Je vais te présenter Gaby qui est à côté de moi. Gaby, salut !

Gabriel : Salut ! Ça va ?

Raphaël Carteni : Comment tu vas ? La forme ?

Gabriel : Ça va super, nickel !

Raphaël Carteni : Dis-nous tout. Quel âge tu as ? D’où tu viens ? Et c’est quoi ce business ?

Gabriel : Ouais, bien sûr ! Alors, bonjour à toutes et à tous déjà. Donc, je m’appelle Gabriel. J’ai 23 ans et j’ai lancé un business de box par abonnement.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Donc, les box par abonnement, si vous ne connaissez pas, ce sont des coffrets surprises, en fait, qu’on reçoit tous les mois à la maison. Donc, en fait, les personnes s’abonnent. Et tous les mois, elles vont recevoir des coffrets surprises. En fait, à l’intérieur, elles reçoivent tous types de produits. Donc, ça existe vraiment dans tous types de thématiques. Le plus connu, ce sont les box beauté. Tu sais, c’est, en général, les femmes, elles s’abonnent et elles reçoivent tous les mois des produits de beauté. Mais ça existe vraiment dans tous types de thématiques. Ça existe dans le sport, dans la nourriture, dans les accessoires, dans la mode, dans vraiment tout.

Raphaël Carteni : Dans tout ! Okay.

Gabriel : Du coup, ça fait à peu près un an que je me suis lancé.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Aujourd’hui, je me suis lancé à deux avec mon associé.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Du coup, aujourd’hui, on a pris 700 abonnés sur notre box.

Raphaël Carteni : Super.

Gabriel : Donc, ça fait à peu près 25 000 € de chiffres d’affaires par mois.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Donc, ça, ce ne sont que les abonnements. C’est sans compter le e-shop parce qu’on a aussi un e-shop, du coup.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Et en termes de marge, on fait entre 30 à 40%. Donc, quand on est sur des volumes un peu élevés, on fait plutôt 40%. Ça nous fait à peu près 10 000 € de marge par mois. Quand je dis par mois, ça veut dire tous les mois.

Raphaël Carteni : Tous les mois, parce que c’est un abonnement ?

Gabriel : C’est ça ! Parce qu’il y a beaucoup de gens qui disent : « Moi, je fais tant par mois ». Mais en réalité, ils font un mois et en fait… 

Raphaël Carteni : Il faut le refaire après, derrière.

Gabriel : C’est ça.

Raphaël Carteni : Donc, il n’y a pas de récurrence.

Gabriel : C’est l’abonnement. Donc, c’est tous les mois.

Raphaël Carteni : Okay. Donc, j’ai déjà plein de questions à te poser sur comment ça fonctionne. La première question, c’est – on va rentrer vraiment « dans le vif » – ça marche encore, les box ? Parce que, okay, on a tous entendu parler des box. Moi, par exemple, je pense à il y a 3 ou 4 ans, on offrait des box, notamment à un public plutôt féminin : les parfums, les bijoux, les maquillages, les choses comme ça. On a l’impression qu’il y a une vague même sur les box pour chien et pour chats et tout. Est-ce que c’était une mode, un buzz, ou est-ce que ça marche vraiment ? Est-ce que c’est quelque chose de pérenne ?

Gabriel : Ouais. Alors en fait, je vais te répondre très concrètement. Pour te répondre si c’est fini ou pas, déjà ce n’est pas du tout fini. A mon avis, ça commence à peine.

Raphaël Carteni : Ce n’est que le début.

Gabriel : Ouais, clairement ! Je te prends tout simplement des exemples. Moi, je me suis lancé il y a un an, je suis à 700 abonnés. Il y a une autre personne que j’ai interviewée sur ma chaîne qui a lancé une box de running, pareil, il y a 7 ou 8 mois. Il fait déjà 800 abonnés.

Raphaël Carteni : En 7 – 8 mois ?

Gabriel : Ouais, en 7- 8 mois.

