Comment PAYER MOINS cher ses TRAVAUX

Salut à tous,

Je te présente aujourd’hui quelqu’un que tu n’as jamais vu sur ma chaîne Youtube ! Il s’agit d’Emilie et ça fait du bien aujourd’hui d’accueillir une fille car elles sont malheureusement trop peu nombreuses !

On a quelques similitudes avec Emilie puisque très vite et au début de la vingtaine, Emilie a décidé d’arrêter de bosser pour se lancer dans ses propres projets entrepreneurials !

Dans cette vidéo, on voit avec Emilie comment payer moins cher ses travaux et crois-moi, c’est quelque chose de très important que d’optimiser son enveloppe travaux sur un projet immobilier !

Emilie maitrise parfaitement son sujet (tu comprendras pourquoi) et elle va littéralement un procédé à appliquer à chaque projet pour gagner du TEMPS et de l’ARGENT !

Si tu souhaites te procurer le tableur travaux dont on parle à la fin de cette vidéo et que je te recommande fortement (pour l’avoir utilisé, il est juste fou), clique simplement sur ce lien et tu pourras te le procurer !

Comment PAYER MOINS cher ses TRAVAUX

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Retranscription de la vidéo :

Raphaël Carteni : Salut à tous. Bienvenue sur cette nouvelle vidéo. Je me trouve aujourd’hui à la maison pour une fois, à Reims, et je vais vous présenter aujourd’hui quelqu’un qui s’appelle Emilie et qui, seulement après 9 mois dans la vie active, a décidé de dire: « Stop, j’arrête tout pour lancer ma propre activité ».

Donc avant qu’on ne commence cette vidéo, comme d’habitude, cliquez bien sur le bouton « S’abonner » ci-dessous pour recevoir en avant-première toutes les prochaines vidéos, et surtout lisez bien la barre de description ci-dessous également, puisque je vais vous envoyer un petit cadeau. Il s’agit d’un pack de bienvenue au contenu 100% secret qui te permettra de commencer à amorcer ton indépendance financière. Donc sur cette longue introduction, Emilie, salut.

Emilie Rannou : Salut.

Raphaël Carteni : Comment tu vas?

Emilie Rannou : Nickel.

Raphaël Carteni : La forme? Super.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Alors, est-ce que pour tout le monde, tu peux te présenter rapidement, nous dire qui tu es, ce que tu fais dans la vie, etc.

Emilie Rannou : Alors donc je m’appelle Emilie, j’ai aujourd’hui 26 ans, je suis propriétaire de 2 immeubles, 2 maisons, et je suis en cours d’acquisition de 2 autres immeubles.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et à côté de ça, j’ai aussi créé une société de maitrise d’œuvre qui fait également du conseil en investissement immobilier locatif.

Raphaël Carteni : Okay top. Donc comme beaucoup d’autres profils sur la chaîne YouTube, tu as un profil jeune qui a commencé tôt dans l’immobilier.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Pourquoi avoir commencé si tôt dans l’immobilier? Comment tu es « tombée dedans »?

Emilie Rannou : Je suis tombée dedans grâce à une personne.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : En fait, quand j’avais 21 ans, j’ai rencontré mon compagnon actuel qui était passionné d’immobilier. Alors moi, j’étais étudiante.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Je n’étais pas du tout dans…

Raphaël Carteni : Exactement, oui.

Emilie Rannou : Mes parents n’ont jamais fait d’immobilier. Donc je n’avais jamais eu l’idée qu’on pouvait acheter pour louer en fait.

Raphaël Carteni : Okay, donc pour toi, ce n’était pas possible.

Emilie Rannou : Oui, enfin, je ne m’étais jamais posé une seule question à propos de ça quoi.

Raphaël Carteni : Okay. Tu faisais ta petite vie tranquillement.

Emilie Rannou : Voilà. Et je savais qu’il fallait que je fasse mes études, que je trouve un boulot.

Raphaël Carteni : La vie classique quoi.

Emilie Rannou : Oui, un mari, la maison, voilà. Très classique.

Raphaël Carteni : Okay, le classique.

Emilie Rannou : Voilà. Et j’ai rencontré donc Guillaume qui était en cours d’achat en fait de son premier immeuble.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Donc au début, je l’ai pris un petit peu pour un fou, parce que je me disais: « Mais s’il va acheter un immeuble, c’était dans un village dans Lot et Garonne »

Raphaël Carteni : Tu voyais ça risqué? Pourquoi il était fou?

Emilie Rannou : Parce que je ne comprenais pas trop pourquoi il se lançait là-dedans en fait.

Raphaël Carteni : Tu ne voyais pas l’intérêt?

Emilie Rannou : Oui. Au tout début, je ne comprenais pas l’intérêt. Et bon après, après avoir discuté avec lui, j’ai compris que son but, c’était d’en vivre et d’arrêter de travailler. Alors à l’époque, c’était avant 40 ans. 

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Il voulait vivre de ses rentes immobilières avant 40 ans.

Raphaël Carteni : Quand tu dis « à l’époque », parce que…

Emilie Rannou : A l’époque, il y a 5 ans. C’était il y a 5 ans.

Raphaël Carteni : Enfin, à l’époque, il voulait en vivre avant 40 ans, il en vit déjà surtout? C’est ça surtout, non?

