6 mythes sur l’investissement en bourse

Lorsqu’on parle d’investissement, on entend souvent tout et son contraire. Malheureusement, j’entends beaucoup trop régulièrement de nombreux mythes qui sont littéralement faux.

Et je trouve d’autant plus cela très frustrant car je constate que cela empêche certaines personnes de passer à l’action qui pourraient avoir de très jolis résultats.

Dans cette vidéo, je te partage 6 des mythes que j’entends le plus souvent (il y en a plus malheureusement) lorsque j’échange avec la communauté.

Nous allons évoquer ensemble dans cette vidéo les points suivants :

– L’importance du timing quand on investit

– L’importance de l’argent qu’on a à disposition

– L’importance de l’âge

– La popularité des sociétés dans lesquelles on investit

– La vérité sur les obligations

– La gestion de ses dettes quand on investit

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6 mythes sur l’investissement en bourse

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, bienvenue dans cette nouvelle vidéo.

Dans cette vidéo, on va casser des mythes, et pas autre chose. Ça commence mal, cette vidéo. On est d’accord ?

Je vais vous donner les 6 mythes que je rencontre le plus souvent, les objections que j’ai le plus souvent quand je vous ai au téléphone, par email, quand je vous rencontre à des évènements ou des choses comme ça.

Je vais vous dire, et je vais surtout vous répondre.

1. L’importance du timing quand on investit

La première, c’est de se dire : « Ouais, mais il faut ‘timer’ le market, il faut que je rentre au bon moment, il faut que je sorte au bon moment. »

Non. Pour moi, ça, c’est très prétentieux. Ça veut dire que vous devez avoir raison 2 fois : une fois sur le moment où vous rentrez et une fois sur le moment de sortir. Donc 2 fois en tout.

Donc c’est-à-dire rentrer au plus bas, et sortir au plus haut. Donc acheter au plus bas et revendre au plus haut. C’est littéralement impossible.

Vous pouvez le faire une fois par chance. Vous ne pouvez pas le faire 2 fois. Vous ne pouvez pas le faire 3 fois.

Même les professionnels pour qui c’est le métier ne le font pas et n’y arrivent pas.

Donc ça, c’est le premier point : n’essayez jamais de rentrer au meilleur moment et de sortir au meilleur moment puisque ça ne sert à rien. C’est une cause perdue. C’est du temps perdu. C’est de l’énergie perdue.

Et également, j’ai beaucoup de clients qui me disent : « Est-ce que c’est bon moment, finalement ? Est-ce qu’aujourd’hui, là maintenant, tout de suite, c’est le bon moment ? »

Le problème,  c’est qu’il y a beaucoup qui, avec ce raisonnement, attendent des crash, et ils n’ont pas en tête l’idée de se dire que : « Oui, potentiellement, il y aura un crash ». Et ce n’est même pas potentiellement. « Il y aura un crash ». C’est une certitude.

Mais sur quel plus bas ce crash va faire retomber les coûts ? Potentiellement, ce nouveau « plus bas » sera sur un palier encore plus haut que celui qu’on a aujourd’hui.

Donc finalement, attendre un crash… Oui, il va arriver. Mais quelle va être l’ampleur de ce crash ? Et qui ne vous dit pas que ce crash aura lieu sur des prix plus hauts que ceux d’aujourd’hui ?

Donc faites très attention à ça parce que pendant ce temps là, vous aurez perdu des années de performances, des années de rentabilités, des années de dividendes.

Et ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne faut pas timer le market, mais il faut être positionné sur le marché le plus longtemps possible.

Et celui qui investit le plus longtemps sur le marché, c’est celui qui gagnera toujours le plus. Donc il ne faut pas chercher à savoir quand rentrer ou quand sortir.

Il faut être positionné. Il faut le faire tout de suite. Aujourd’hui c’est le meilleur moment. Le deuxième meilleur moment, c’était hier. Trop tard, c’est fini, c’est passé, on ne peut plus y retourner.