Raphaël Carteni : Et c’est une belle progression pour un début. C’est plus de 5 clients par mois.

Gabriel : Voilà. C’est vraiment énorme. Il y a de très beaux chiffres. Et encore, nous, on est « normaux » tu vois. Il y a des mecs qui se sont lancés en 2018, 2019 et qui ont des box qui génèrent vraiment beaucoup de chiffres d’affaires.

Raphaël Carteni : Tu as des exemples, rapidement, chiffrés, des plus box, aujourd’hui, françaises ?

Gabriel : Ouais, bien sûr. La plus grosse box française aujourd’hui, c’est My Little Box. C’est une boite de produits de beauté.

Raphaël Carteni : Tout le monde la connaît.

Gabriel : Ouais, ils ont été rachetés à 65 000 000 par le groupe « Au Féminin ».

Raphaël Carteni : D’accord. Okay.

Gabriel : C’est une très très grosse box. Ensuite, plus récemment, il y a une box homme qui a été lancée plutôt en 2017. 4 000 abonnés la première année. Donc, c’est pas mal de chiffre d’affaires.

Raphaël Carteni : C’est clair, ouais.

Gabriel : Après, on a vraiment tous types de box. Tu as WoufBox, évidemment dans la niche des chiens comme tu disais. Après, il y a plein de box dans plein thématiques qui existent.

Raphaël Carteni : Okay. Comment on trouve le sujet de sa box ? Parce qu’aujourd’hui, on a peut-être aussi l’impression que tout est déjà fait, non ?

Gabriel : Alors, en fait, justement, le gros avantage du business de box par abonnement, c’est qu’on peut faire une box dans toutes les niches. Et il y a pleins de niches où il n’y a pas de box qui existent.

Raphaël Carteni : Sérieux ?

Gabriel : C’est ça !

Raphaël Carteni : Il y a encore des marchés totalement vierges ?

Gabriel : Il y a des marchés qui sont totalement vierges. Je te prends un exemple plus concret : c’est le mien. Dans la mode, dans les accessoires de mode féminins. On n’en n’a pas parlé, on en parlera peut-être après. Moi, je suis dans les accessoires de mode féminins. Tout simplement, c’est une niche où il n’y avait personne. Je suis arrivé le premier.

Raphaël Carteni : Il n’y avait vraiment personne ?

Gabriel : Personne ! Personne.

Raphaël Carteni : Okay. C’est un truc de fou ça. J’ai du mal à y croire ! Ah non, il n’y avait pas de box sur ça ?

Gabriel : Et pareil pour la box de running de Benjamin que j’ai interviewé sur ma chaîne, qui a fait les 800 abonnés la première année : il n’y avait personne. Seul !

Raphaël Carteni : C’est incroyable ! Donc, il ya vraiment encore de la place pour des gens qui nous regardent aujourd’hui qui voudraient faire ça ?

Gabriel : En fait, c’est ça la place. La grande opportunité des box, aujourd’hui, c’est que très difficile de se démarquer, de se différencier sur le marché surtout sur le e-commerce. Tu vois, il y a tellement d’offres, tellement de produits que c’est compliqué d’apporter quelque chose de nouveau et d’avoir des résultats.

Raphaël Carteni : Oui.

Gabriel : L’avantage avec les boxes, c’est que comme il y a plein de niches, où il n’y a pas de box qui existent. Ce qui se passe, c’est que quand toi, tu crées une box dans cette niche-là, tu viens d’apporter quelque chose de nouveau au marché et tu te différencies, du coup. Et du coup, en fait, tu ne te bats pas contre tout le monde et tu réussis beaucoup plus facilement.

Raphaël Carteni : Tu grappilles des parts de marchés.

Gabriel : C’est ça.

Raphaël Carteni : Et comment, toi, tu es tombé ? Donc tu nous l’as dit, le sujet de ta box, le thème, c’est donc les accessoires féminins.

Gabriel : Ouais.