Emilie Rannou : C’est surtout que oui. C’est allé beaucoup plus vite que…

Raphaël Carteni : C’est ça.

Emilie Rannou : Que prévu, et ça s’est plus transformé en 30 ans que 40.

Raphaël Carteni : Exactement. Du coup, toi, personnellement, quelle vision tu as également maintenant de l’immobilier? Est-ce que tu te vois également… Est-ce que tu le vois comme une solution pour arrêter de travailler plus tôt? Enfin, tu as déjà dit que tu as arrêté de travailler. Donc qu’est-ce que tu vois concrètement dans l’immobilier en fait?

Emilie Rannou : Oui, clairement, je vois la solution pour se créer un revenu passif.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et du coup, pouvoir profiter, se dégager du temps pour faire vraiment ce que j’ai envie de faire, partir en vacances, m’occuper de mes enfants…

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Vraiment, c’est plus qu’un complément de revenus, c’est vraiment le revenu principal pour me permettre de faire ce que je veux vraiment faire dans la vie.

Raphaël Carteni : Okay. Donc une activité à part entière, faire ce que tu veux quand tu veux, où tu veux, avec qui tu veux, sans te poser de questions.

Emilie Rannou : Exactement.

Raphaël Carteni : Etre libre de toute contrainte.

Emilie Rannou : Exactement. Pas d’obligation, oui.

Raphaël Carteni : Exactement. Du coup, tu as vite arrêté tes études pour te lancer dans une activité physique. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus en quoi ça consiste?

Emilie Rannou : Oui. Alors, moi j’ai un diplôme d’ingénieur en fait.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : En biologie industrielle. Donc c’était à la base pour travailler dans tout ce qui est agro-alimentaire ou cosmétique. J’ai trouvé un poste de chef de projet dans l’agro-alimentaire.

Raphaël Carteni : Rien à voir pour l’instant dans l’immobilier?

Emilie Rannou : Non, absolument rien.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : J’étais toujours dans la vie classique.

Raphaël Carteni : Oui, focus.

Emilie Rannou : Et puis, bon j’avais rencontré Guillaume déjà, et on parlait d’immobilier, mais malgré tout j’avais fait 5 ans d’études, il fallait au moins que j’exploite un minimum le diplôme.

Raphaël Carteni : Oui, tu t’es dit: « Je vais pas gâcher tout ça » quoi.

Emilie Rannou : Oui. Voilà, et puis, dans ma tête, il fallait que je trouve un boulot malgré tout.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : On n’avait pas lancé de société à l’époque. Et voilà, il fallait que je trouve un boulot. Et donc j’ai trouvé un boulot de chef de projet dans l’agro-alimentaire. Et pile quand j’ai commencé mon boulot, en fait, avec Guillaume, on a créé une société – notre société de maitrise d’œuvre et de conseil 

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et pendant 9 mois en fait, on a fait les deux. On était tous les deux salariés d’un côté et de l’autre côté on travaillait donc sur le développement de notre société. Et au bout de 9 mois, très naturellement nous est venue la décision d’arrêter tous les deux de travailler en tant que salariés, et nous lancer complètement dans le développement de cette société puisque faire les deux…

Raphaël Carteni : C’était compliqué en termes de temps.

Emilie Rannou : En termes de temps, d’organisation, parce que ça veut dire que pendant toute la journée, on travaillait dans nos entreprises respectives, le soir on rentrait, on travaillait jusqu’à 23h, le week-end on travaillait que là-dessus aussi. Voilà, à un moment…

Raphaël Carteni : Saturés quoi.

Emilie Rannou : Oui. Il faut dire.

Raphaël Carteni : Tous les deux salariés avec un projet perso, c’est compliqué.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Okay. Du coup, pour les gens qui ne savent pas peut-être qu’est-ce que la maitrise d’œuvre, est-ce que tu peux mettre des mots simples sur cette activité? En quoi ça consiste précisément? 

Emilie Rannou : Alors, la maitrise d’œuvre… Le maitre d’œuvre, il intervient dans un projet avec des travaux, et c’est lui qui va coordonner un petit peu toutes les entreprises, et qui va faire le suivi de chantier.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Voilà, donc il va être en fait l’intermédiaire entre le maitre d’ouvrage qui est le propriétaire de l’immeuble et les entreprises de travaux qui interviennent tout au long du chantier.

Raphaël Carteni : Directement sur le chantier.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Okay, donc je pense que la définition est claire. Parfait. Alors, justement, le thème de cette vidéo, ça va être: comment obtenir un devis bien précis et comment bien choisir son entreprise? Alors, on va rentrer directement dans le vif du sujet. Emilie, comment on fait pour choisir la bonne entreprise et comment avoir un bon devis? Peut-être qu’on commence par le devis?

Emilie Rannou : Alors, c’est toujours une grande question. Quand on a des travaux à faire, c’est: qui peut venir faire les travaux avec un budget qui soit assez raisonnable.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Mais malgré tout qui permette de faire des choses de qualité et d’avoir une personne fiable qui ne quitte pas le chantier en plein milieu avec l’argent.