Donc investissez tous les mois et ignorez le marché.

Je vous mets rapidement à l’écran cette petite étude entre Jane, Jack et John, et où on peut voir finalement que les 3 ont des timings différents.

Il y a un qui a toujours le meilleur timing. Il y a un autre qui a le pire timing, et il y a celui qui – je crois – n’a pas de timing, qui s’en fout.

Et on voit que la différence, je ne vais pas dire qu’elle est faible en termes de nominale. Elle est élevée. Ça fait beaucoup d’argent.

Mais par rapport au temps que ça prend, et par rapport au fait que ça soit impossible de toujours être au pire moment ou d’être toujours au meilleur moment, mieux vaut comprendre que tout le monde a en fait en soi quelque chose de Jack. Et il faut être Jack.

Il ne faut pas avoir de timing. Tous les mois, tu te dis : « Le premier du mois, le 5 du mois, le 10 du mois, le 15 du mois, je vais mettre de l’argent. » Et tu mets de l’argent. Point. Basta.

2. L’importance de l’argent qu’on a à disposition

Le deuxième mythe que je rencontre énormément, c’est : « Je n’ai pas assez d’argent pour investir. »

Excusez-moi, mais ça, c’est une excuse pour ne rien faire, parce que c’est toujours plus confortable de ne rien faire que de prendre le risque de faire quelque chose.

Et malheureusement, en plus, ce que les gens ne réalisent pas, c’est que de prendre le risque de faire ce quelque chose risque bien de vous emmener vers quelque chose de très sympathique.

En fait, il y a beaucoup de gens qui se disent : « Oui, mais avec 50 balles, avec 100 balles, avec 200 balles, ça ne vaut pas le coup. »

Prenez, voilà, le capital que vous pour vous, vous imaginez être petit.

Et en fait, combien de fois j’ai eu cette excuse. Combien de fois j’ai eu cette objection. Et en fait, e que ces gens ne comprennent pas, c’est qu’ils n’ont pas encore en tête le potentiel et la puissance de cette stratégie, de ce qu’on appelle les intérêts composés, ce qu’on appelle l’effet boule de neige.

Et en fait, si on va prendre cet exemple de 100$ par mois investis (donc 80€ ou 90€), investis à 8%, ce qui est la moyenne de rentabilité des marchés financiers sur le long terme pendant 30 ans, on peut voir à l’écran (je vous ai préparé un petit screen également) qu’à terme, les intérêts prennent le dessus sur le capital que vous avez investi puisque sur ce screen, en fait, vous avez 105000€ d’intérêts pour « seulement » 36000€ de capital.

Je vous rappelle : 100$ par mois d’investis, ce qui est très peu, et que tout le monde peut faire.

Donc à terme, on a une enveloppe globale de 140000$, dont 105000 sont représentés par les intérêts.

Donc c’est juste littéralement énorme. Et quand quelqu’un me dit : « Je ne peux pas investir en Bourse. Je n’ai pas assez d’argent », je pense que c’est simplement une méconnaissance de cette stratégie.

Donc c’est pour ça que je vous invite à cliquer dans la barre de description ci-dessous, sur le lien de mon livre où je vous explique en large, en long et en travers la puissance de cette stratégie. C’est long au début, mais sur le long terme, je pense que vous sous-estimez littéralement vers où cela peut vous mener.

Deuxième mythe : oubliez le fait que vous n’ayez pas cet argent. Si vous avez 50, 100, 150 ou 200€, ça suffit largement pour commencer cette stratégie.

Le plus important, c’est d’être positionné maintenant, tout de suite, comme on l’a vu dans le premier mythe, et surtout de le faire tous les mois, d’investir tous les mois un peu d’argent à la hauteur de vos moyens.