Raphaël Carteni : Comment tu es tombé ? Tu t’es dit : « Je vais faire des accessoires féminins ? ». Comment, la logique, elle s’est créée ? Est-ce qu’il y avait une recherche de facilité peut-être sur la taille du colis à envoyer, sur le nombre de produits disponibles à envoyer, le choix ? Comment ça s’est fait ?

Gabriel : Alors, en fait, moi, pour être honnête avec toi, quand je me suis lancé dans les box, il n’y avait aucune information sur ce business qui existait sur le marché.

Raphaël Carteni : Voilà ! C’était confidentiel ?

Gabriel : C’était très confidentiel. Il n’y avait vraiment rien tu vois. Il y avait très peu d’entrepreneurs qui parlaient de ça. Les seuls entrepreneurs qui ont vraiment monté des box, comme aujourd’hui, ils sont arrivés à de très hauts niveaux, ils sont difficiles à contacter. Donc, ça a été vraiment difficile, tu vois. Avec mon associé, on a galéré, en fait, à se lancer et tout. Et du coup, à force de recherches pendant plusieurs mois, etc, on a finalement réussi à se lancer.

Raphaël Carteni : Ouais.

Gabriel : Donc, ouais, effectivement, il faut savoir, il y a plusieurs questions à se poser, effectivement. Comment est-ce que tu vas packager ta box ? Dans 90% du temps, c’est juste un carton, tu vois, que tu vas designer. Tu vas mettre ta couleur dessus, ton logo.

Raphaël Carteni : Est-ce que tu penses à la taille de ce carton ? Parce que si tu commences à vendre des produits qui sont très très gros et volumineux, il y a toute une problématique de logistique, de coût du produit, du coût de l’emballage, tout ça, non ?

Gabriel : Ouais, bien sûr ! Alors, en fait, pour ce qui est de la logistique, en fait, c’est très simple. Dans les box, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a tout un écosystème qui est déjà existant sur les box en France.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : C’est-à-dire qu’il y a des logisticiens qui sont spécialisés dans les box par abonnement.

Raphaël Carteni : Que pour ça ?

Gabriel : Que pour ça.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Alors, en fait, comment ça marche ? Moi, tout simplement, ce que je fais, c’est que j’ai juste ma connexion Internet, mon ordinateur. Je fais mes publicités classiques, Facebook, Instagram, tout ça.

Raphaël Carteni : Classique. Du marketing ouais.

Gabriel : J’obtiens mes clients. Dès que j’ai mes clients, je contacte les marques avec lesquelles je vais travailler. Je leur propose d’inclure les produits dans la boxe. Les marques, elles vont envoyer leurs produits directement à ma logistique.

Raphaël Carteni : Okay, okay.

Gabriel : Et le logisticien, c’est lui qui va préparer les box, les emballer. Et ensuite, il va aussi les expédier.

Raphaël Carteni : C’est un service, vraiment, qui est complet, quoi !

Gabriel : Voilà, c’est ça. En fait, moi, je ne vais jamais voir passer les produits quasiment. Je n‘ai quasiment aucun stock, en fait. Je me lance sans stock.

Raphaël Carteni : C’est ça aussi l’idée que les gens peuvent avoir de ceux qui nous regardent, de se dire : « En fait, chez toi, ton appartement, ce n’est plus un appartement. C’est juste des boîtes emballées. Tu passes ta journée à remplir tout ça et faire les envois toi même ». Alors que pas du tout !

Gabriel : Absolument pas ! Alors, c’est vrai que c’est un peu ce que tu dis. C’est vrai que c’est une idée un peu préconçue des gens, que les box, c’est un truc de fou, que c’est vraiment un business qui est réservé à de gros gros groupes. La réalité, c’est que la plupart des business de box qui sont aujourd’hui gérés par de gros groupes, c’est de gros groupes qui les ont rachetés à des entrepreneurs.

Raphaël Carteni : D’accord. Okay. Donc, aujourd’hui, il y a vraiment une sorte de business abonnement par box à la demande. C’est-à-dire que quand tu fais une vente, tu as un mec à qui tu vas t’envoyer une box ? C’est ça que tu dis ou il faut quand même un volume ?