Raphaël Carteni : C’est ça. Exactement. Je t’ai posé une question très large d’office. On va peut-être recentrer un petit peu les choses. Quand on a un appartement qu’on achète, une stratégie pour faire les travaux, on ne va pas parler de tout ça, pour créer de la plus-value et créer de « l’argent ». Mais voilà, les travaux, généralement, ce n’est pas un investisseur qui les fait, je pense que tu peux le confirmer.

Emilie Rannou : Oui. En tout cas, c’est plus simple.

Raphaël Carteni : C’est plus simple de déléguer.

Emilie Rannou : Effectivement, ce n’est pas l’investisseur. 

Raphaël Carteni : Voilà. Donc il faut faire intervenir une équipe d’artisans, faire des devis, et surtout, choisir la bonne équipe, et savoir si un devis, il est juste ou s’il n’est pas juste.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Puisque voilà, on ne va pas jeter la mauvaise pierre sur les artisans mais on a beaucoup de devis, je pense qu’avec l’expérience, tu le sais. 

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Qui sont trop élevés, soit trop bas.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Et qui font que ça ne se passe pas bien.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Donc quand on fait intervenir… Déjà, comment on peut trouver un artisan? Commençons par la base.

Emilie Rannou : Alors, c’est un peu bête mais nous, on fait du suivi de travaux partout en France. C’est-à-dire qu’on ne connait pas toutes les entreprises de France, et quand on a un chantier dans une certaine ville, tout bêtement, on va utiliser différents processus. On va appeler par exemple la mairie.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Pour éventuellement connaitre des contacts d’entreprises par lesquelles elles, elles passent. Certains refusent d’en donner mais d’autres mairies donnent parfois des noms d’entreprises plutôt fiables.

Raphaël Carteni : Pourquoi les mairies? Parce que on se dit que les mairies travaillent avec les entreprises?

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Fiables?

Emilie Rannou : Oui, avec des entreprises fiables. Avec des entreprises qu’elles ont testées, les prix ne sont pas forcément hyper élevés.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et c’est des entreprises en général assez fiables.

Raphaël Carteni : Okay. Okay, donc les mairies.

Emilie Rannou : Qui on peut demander d’autres? Souvent en fait, c’est tout bête mais on fait les pages jaunes. 

Raphaël Carteni : Les pages jaunes? Ça marche encore les pages jaunes?

Emilie Rannou : Ecoute, oui.

Raphaël Carteni : Petite astuce très peu connue, je pense.

Emilie Rannou : Peut-être, mais c’est vrai que nous… Voilà, les pages jaunes, ça permet juste d’avoir un contact.

Raphaël Carteni : C’est ça.

Emilie Rannou : Tu appelles et après, tu te fais ton idée. Ce n’est pas forcément lui qui fera les travaux.

Raphaël Carteni : Bien sûr.

Emilie Rannou : Mais n’empêche que ça te permet d’avoir… Toutes les entreprises sont sur les pages jaunes quoi.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Donc les entreprises locales, tu les trouves directement là-dessus. C’est tout bête mais… Et autre astuce aussi, quand vous appelez une entreprise, par exemple, vous trouvez une entreprise de plâtrerie sur les pages jaunes, vous l’appelez, et là vous lui dites: « Est-ce que ça vous intéresse? J’ai un chantier de rénovation d’un immeuble », etc. Il vous dit oui.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Et là, tout simplement, tu lui demandes: « Est-ce que vous avez des entreprises avec lesquelles vous avez l’habitude de travailler? » Donc un peintre, un plombier, un électricien, un maçon, voilà. Et en général, ils vous disent: « Oui, oui, écoutez voilà, vous pouvez appeler telle personne de ma part ».

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et en fait, avec ça, vous vous faites une petite liste d’entreprises pour les différents corps d’états

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Et du coup, ça permet d’anticiper et d’avoir plusieurs devis pour chaque corps d’état.

Raphaël Carteni : Okay. Et puis, ensuite le bouche-à-oreille si jamais on est sur place et qu’on a un petit peu de connaissances dans la région.

Emilie Rannou : Oui. Tout à fait.

Raphaël Carteni : Donc une fois que tu as ciblé les entreprises potentielles pour faire tes travaux, comment tu prépares leur arrivée sur le chantier avant qu’elles estiment elles-mêmes le coût de ces travaux? Est-ce que tu fais quelque chose en amont ou pas?

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Et ma question est très orientée.

Emilie Rannou : Alors, ce qui est très important, c’est de préparer ce rendez-vous de consultation pendant lequel on va rencontrer les entreprises dans l’immeuble.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Ce qu’il faut déjà, première chose, c’est un plan. Un plan de l’existant.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Comme ça, avant même de voir le chantier, il va se rendre compte de la chose, de la superficie, de la disposition, de l’aménagement. Et un plan projet.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : C’est-à-dire que ce que tu vois, toi… Tu veux abattre cette cloison, tu veux remplacer cette porte, tu veux casser cette…

Raphaël Carteni : Comment on voit les choses pour le définitif.

Emilie Rannou : Voilà.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et ça lui permet en fait, avec les deux plans, de voir un petit peu les différences.

Raphaël Carteni : Point A, point B.

Emilie Rannou : Oui. Ça lui permet de vraiment se projeter en fait directement dans le bien sans l’avoir vu.