Ne cherchez pas à investir plus que ce que vous le pouvez. Ne cherchez pas à manger des pâtes avec du beurre et de vous forcer. Il faut quand même vivre sa vie, mais le plus important, c’est d’être positionné. Et croyez-moi, ça sera un très très beau cadeau sur le long terme que vous allez vous faire, à vous, à vos proches, potentiellement à vos enfants.

3. L’importance de l’âge

Troisième mythe : c’est sur l’âge. « Je suis trop jeune, je suis trop vieux. »

Alors, plutôt « je suis trop vieux » que « je suis trop jeune ». On n’est jamais trop jeune. Et je pense que tous ceux qui sont jeunes comprennent – et j’espère – la puissance du temps qu’ils ont devant eux.

Moi, c’est un de mes plus grands regrets, comme je vous l’ai dit, toujours et plusieurs fois. Ouais, je n’ai que 28 ans. J’ai commencé à investir à 21 ans. J’ai commencé jeune, on ne va pas se mentir.

Mais j’aurais pu commencer encore plus tôt. Et au début, j’étais un peu lazy. Je ne percevais pas forcément la puissance de cette stratégie, comme je te l’ai dit dans le mythe n°2.

Et aujourd’hui, je m’en mords un peu les doigts parce que je sais que mes résultats que j’aurais déjà à l’âge de 28 ans auraient été décuplés si j’avais été un peu plus discipliné, on va dire, et si j’avais compris un peu plus tôt la puissance de cette stratégie.

Mais bref, on ne remonte pas le temps, et c’est pour ça. Trop jeune, ou trop vieux, surtout trop vieux, c’est une fausse excuse.

Petit exemple chiffré. Aujourd’hui, avec une performance de 8% de rentabilité, ce qui est ce qui se fait sur le long terme sur les marchés financiers (c’est la rentabilité des marchés financiers sur le long terme), il faudrait 5467$ par mois d’investis pour avoir 1 million en 10 ans.

Okay ? Vous l’avez en tête.

Deuxième point : il faut 287$ par mois d’investis pour avoir 1 million en 40 ans.

Donc, ce qu’on comprend avec ce que je viens de vous dire à l’instant sur ces chiffres, premièrement, c’est que tout le monde peut devenir millionnaire, même avec des petits salaires, puisque tout le monde peut mettre 287$ par mois et donc avoir 1 million de dollars au bout de 40 ans.

Ça, je pense que personne ne va me contredire là-dessus. Pour ceux qui vont dire : « 287$, c’est peut-être un peu beaucoup », c’est déjà à peu près 230€, et quasiment tout le monde, en tout cas la majeure partie des gens qui regardent cette vidéo, peuvent les trouver.

Et deuxième chose : ce qu’on comprend, c’est que les vieux vont se dire : « Putain, puisqu’il ne me reste que 10 ans, il faut que je mette 5467$ par mois pour avoir 1 million en 10 ans, alors qu’un plus jeune qui a 40 ans de temps devant lui, peut ne mettre que 287$ par mois pour avoir à la fin 1 million de dollars ».

Donc en fait, les vieux vont peut-être être désespérés en voyant ces chiffres et se dire qu’il va leur falloir plus d’argent pour avoir les mêmes résultats. C’est la réalité. C’est la puissance du temps.

C’est-à-dire qu’aujourd’hui, si vous avez le temps devant vous, c’est très facile de devenir millionnaire.

Littéralement, aujourd’hui, on idéalise le fait d’être millionnaire. Aujourd’hui, être millionnaire, déjà, de ce qui se passe d’un point de vue économique (inflation, etc), c’est nul. Un million, aujourd’hui, ça ne vaut plus grand-chose.

Le million d’il y a 30 ans, selon moi, c’est 10 millions d’aujourd’hui. Donc aujourd’hui, pour être bien, pour commencer à être bien, on va dire, il faut 10 millions de patrimoine.

Mais l’idée, ici, pour le « fantasme » du million, c’est de dire que tout le monde peut devenir millionnaire.