Gabriel : Non, en fait, ce n’est pas comme ça que ça marche.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : En fait, tu peux te lancer avec 30, 40 abonnés. Tu peux déjà commencer.

Raphaël Carteni : Ça suffit ?

Gabriel : Voilà. Moi, je conseille de se lancer vraiment, de faire la box à partir du moment où tu as 50 abonnés.

Raphaël Carteni : Mais les 50 abonnés, avant de les atteindre, il faut leur délivrer un produit quand même. Donc, entre les 0 et 50, tu fais tout toi-même ?

Gabriel : Non, non. En fait, je vais repartir sur l’explication, parce que ce que je n’ai pas dit… En fait, l’abonnement, ça marche au mois le mois.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Donc ça, c’est aussi un gros avantage de ce business là. C’est qu’en fait, les gens s’abonnent, ils reçoivent la box le mois prochain.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Ça marche comme ça dans le business de box par abonnement. C’est toujours comme ça puisqu’en fait, ce sont des box surprise. C’est-à-dire que la personne, elle s’abonne, elle sait qu’elle va recevoir une surprise dans cette thématique-là. D’accord ? Donc, en fait, ce qui se passe, c’est que la personne paie sur mon site. Et ensuite, moi, j’ai un mois pour commander les produits, les faire envoyer à la logistique ; la logistique les prépare et ensuite elle les envoie. Donc, en fait, je suis large en termes de délais.

Raphaël Carteni : Donc ça veut dire, quelqu’un qui se lance aujourd’hui, supposons. Il se lance aujourd’hui sur un business abonnement, sur les box, le temps d’arriver à 50 abonnés à sa boxe. Est-ce qu’il doit les faire en un mois pour que ça soit cohérent vis-à-vis de l’envoi à la logistique ou est-ce qu’il y a des solutions entre ce moment où il va atteindre les 50 abonnés. Tu vois ce que je veux dire ou pas ?

Gabriel : Oui, bien sûr, bien sûr. En fait, ce qu’il faut se dire, c’est que 50 abonnés, c’est un chiffre qui est un lancement, c’est un petit chiffre.

Raphaël Carteni : Ça se fait facilement.

Gabriel : C’est ça. En fait, tu vois, nous, quand on s’est lancé avec mon associé, le premier mois, on a eu 200 abonnés.

Raphaël Carteni : Directement dès mois le premier mois?

Gabriel : Directement ! Je te donner l’exemple de Céline par exemple. C’est une fille qu’on a accompagné, tu vois, qui a fait 390 abonnés le premier mois.

Raphaël Carteni : Okay. Donc si tu fais les choses sérieusement, les 50 abonnés c’est normal.

Gabriel : C’est ça, en fait. Si tu as moins de 100 abonnés, c’est difficile… C’est que tu as raté ton lancement.

Raphaël Carteni : Ça s’est mal passé pour des raisons X ou Y. Okay.

Gabriel : Mais l’avantage, justement, puisqu’on en parle, c’est que comme en fait tu ne fais pas de stock puisque tu encaisses un mois avant, en fait, tu ne prends pas de risque. Parce que tu vas acheter tes box avec l’argent de tes clients. C’est-à-dire que si par exemple tu fais un lancement, tu as 20 abonnés, ce que tu fais, c’est que tu rembourses les gens et tu leur dis : « Il y a les box ».

Raphaël Carteni : Donc tu as la trésorerie, en fait, en amont. Donc ça, c’est cool. Okay.

Gabriel : C’est ça !

Raphaël Carteni : Du coup, on parlait au tout début du fait que tu étais dans les accessoires. C’est ça ? Comment tu es tombé dedans ? On a divagué un petit peu.