Raphaël Carteni : Alors, question peut-être bête, mais comment on récupère ces 2 plans? Peut-être que les gens se disent: « Okay, c’est cool, mais comment on fait pour avoir ces 2 plans?

Emilie Rannou : Alors, soit on les fait soi-même.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : C’est possible. Il existe plein de logiciels gratuits pour faire des dessins 2D. Le plus célèbre, c’est Autocad. Il n’est pas gratuit, mais il fait …

Raphaël Carteni : Il fait le taf.

Emilie Rannou : Oui. Il fait clairement le taf, mais il en existe beaucoup des gratuits qui permettent de faire des plans 3D qui sont hyper intuitifs.

Raphaël Carteni : Les gens se posent peut-être la question: « Est-ce qu’on peut faire un plan à l’arrache? » Une feuille blanche A4, un stylo, enfin, un plan vulgaire, très vulgaire. Est-ce que c’est trop amateur?

Emilie Rannou : Alors, c’est possible.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : C’est possible mais il faut utiliser une règle au moins.

Raphaël Carteni : Une règle.

Emilie Rannou : Pas à la main levée.

Raphaël Carteni : Okay. D’accord.

Emilie Rannou : Parce que sinon vous allez montrer à l’entreprise que vous êtes moins sérieux.

Raphaël Carteni : C’est vrai?

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Parce que finalement, personne, je pense, n’apporte de plan. Déjà, c’est un premier point, le plan.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Je pense que beaucoup vont au rendez-vous avec les artisans avec rien du tout.

Emilie Rannou : Oui, mais justement, montrer que tu es sérieux et que tu as préparé ton truc, ça prouve en fait que tu n’es pas là pour…

Raphaël Carteni : Leur faire perdre leur temps

Emilie Rannou : Oui. C’est ça. Que tu veux vraiment faire ce projet, que tu as bossé, et ce n’est pas pour leur faire faire un devis dans le vent et que il y a vraiment…

Raphaël Carteni : Il ne se passera rien.

Emilie Rannou : Oui. Donc c’est important de montrer… En fait, tu as envie que lui il te montre qu’il est sérieux.

Raphaël Carteni : C’est ça. Tu le pousses à faire pareil pour toi.

Emilie Rannou : Et donc, sois sérieux aussi. Oui.

Raphaël Carteni : Et donc du coup, pour le plan d’existant, on peut le récupérer, je suppose… Enfin, est-ce qu’on peut potentiellement le récupérer dans les règlements de copropriété?

Emilie Rannou : Alors si c’est effectivement un appartement, tu peux le retrouver dans le règlement de copropriété.

Raphaël Carteni : C’est ça. En copro, bien sûr. Si c’est un immeuble par contre…

Emilie Rannou : Si c’est un immeuble, les gars, il va falloir…

Raphaël Carteni : Le faire soi-même et assurer.

Emilie Rannou : Il faut acheter un mètre laser et prendre les cotes et…

Raphaël Carteni : Y aller. 

Emilie Rannou : Et dessiner vous-même.

Raphaël Carteni : Okay. Donc première chose pour préparer, c’est le plan. Les deux plans.

Emilie Rannou : Les deux plans: plan projet et plan existant. Et la deuxième chose hyper importante, c’est le descriptif de travaux. 

Raphaël Carteni : Alors, qu’est-ce que ça veut dire: descriptif de travaux?

Emilie Rannou : Alors un descriptif de travaux en fait c’est document qui va lister toutes les prestations que vous souhaitez avec une quantité, c’est-à-dire que par exemple, vous allez avoir la peinture, vous allez avoir tant de mètres carrés.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Ça va être la cloison, vous allez avoir tant de mètres carrés de cloison que vous voulez créer, le doublage pour isoler des murs, vous allez avoir tant de mètres carrés.

Raphaël Carteni : Okay, donc on met tout?

Emilie Rannou : On met tout. En fait, on détaille vraiment, et le but, c’est d’avoir vraiment toutes les quantités que vous allez souhaiter. Alors, tout ça, c’est à calculer vous-même en fait. Mais grâce à votre plan, donc sur votre plan bien sûr il va y avoir toutes les cotes.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Donc longueur et largeur des pièces, hauteurs sous plafond. Et tout cela va vous permettre de calculer des quantités. 

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Des quantités donc des surfaces de murs que vous voulez repeindre. Le périmètre de la pièce va vous permettre de calculer le nombre de plinthes.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Le mètre linéaire de plinthe que vous allez pouvoir poser.

Raphaël Carteni : La longueur, oui. Okay.

Emilie Rannou : Donc en fait, toutes ces quantités, donc juste longueur, largeur et hauteur sous plafond, ça va vous permettre de calculer normalement à peu près tout ce que vous voulez refaire dans votre appartement. 

Raphaël Carteni : Okay, donc c’est en ça que consiste un descriptif. Est-ce que c’est simplement pour tout ce qui est surface, sol, plinthe, comme tu as dit, ou est-ce qu’on peut aussi mettre: une salle de bains, tels mètres carrés, 3 radiateurs pour cette pièce, ou des choses comme ça?

Emilie Rannou : Alors…

Raphaël Carteni : Ou seulement du « brut »?