Tout dépend de l’âge que vous avez, du potentiel de temps que vous avez, du potentiel d’argent que vous avez, mais l’idée, c’est que si vous avez le temps devant vous, votre effort financier sera plus faible.

Par contre, si vous avez moins de temps devant vous, votre effort financier devra être plus élevé pour avoir le même résultat. Okay ?

4. La popularité des sociétés dans lesquelles on investit

Le quatrième mythe, c’est que les sociétés les plus connues sont les meilleures.

Aujourd’hui, les gens sont toujours attirés par ce qui brille. Si on parle de quelque chose sur les réseaux sociaux, si on parle de quelque chose partout, on a envie de ce quelque chose parce qu’on doit être dans la hype. On ne doit pas rater cette occasion de peur d’être avec les autres moutons du troupeau.

Et il y a cette idée de croire que les sociétés les plus connues sont forcément les meilleures. Et en fait, les gens, par raccourci se disent : « Ouais, si c’est connu, c’est que forcément, l’entreprise, elle se porte bien, c’est qu’elle gagne beaucoup d’argent, sinon, elle ne serait pas connue à ce point-là. »

On n’en parlera pas sur les réseaux sociaux, on n’en parlera pas à la télé, on n’en parlera pas ici et là. Elle ne serait pas sponsor de tous les évènements. Ce que vous voulez.

Et en fait, pas forcément. Il y a des entreprises qui sont très connues, et déficitaires. Il ne faut pas oublier ça.

Il y a des entreprises aujourd’hui qui ont cet oxygène en permanence qui leur permet de survivre parce qu’elles sont alimentées, alimentées, alimentées en cash frais qui vient de partout, d’investisseurs. Mais ce n’est pas pour autant qu’elles sont encore profitables et rentables.

Donc il ne faut jamais oublier que l’entreprise, ce n’est pas parce qu’elle est connue qu’elle est rentable, et surtout qu’il est intéressant d’investir dans celle-ci.

Il faut toujours regarder le prix que vous allez payer, parce que malheureusement, comme tout ce qui est connu, comme tout ce qui est populaire, finalement, ça coûte très très cher.

Rappelez-vous, dans la cour de récré quand il fallait s’acheter le dernier truc à la mode, que ce soit un objet technologique ou des habits, des chaussures, une planche de skate, ce que vous voulez. Malheureusement, c’est toujours une blinde, et pas forcément avec la meilleure des qualités.

Parce que c’est populaire, et tout le monde l’avait. Et ça, il y avait une trend, il y avait une tendance. Tout le monde le voulait donc les prix étaient élevés.

Et il faut toujours regarder ce que vous allez payer, surtout en investissement en Bourse parce que le prix, c’est ce que vous payez, et la valeur, c’est ce que vous obtenez (citation très connue).

Et il faut toujours regarder, si d’un point de vue fondamental, ce que vous achetez, ça vaut réellement ce que vous avez payé.

Et je vais vous poser une question. Que préférez-vous entre acheter un billet de 100$ pour 150$ ou acheter un billet de 1$ pour 50 centimes de dollars ?

Vous allez me dire : « Raph, ta question, elle est bête. Je ne vais pas me faire arnaquer sur ton premier choix, d’acheter un billet de 100$ pour 150$. Tu es con ou quoi ? Je vais plutôt acheter de billet de 1$ pour 50 centimes de dollars. »

Et ça parait évident. Ça parait rationnel. D’autant plus qu’on peut acheter 100 fois un billet de 1$ pour 50 centimes pour avoir la même valeur nominale que la première offre que je vous ai faite d’acheter un billet de 100$ pour 150$.

On est d’accord.

Et pour autant, la réalité du terrain dans le milieu de l’investissement, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui vont acheter un billet de 100$ pour 150$ parce que c’est beau, parce que ça brille, parce que c’est populaire.

Et Warren Buffett que j’adore, avait dit qu’acheter une action trop chère peut supprimer jusqu’à 10 ans de croissance de l’entreprise.