Gabriel : Alors, en fait, c’est tout simple. Moi, en fait, si tu veux, je me suis lancé dans le e-commerce, c’était en 2017. J’ai commencé en dropshipping. Sauf que j’ai vite changé de business. Je ne suis pas resté longtemps là-dedans. Pourquoi ? Parce que je me suis vite rendu compte que ce n’était pas un business qui pouvait m’amener vers mes objectifs, tu vois ? Il y avait 2 raisons. La première raison, c’était que la plupart du temps, mes clients ne revenaient pas dans ma boutique. Donc, ils ne rachetaient jamais. Et ça, ça ne me plaisait pas du tout. Et la deuxième raison, c’est parce que n’importe qui pouvait copier mon business.

Raphaël Carteni : Oui.

Gabriel : Et moi, je voulais créer une vraie entreprise, tu vois. Pas un truc que j’étais obligé de recommencer tous les 2 mois.

Raphaël Carteni : L’idée de récurrence est vraiment solide.

Gabriel : Voilà, c’est ça. Je voulais un truc solide qui allait durer sur le long terme. Et en fait, le problème, c’est qu’à ce moment-là, quand tu veux commencer un business comme ça, en général, il te faut soit une compétence en particulier pour développer un produit, soit beaucoup d’argent pour intégrer un marché. Moi, je n’avais pas de compétence en particulier, je ne savais pas développer un produit, et je n’avais pas 100 000 € sur mon compte en banque. Du coup, je cherchais un peu des business à lancer. Et en fait, complètement par hasard, je suis tombé sur une box qu’on m’avait targueté sur Facebook.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Et en fait, j’ai vu ce concept-là. Et en tant que bon businessman, je me suis dit : « Voilà, ça a l’air pas mal ».

Raphaël Carteni : Tu avais envie de creuser.

Gabriel : En fait j’avais envie de l’acheter, la box, tu vois. Je me suis dit : « Ça a l’air pas mal comme business. » Et j’ai regardé. J’ai vu qu’en fait, c’était un business qui gagnait beaucoup d’argent. Le mec, il avait fait 1 500 000 sur la première année. Donc, je me suis dit : « Okay, on va creuser là-dedans ». Et paf, avec mon associé, on a finalement dit : « Allez vas-y, on se lance là-dedans ». Et c’est parti.

Raphaël Carteni : Okay, nickel. Et du coup, parlant d’argent, tu parlais du gars qui a fait 1 500 000 par an. Est-ce qu’il y a de grosses marges dans ce genre de business ? Est-ce qu’on arrive à dégager quelque chose qui est quand même beaucoup de produits physiques. En fait, ce n’est que du produit physique même.

Gabriel : Ouais, c’est ça.

Raphaël Carteni : Donc, comment ça se passe ? Par exemple, sur 100 euros encaissés, ou sur le prix d’une box, combien, à la fin, tu as de marge ?

Gabriel : Ouais, alors, les marges dans les box, c’est entre 30 et 40%.

Raphaël Carteni : Okay. Et le reste ?

Gabriel : Ça peut être un peu plus. Ça peu toujours aller jusqu’à 50% mais ça, c’est quand tu es vraiment sur de gros volumes.

Raphaël Carteni : C’est ça. Plus tu as de gros volumes, plus tu réduis les coûts.

Gabriel : C’est ça, exactement.

Raphaël Carteni : Okay. Mais une marge classique, c’est 30, 40% ?

Gabriel : C’est ça.

Raphaël Carteni : Le reste, le coût de cette marge, c’est le coût produit et le marketing grosso modo, c’est ça ?

Gabriel : C’est ça. En fait, ce qu’il faut savoir, parce qu’on va parler un peu des marques. C’est vrai qu’on n’en a pas parlé. Mais en fait, ce qu’il faut savoir, c’est que les marques avec lesquelles on travaille, ce sont de vraies marques, ce sont des marques qui sont très connues. Tu vois, nous par exemple, dans notre thématique, on a parlé des marques qui ont plus de 300 000 abonnés sur Instagram. Ce sont des marques qui sont très très connues.

Raphaël Carteni : D’accord. Ce sont des marques que les gens connaissent.