Emilie Rannou : C’est du brut.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Radiateur, ça va rentrer.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Tu vas mettre par exemple : un sèche-serviettes, un radiateur 1000W – 3, un radiateur 1500W – 4.

Raphaël Carteni : Okay. Les quantités et tout.

Emilie Rannou : Tu vas mettre vraiment les quantités. Par contre, salle de bains, tu ne vas pas dire: salle de bains.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Tu vas dire: « Je veux 4m² de carrelage ».

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : « Je veux 8m² de faïence aux murs ».

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : « Je veux un meuble simple vasque de 60 cm de dimensions ». En fait, tu vas détailler vraiment toutes prestations pour qu’il s’y retrouve et qu’il n’ait plus qu’à mettre un prix unitaire à côté de chaque prestation.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Et du coup, de calculer au final le prix total des travaux.

Raphaël Carteni : Donc si on résume, un descriptif de travaux, c’est un devis nature, blanc, vide où le mec, il voit tout simplement les lignes de ce qu’il a à faire. Il dit: « Tiens, hop, ça c’est tel prix chez moi, c’est tel prix chez moi ». Et à la fin, je fais le total.

Emilie Rannou : Oui, c’est ça.

Raphaël Carteni : Donc en gros, tu simplifies la vie de l’équipe, de l’artisan.

Emilie Rannou : Exactement.

Raphaël Carteni : Il dit: « Moi, je veux tout ça ». Il arrive, il sait déjà ce qu’il faut faire, il n’a plus à regarder lui-même: « Tiens, il y a ça, il y a ça ». Il n’a plus à mesurer également lui-même. Donc économie de temps.

Emilie Rannou : Exactement.

Raphaël Carteni : Donc « d’argent ».

Emilie Rannou : Exactement. Le but, c’est de rencontrer plusieurs entreprises dans la journée. Donc si vous faites venir une entreprise, s’il dit: « Ecoutez, moi je vais prendre les cotes », vous en avez pour 4 heures. 

Raphaël Carteni : C’est ça. Si vous avez 4 entreprises par jour…

Emilie Rannou : C’est impossible. C’est impossible. Si en plus, ils vont se croiser, ça va être la guerre. Donc voilà. Vous leur simplifiez la vie, vous leur donnez un document tout prêt. Eux, ils n’ont qu’à répondre via ce document. Ça vous permet en fait… Les vrais avantages, premièrement, vous évitez le forfait, parce que quand vous demandez, quand vous faites venir une entreprise sans avoir rien préparé et que vous lui faites visiter l’immeuble, et que vous lui dites: « Ici, moi je veux repeindre ce mur, ce mur, ce mur et ce mur », lui il va prendre les cotes en 2 secondes, il va dire: « Bon, pour être sûr que je ne vais pas me planter, je vais rajouter 20% »

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : « Et comme ça, au moins je suis couvert ». Et il va vous mettre un forfait avec peinture. Ce sera un forfait de – je ne sais pas – 15000€. 

Raphaël Carteni : Okay, comme ça, à l’arrache.

Emilie Rannou : Ça va être à l’arrache. Vous n’allez pas savoir ce qui est compris dedans ou non. Et du coup, ça va vous amener à peut-être des incompréhensions ou en tout cas une mauvaise compréhension au cours du chantier puisque du coup, lui il va penser que il n’aura pas ça à faire, mais que vous, vous pensiez que oui. Voilà.

Raphaël Carteni : Ce n’est pas clair, on part sur de mauvaises bases quoi.

Emilie Rannou : On part sur de mauvaises bases, et puis surtout, il va du coup vous faire payer plus cher.

Raphaël Carteni : C’est ça, il va se couvrir.

Emilie Rannou : Il va se couvrir.

Raphaël Carteni : Voilà. Alors que si vous avez tout mesuré, finalement, c’est à vos risques et périls. Si vous n’avez pas mesuré un mur, c’est de votre faute.

Emilie Rannou : Voilà, c’est de votre faute, mais…

Raphaël Carteni : Vous avez fait ce qu’il fallait au moins.

Emilie Rannou : Voilà. C’est ça, exactement.

Raphaël Carteni : Okay. Donc l’entreprise, les différentes entreprises viennent, elles font leurs différents devis. Ensuite, comment tu fais pour choisir la bonne entreprise?

Emilie Rannou : Alors, il y a pas mal de choses qui passent par le feeling.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Forcément. Vous allez rencontrer les entreprises, donc vous allez les caler dans la journée, vous les rencontrez. Déjà, s’ils ont imprimé les plans et les descriptifs de travaux que vous leur avez préalablement envoyés pour qu’ils puissent se renseigner un petit peu sur le projet avant, s’ils ont ça déjà dans les mains, c’est déjà un bon point.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Parce que ça veut dire qu’ils ont fait quelque chose. Voilà. S’ils arrivent et qu’ils disent: « Ah oui, mais je n’ai pas pu ouvrir vos plans… »

Raphaël Carteni : « J’ai pas eu le temps », je sais pas quoi, okay.

Emilie Rannou : « J’ai pas eu le temps ». Voilà.

Raphaël Carteni : Un point en moins.