Gabriel : Que les gens connaissent. Clairement, ce sont des marques… Demain, tu veux lancer une box pour hommes, tu peux dire : « Je vais travailler avec des marques, avec des Newton par exemple ». Tu vois ?

Raphaël Carteni : Okay. C’est vraiment, on va dire, des produits de qualité dans les box. Ce n’est pas du Aliexpress qu’on a commandé fois 50 exemplaires et qu’on a mis dedans ?

Gabriel : Exactement. Après, tu peux commander des produits express.

Raphaël Carteni : Mais la box ne sera pas folle.

Gabriel : Ce ne sera pas la meilleure. Le mieux c’est de travailler… Tu as l’opportunité de travailler avec de très grosses marques,

Raphaël Carteni : Autant mettre de la qualité.

Gabriel : C’est ça, autant mettre de la qualité.

Raphaël Carteni : Parce qu’aujourd’hui les marques, donc du coup, comment ça se passe ? Tu paies prix coûtant le produit ? Il y a des deals ? Tu connais la réponse mais comment tu le touches ?

Gabriel : En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que dans les box, toi, tu as une box par exemple à 30 € (moi, ma box est à 35 €). Dedans, il va y avoir entre 50 et 150 € de valeur.

Raphaël Carteni : Okay. Pour un nombre précis de produits ou ça, on s’en fout ?

Gabriel : Le nombre de produits, ça va entre 1 à 8 produits, ça dépend des box. Après, tu ne vas pas mettre 20 produits dans ta box, mais tu peux. Mais voilà, après, c’est…

Raphaël Carteni : Ça va faire too much.

Gabriel : C’est ça, ça fait too much. Voilà, moi, dans ma box, je m’arrange un peu. Je n’ai qu’un produit.

Raphaël Carteni : Okay, donc tous les mois, tu n’envoies qu’un seul produit ?

Gabriel : Je n’envoie qu’un seul produit mais il a une forte valeur. C’est-à-dire qu’en un mois, par exemple, il va y avoir une valeur qui peut aller jusqu’à 150 €.

Raphaël Carteni : Pour un coût de 35 € tous les mois ?

Gabriel : Pour un coût de 35 €. En fait, c’est vraiment une bonne affaire pour le client.

Raphaël Carteni : Et du coup, la bonne affaire pour la marque, elle est où ?

Gabriel : La bonne affaire pour la marque, en fait, c’est que ça va lui faire un gros coup de comm. C’est une opération marketing qui est très puissante pour les marques. Je t’explique pourquoi. Parce qu’en fait, quand mes abonnés vont recevoir le produit de la marque dans la box, ce qui va se passer, c’est que les abonnés, déjà, ne connaissaient pas forcément cette marque.

Raphaël Carteni : Donc, elles découvrent.

Gabriel : Donc, elles découvrent la marque. Déjà, premier canal de comm pour la marque. Deuxièmement, mes abonnées, elles ont eu le produit de la marque en mains. Et en fait, ce qu’il faut savoir, c’est qu’un client qui a déjà acheté, c’est 7 fois plus facile de le faire revenir dans son business. Donc, en fait, les clients, quand ils ont eu ma box, quand ils ont eu les produits, ils ont 7 fois plus de chance d’aller racheter chez la marque.

Raphaël Carteni : D’autant plus s’ils sont satisfaits.

Gabriel : C’est ça. Donc, en fait, c’est ultra avantageux pour les marques. Elles adorent travailler avec nous. Et c’est pour ça qu’on peut avoir les produits à très très bas coûts. On peut avoir dans certaines niches des produits gratuits.

Raphaël Carteni : Carrément ! Donc, elles offrent les produits. Ça fait partie du budget marketing de l’entreprise. Elles offrent ?

Gabriel : C’est clair.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Ça dépend des thématiques. Moi, un produit qui vaut 100, 150 €, je l’ai à 10 € par exemple, tu vois.

Raphaël Carteni : C’est énorme ! Elles ont tout à gagner, les marques. Après les gens, ils consomment le produit, des snaps, des stories, les gens le voient.