Emilie Rannou : C’est un point en moins.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Donc s’il arrive et qu’il a ça, déjà, ça commence plutôt bien. C’est tout bête mais s’il dit okay à tout, il dit: « Oui, oui, ça c’est possible, oui, oui, ça c’est possible », non.

Raphaël Carteni : « On peut tout faire, tout est beau, tout est rose ».

Emilie Rannou : Voilà. « On peut tout faire »… Ça va prouver qu’il n’a pas vraiment étudié tout le truc et qu’il dit: « Oui, oui », mais sans trop s’impliquer plus que ça dans le projet.

Raphaël Carteni : On sent que c’est un peu bizarre quoi. C’est pas…

Emilie Rannou : Oui, parce que normalement…

Raphaël Carteni : Il dit oui trop souvent…

Emilie Rannou : Voilà, un entrepreneur ne te dira jamais: « Oui, oui ».

Raphaël Carteni : C’est ça.

Emilie Rannou : Non. Il cherchera des solutions. Et donc si justement il est assez force de propositions et qu’il va vous proposer des alternatives, si vous voulez un truc à l’économie parce que vous êtes un peu short, et que là vous dites: « Là, j’aimerais tel sol », lui il dit: « Vous savez, je pense que je peux avoir de meilleurs prix avec ce sol là, ça vous coûtera un petit peu moins cher », ou « moi j’ai quelque chose qui vous coûtera le même prix mais qui sera moins salissant pour de la location », c’est que déjà il est force de proposition.

Raphaël Carteni : Il s’engage.

Emilie Rannou : Oui, il s’engage, il s’y intéresse, et du coup, forcément, c’est quelque chose que vous ressentirez. Vous le ressentirez directement. Si le mec il dit: « Voilà, moi dans une demi-heure j’ai autre chose à faire… »

Raphaël Carteni : « Je dois partir ».

Emilie Rannou : « J’ai un autre rendez-vous ». Ça va être complexe.

Raphaël Carteni : Ce n’est pas top.

Emilie Rannou : Ce n’est pas top. 

Raphaël Carteni : Il y a beaucoup de feeling. De toute façon, je pense que tu peux dire…

Emilie Rannou : Oui, il y a beaucoup de feeling qui passe. Soit ça passe, soit ça ne passe pas du tout. Et à un moment, il ne faut pas travailler avec des gens avec qui ça ne passe pas parce que ça risque de pas le faire autour du projet.

Raphaël Carteni : Exactement. Ensuite, vis-à-vis des différents devis que tu reçois, est-ce que tu prends souvent… On dit: « Il ne faut pas prendre le plus cher, il ne faut pas prendre le moins cher ». Globalement on dit ça. Comment tu réagis vis-à-vis de ça si tu as reçu 3 devis, lequel tu vas choisir, en plus de tout ce que tu viens de me dire en termes de feeling, l’impression des plans etc.

Emilie Rannou : Le gros avantage du descriptif des travaux, c’est que normalement, ils auront tous chiffré la même chose. Donc en fait, vous aurez une base vraiment pour l’analyse de vos devis. Si le mec, il vous fait un forfait en plomberie et qu’il vous dit: « Plomberie, ce sera 27000 »

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Okay, mais comment? C’est impossible à analyser.

Raphaël Carteni : Comment tu as découpé ça quoi ?

Emilie Rannou : Oui. Voilà.

Raphaël Carteni : Comment sont répartis ces 27000?

Emilie Rannou : Qu’est-ce qui est alloué à la salle de bains? Qu’est-ce qui est alloué à la cuisine? Qu’est-ce qui…? En fait, ce sera impossible à analyser. Donc ce sera bien beau, mais le problème, c’est qu’à un moment, vous allez vous faire avoir, dans le sens où s’il y a quelque chose en moins qui se passe lors du chantier, et que vous voulez au final modifier quelque chose, vous ne saurez pas combien ça vous aurait coûté au final.

Raphaël Carteni : Oui. 

Emilie Rannou : Et vous ne savez vraiment pas sur quelle base de prix il est parti pour tel élément.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Donc c’est ça qui va créer en fait des incompréhensions entre les deux. Et voilà, il va y avoir des petits soucis.

Raphaël Carteni : Des frictions.

Emilie Rannou : Par rapport à ça. Oui.

Raphaël Carteni : Et en fait, c’est ça qui fait qu’on a des devis parfois du simple au double, c’est justement parce que il n’y a pas ce descriptif de travaux.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Les mecs prennent trop la « confiance », alors que quand il y a le descriptif, les devis sont quasiment tous au même prix, exception peut-être d’un coût de main d’œuvre, de déplacement ou de TVA si le mec est un autoentrepreneur. On comprend très vite d’où vient la différence, mais on n’a pas un devis qui fait du simple au double.

Emilie Rannou : Voilà, on diminue clairement les différences.

Raphaël Carteni : L’écart du budget. Okay. 

Emilie Rannou : C’est ça.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Effectivement, tu auras quelque chose que tu pourras vraiment analyser. Tu pourras savoir: « Là, il est petit peu plus cher au niveau de la peinture ». Et tu pourras même négocier.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : C’est-à-dire que s’il y en a un avec qui tu as eu un vrai feeling et que tu te dis: « Moi, je veux travailler avec lui », mais qu’il est un peu plus cher

Raphaël Carteni : Oui. Il fera peut-être l’effort.