Gabriel : C’est ça ! En fait, ça leur permet de faire un énorme coup marketing, en fait.

Raphaël Carteni : Surtout s’il y a des box à 200 abonnés, 2 000, mais celles qui en ont des milliers et des milliers, ça a un impact puissant. Okay. Est-ce qu’on peut faire ça dans toutes les niches ? Est-ce que vraiment toutes les niches sont exploitables ? Tu disais qu’il y avait beaucoup de niches qui sont encore vierges aujourd’hui. Est-ce que toutes les niches sont vraiment exploitables ?

Gabriel : Ouais, clairement. Tu peux vraiment faire ça dans toutes les niches. Pour être clair, moi, je conseille aux personnes de se lancer en général dans une niche qu’ils aiment bien, tu vois. Pour que ça les aide à avoir des idées de produits. Mais en gros, si tu veux, tu as déjà des box qui existent dans des niches ultra nichées.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Par exemple, tu vois, sur ma chaîne, j’ai fait une vidéo où je parle de box qui ont des niches vraiment impensables, tu vois ? Par exemple, tu as des gens qui se sont lancés dans les produits de monastères.

Raphaël Carteni : Des produits de monastères. Alors là, ça m’intrigue !

Gabriel : Les produits des monastères, c’est 5 000 abonnés.

Raphaël Carteni : Non mais, il y a quoi dans la box ?

Gabriel : Ben, des produits de monastère : du pâté, enfin des trucs comme ça quoi !

Raphaël Carteni : Ah ouais ! Parce qu’en fait, c’est ça l’idée en fait. On peut mettre tout autour d’un thème. Un thème…Tout à l’heure, on parlait des cyclistes, c’est ça ?

Gabriel : Ouais. Cyclistes, running, tu peux vraiment faire tout ce que tu veux. En fait, le truc c’est qu’à partir du moment où tu as des produits, des marques qui existent dans une thématique, tu sais que tu vas pouvoir mettre les produits de cette marque-là dans ta box.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Voilà. Après en fait, tu as des techniques pour trouver des idées de produits et tout ça. Nous, on a des astuces, c’est vrai qu’on a quelques astuces là-dessus pour trouver des idées de produits.

Raphaël Carteni : Et justement, est-ce que ce n’est pas dur de se renouveler là-dessus, de trouver des idées, de nouveaux produits à mettre dans la box. C’est vrai qu’on pourrait se dire au bout d’un moment : « J’ai fait le tour, ça fait 10 mois que l’abonnée, elle est inscrite, est-ce que je n’ai pas fait le tour un petit peu de tous les produits que je pourrais proposer ? »

Gabriel : Alors, pas du tout.

Raphaël Carteni : Non ?

Gabriel : Alors, je t’explique pourquoi. Parce qu’en fait, au début, tu as un premier travail de recherche de marques à faire. C’est vrai que tu vas devoir chercher des marques, tu vas devoir voir un peu avec qui tu vas pouvoir travailler, essayer de les contacter. Alors, en fait, ce qui va se passer, c’est qu’après, une fois que tu es lancé, une fois que tu as ta box qui tourne, ce qui se passe, c’est qu’il y a beaucoup de marques qui vont, elles, te contacter pour entrer dans ta box. Moi, c’est ce qui se passe avec mon business. C’est-à-dire qu’au début je recherchais des marques avec lesquelles travailler, aujourd’hui, je ne fais même plus ce travail-là.

Raphaël Carteni : Okay. C’est l’inverse ?

Gabriel : Ce sont des marques qui viennent me contacter pour travailler dans la box.

Raphaël Carteni : Donc, elles te connaissent, elles t’envoient des e-mails, et tu dis : « Oui ou non, ça m’intéresse. Je veux le proposer ».

Gabriel : C’est ça. Parce qu’en fait, la donne s’inverse.

Raphaël Carteni : Exactement ! Et ça, c’est beaucoup plus confortable. C’est-à-dire que tu as un listing aujourd’hui de produits à proposer potentiels et tu sais que pour les prochains mois, tu es tranquille.

Gabriel : Exactement.

Raphaël Carteni : D’autant plus que toi, tu n’as qu’un produit. Donc, tu as « moins de travail à fournir » … Okay. Aujourd’hui, tu m’as dit que tu étais associé.

Gabriel : Oui.

Raphaël Carteni : Quel est l’argument derrière la situation ? Est-ce que c’est parce que tout comme d’autres business, on peut s’associer et tu as voulu faire de l’association ? Ou est-ce que c’est un business sur lequel c’est plutôt conseillé de s’associer parce qu’il y a des choses qui sont un peu plus compliquées à gérer ?

Gabriel : Non. Ce n’est pas forcément conseillé de s’associer. Il y a plein d’entrepreneurs qui se sont lancés seuls. Même de très gros entrepreneurs qui se sont lancés seuls. Maintenant, moi, je l’ai fait avec un associé parce que tout simplement, c’était un ami. Et qu’on avait dit : « Aller, on va faire ça ensemble. On va faire ça à deux». Après, c’est toujours plus facile quand tu es deux. Ça fait moins de boulot, c’est plus sympa.

Raphaël Carteni : Okay.

Gabriel : Et puis, tu rigoles mieux aussi.

Raphaël Carteni : Clairement. C’est plus sympa une aventure à deux que tout seul.

Gabriel : Après, seul, c’est possible.

Raphaël Carteni : C’est possible aussi ? S’il y a des mecs qui sont tous seuls, qui ne veulent pas s’associer.

Gabriel : Ah, il y a des mecs qui se sont lancés seuls et ils s’en sont très bien sortis.

Raphaël Carteni : Okay. Et quand on dit « seul », finalement, si on comprend bien, il n’y a pas besoin d’avoir une grosse équipe derrière, en fait.

Gabriel : Non, non. Absolument pas.

Raphaël Carteni : En termes d’employés, salariés.

Gabriel : Absolument pas. En fait, tout est automatisé.

Raphaël Carteni : C’est ça.

Gabriel : C’est même un business qui est largement automatisé. C’est-à-dire que, si tu veux, la logistique, c’est automatisé, c’est un prestataire à qui tu envoies juste ton fichier de commande en fait. Et tes abonnements, c’est tous les mois, ça prélève, tu vois, automatiquement sur Shopify. Donc, tous les mois, Shopify, il prélève tes abonnés. Et après, tu envoies juste ton fichier de commande à ta logistique. Tu dois juste contacter tes marques et après, les marques… Voilà !

Raphaël Carteni : C’est ça. Parce que, je ne sais pas si je suis le seul, mais je pense qu’il y a beaucoup de gens qui peuvent s’imaginer des gros bureaux, tu sais des grosses box, où il y a beaucoup de monde, une grosse équipe pour tout emballer, la logistique, le marketing etc. C’est vrai, en fait, tu peux être tout seul, à deux, dans ton petit bureau et gérer les bails, comme on dit, tout seul. Et il n’y a aucun souci ! Okay, okay. Est-ce que du coup, il y a un potentiel de croissance ? Est-ce que c’est un business qu’on peut vraiment scaler ? Est-ce qu’il y a de la récurrence ? C’est super important. On veut tous de la récurrence dans notre business, mais est-ce qu’on peut scaler énormément ce genre de business ? Ne me réponds pas tout de suite. On va faire une deuxième partie.

Du coup, dites-moi tout dans les commentaires, est-ce que vous pensez, vous personnellement, toi qui regarde cette vidéo, qu’il y a tout simplement un potentiel de croissance sur le marché des box, de l’abonnement, ce business dont on parle que très peu en France ?

Vous allez voir dans la deuxième partie, puisque Gaby nous dira tout dans la deuxième partie sur la croissance qu’il vise, la croissance qu’il va chercher et comment il va la chercher. Donc, à vos commentaires et puis on se retrouve dans la deuxième partie. Okay ?

Gabriel : Yes !

 

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