Emilie Rannou : Tu dis: « Voilà, moi j’ai une autre entreprise qui a 18€ du m² pour la peinture. Toi, je vois que t’es à 21 ».

Raphaël Carteni : Est-ce qu’on peut faire un truc?

Emilie Rannou : Est-ce qu’il y a moyen que tu te rapproches un petit peu?

Raphaël Carteni : Tu t’adaptes, oui.

Emilie Rannou : Tu vois, ça permet vraiment d’avoir des éléments concrets sur lesquels tu peux te baser pour négocier et analyser.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Voilà.

Raphaël Carteni : Parfait. Du coup, merci beaucoup Emilie pour toutes ces réponses. Mais j’ai une question quand même pour toi. La personne qui nous regarde peut-être en ce moment se dit: « Okay, c’est super cool de faire un descriptif de travaux », notamment je pense à beaucoup d’investisseurs particuliers qui nous regardent. Mais ils se disent peut-être: « Moi, je n’ai pas les compétences pour savoir tout ce qu’il faut mettre dans une rénovation d’appartement. Notamment est-ce qu’il faut mettre de l’isolation thermique, est-ce qu’il faut isoler, mettre du placo? Comme ça, comme ci. Est-ce qu’il faut mettre ça ou ci? » Bref, on n’a pas forcément tous des compétences pour savoir ce qu’il faut mettre dans une rénovation. Qu’est-ce que tu réponds à ces gens qui nous regardent et qui se posent la même question?

Emilie Rannou : Alors, c’est vrai que ce n’est pas toujours évident de créer le descriptif de travaux. 

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : C’est quelque chose à mettre en place, un outil à mettre en place qui n’est pas toujours évident parce qu’il faut qu’il soit le plus complet possible.

Raphaël Carteni : C’est ça.

Emilie Rannou : Et ne rien oublier sur des petits détails qui, au final, peuvent tout changer. Donc nous, ce qu’on a fait pour nous, on a créé un tableau, une sorte de tableur.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Avec toutes les prestations possibles. Et en fait, en fonction du projet, on faisait nos calculs de quantités, et on le remplissait, on cachait les colonnes qui n’avaient lieu d’être parce qu’elles n’étaient pas utilisées sur différents… Par exemple, une baignoire, s’il n’y a pas lieu d’être.

Raphaël Carteni : S’il n’y a pas de baignoire, tu ne la mets pas.

Emilie Rannou : On cache la ligne tout simplement. 

Raphaël Carteni : C’est à dire qu’aujourd’hui, tu as un tableur, un outil interne à toi, qui lors de chacun de tes investissements immobiliers te permet directement de savoir ce que tu dois mettre ou pas? C’est ça?

Emilie Rannou : Oui. 
Raphaël Carteni : Mais ensuite, toi tu as la compétence pour savoir s’il faut mettre de l’isolation, par exemple. Comment la personne sait si elle doit en mettre ou pas, pour elle?

Emilie Rannou : Alors, si vous n’y connaissez rien, vous ne pourrez pas l’inventer. 

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Forcément, c’est compliqué. En fait, ce qu’on a fait, c’est qu’on a mis en place, on a créé ce tableur, on a décidé de l’adapter pour qu’il soit utilisable par tout le monde.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : C’est-à-dire qu’on a créé un tableur qui pose des questions, tout simplement. Vous allez par exemple dans l’onglet Sols.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Quel est le plancher? Est-ce que c’est un plancher bois? Est-ce que c’est un plancher béton? Quel est le revêtement actuel? C’est de la moquette? C’est du parquet? Quel est le revêtement futur que je veux? Est-ce que je veux changer les plinthes? Est-ce que je veux repeindre les plinthes? Voilà, vous avez un onglet « Murs ». Est-ce que je veux repeindre le mur? Est-ce que je dois y mettre de la toile de verre?

Raphaël Carteni : Okay. 

Emilie Rannou : Voilà. On a créé en fait un document que vous avez juste à remplir via des menus déroulants, choisir les options que vous souhaitez, cocher si vous voulez déposer le sol actuel… En fait, c’est assez intuitif. 

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : On a essayé de faire ça de manière assez ludique pour qu’en fait, ce soit facile à faire, et que en ayant juste pris les cotes de votre appartement – hauteur sous plafond, longueur, largeur – vous puissiez répondre à ce genre de question, et qu’une fois que vous avez rempli tout ça, tout se met automatiquement dans un descriptif.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Donc c’est le même descriptif que nous on utilise pour consulter les entreprises, sauf que là, on l’a transposé pour que tout le monde puisse l’utiliser.

Raphaël Carteni : Okay, donc vraiment très ludique, très facile d’utilisation? 

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Comme une sorte de questionnaire ou de quizz?

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : On remplit la suite pièce par pièce?

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Tout ce qu’on doit mettre?

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Avec des petits conseils si jamais il y a des petits points un petit peu particuliers, c’est ça?

Emilie Rannou : Oui. C’est ça. On a créé aussi une notice parce que comme tu disais, on ne sait pas toujours quelle épaisseur d’isolant on met sur les murs.

Raphaël Carteni : Oui, c’est ça, par exemple.

Emilie Rannou : Ou des petites choses comme ça. Donc le but, ça a été effectivement de créer une petite notice qui vous permet en fait de savoir si vous voulez isoler votre mur avec un isolant de 45 mm ou de 100. Voilà. Quelles sont les différences?

Raphaël Carteni : Qu’est-ce qui est le plus recommandé?

Emilie Rannou : Qu’est-ce qui est le plus recommandé. Certes il y a un écart de prix mais quelle est la plus-value pour chacun?

Raphaël Carteni : Sur le long terme.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : En matière de radiateurs… Oui, on propose… Dans la notice qui est explicative en fait, il y a les types de radiateurs, 3 types de radiateurs: convecteurs, rayonnants et inertie, et en fait, quelle est vraiment la différence.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Certes l’inertie sera plus chère, mais pourquoi finalement investir dans ce type de radiateur?

Raphaël Carteni : Vous expliquez pourquoi.

Emilie Rannou : Oui, on explique pourquoi.

Raphaël Carteni : Pour quelles raisons.

Emilie Rannou : Donc en fait, on a essayé de rendre accessibles des notions que personne ne peut inventer.

Raphaël Carteni : Oui.

Emilie Rannou : Si on n’est pas dans le milieu, ça ne s’invente pas.

Raphaël Carteni : C’est clair.

Emilie Rannou : Mais de les rendre accessibles pour ça reste assez ludique à remplir et que…

Raphaël Carteni : Simple pour tout le monde quoi.

Emilie Rannou : Oui. Simple pour tout le monde, et que vous mettiez bien ce que vous souhaitez vraiment à l’entreprise, que vous ne mettiez pas au pif parce que vous n’en savez rien quoi.

Raphaël Carteni : Et puis, ça fait très pro. Enfin, je veux dire, comme tu as dit, à la fin ça crée le descriptif automatiquement.

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Donc tu imprimes ça, tu donnes à l’artisan, tu lui envoies. Le mec il voit: « Je veux un radiateur de tel type, je veux un isolant de telle épaisseur ». Il se dit: « Okay, je n’ai pas affaire à Monsieur tout le monde, il sait ce qu’il veut, il connait ».

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : On se fait peut-être aussi un peu moins avoir, ou du moins il y a un petit peu plus de respect plutôt que quand on prend un rendez-vous à l’arrache, qu’on dit: « L’isolant, je ne sais pas, je ne connais rien, le radiateur, dites-moi ». Ça fait plus sérieux quoi.

Emilie Rannou : Ça fait plus sérieux, ça fait que vous avez un petit peu bossé votre truc.

Raphaël Carteni : C’est ça.

Emilie Rannou : Et oui, je pense que voilà. Si vous voulez du sérieux de la part des entreprises

Raphaël Carteni : Il faut être sérieux.

Emilie Rannou : Je pense qu’il faut prouver qu’on est un peu sérieux.

Raphaël Carteni : Ce tableur, il est disponible en téléchargement, donc forcément, ça ne sera pas un outil gratuit, on a bien compris que c’était un outil très, très puissant, très développé qui permet de bien… Les travaux, c’est quand même la clé

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Le pivot d’une opération immobilière. On parle souvent de la banque mais les travaux, c’est aussi ce qui fait ou pas qu’une bonne affaire se passe bien. Puisque si ça se passe mal sur les travaux, généralement, ça peut durer longtemps,

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Coûter beaucoup d’argent et rendre l’affaire mauvaise. Donc voilà, cliquez bien sur le lien dans la barre de description ci-dessous. Je mettrai tout en dessous. Si vous voulez vous procurer ce fameux tableur qu’Emilie a créé. Dernière question pour toi Emilie: où est-ce que tu te vois dans 10 ans? Changement de sujet direct.
Emilie Rannou : Où est-ce que je me vois dans 10 ans? Je me vois dans le sud de la France.

Raphaël Carteni : Okay, un peu plus beau que… Il fera un peu plus beau, c’est ça?

Emilie Rannou : Oui, carrément. Dans une belle maison avec mes enfants et avec du temps pour m’occuper d’eux. Et ne pas avoir cette notion d’argent tout le temps en tête.

Raphaël Carteni : Okay.

Emilie Rannou : Ne pas se dire: « Ce mois-ci ça va être compliqué » parce que je dois changer la chaudière ou enfin… Des conneries, mais voilà.

Raphaël Carteni : Okay. Donc comme je vous le disais, lisez bien la barre de description ci-dessous, vous allez pouvoir retrouver du coup le tableur d’Emilie. N’hésitez pas à la télécharger et à me dire également si ça vous a aidé, ce que vous en avez pensé. Emilie, je te remercie pour cette interview.

Emilie Rannou : Merci à toi. 

Raphaël Carteni : Je te dis: « A très très vite ».

Emilie Rannou : Oui.

Raphaël Carteni : Et comme d’habitude, si vous avez aimé cette vidéo, likez-la, partagez-la à des gens qui veulent faire des travaux, qui veulent investir peut-être, ou encore commentez-la si vous avez des questions et on se fera un plaisir de venir y répondre. Voilà, à très très vite. Ciao ciao.

Emilie Rannou : Ciao.

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