Donc des fois, j’ai des gens qui viennent me voir et qui déforment mon discours, qui me disent : « Oui, mais Raph, de toute façon, on s’en fout d’acheter une action un peu trop chère parce que de toute façon, nous on vise le long terme, et que de toute façon, on encaisse ce dividende. »

Non, non, et renon.

Je n’ai jamais dit ça. Au contraire, j’ai toujours insisté sur le fait que oui, en tant qu’investisseur orienté sur les dividendes, on cherche à avoir du dividende, on cherche toujours à acheter au meilleur prix possible.

C’est-à-dire que jamais je ne suis allé acheter une action qui me paraissait surévaluée par rapport à ce qu’elle vaut réellement.

Encore une fois, on cherche le dividende, mais on cherche également à faire une bonne affaire, et à faire une plus-value sur le long terme.

Comme en immobilier, on fait la bonne affaire à l’achat.

Donc les amis, faites attention. Il n’y a pas que le dividende. Il y a également la valeur de l’action et son prix, et à combien vous allez vous positionner parmi tout ça.

Donc il faut faire très attention à ça. Et également, le souci, c’est que ne soyez pas intéressés comme tous les autres moutons du troupeau par une action quand tout le monde est intéressé par celle-ci, mais soyez intéressés par des actions dont personne ne parle et donc personne ne s’intéresse, parce que c’est généralement là que c’est intéressant.

Quand tout le monde parle d’une action, c’est le pire moment. Il faut vraiment éviter les achats populaires, les achats marketing, parce que c’est généralement le pire moment pour acheter.

Concentrez-vous plutôt sur les entreprises dont personne ne parle. Moi, personnellement, c’est là où j’ai trouvé mes meilleures affaires, des entreprises dont personne ne parle.

Aujourd’hui en 2021, 2022, on ne parle que des entreprises technologiques. Croyez-moi, il y a d’autres entreprises qui sont très intéressantes et dont personne ne parle.

5. La vérité sur les obligations

Alors, cinquième mythe, c’est les obligations. Les obligations seraient plus safe que les actions.

En fait, c’est dans un imaginaire assez profond. On se dit : les obligations, c’est quoi ? C’est de la dette d’Etat, principalement. On va faire simple, on va résumer les obligations à ça, même s’il y a évidemment d’autres cas de figures.

Grosso modo, c’est de la dette. Okay ?

C’est ce qui va me permettre d’alimenter mon discours sur ce cinquième mythe.

Donc les gens se disent : « Okay, c’est de la dette, donc c’est safe, parce que c’est soutenu, c’est backé par les gouvernements, donc il y a un faible risque de défaut. »

Certes, pourquoi pas ? On résume les choses de cette façon-là.

Mais le gros souci, surtout en ce moment, c’est l’inflation. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, les obligations ne viennent pas couvrir l’inflation.

Si votre obligation vous rapporte 3% d’intérêt, puisqu’il y a de la dette, on parle d’intérêt. Mais que l’inflation, elle est également de 3%.

Vous allez toucher 3% d’intérêts, vous enlevez 3% d’inflation. 3-3. On est à zéro pourcent.

Encore une fois, je laisse de côté les détails. On va droit au but. On fait vraiment très très simple. C’est pour vous illustrer l’idée.

En fait, ce qu’il faut comprendre, c’est que la dette, c’est quelque chose qui est nominale. C’est-à-dire que si vous achetez un morceau de dettes et qu’on vous la rembourse avec un intérêt de 3%, ces 3%, c’est 3%, sur une dette qui est nominale.

Donc ça ne va jamais évoluer à la hausse. C’est un contrat. C’est établi de cette façon-là. Ça va se passer dans ces conditions-là.

Sauf que dans l’environnement économique dans lequel on évolue, il ne faut pas oublier qu’il y a de l’inflation. D’autant plus qu’en ce moment où on constate plus d’inflation que d’habitude, et c’est là où les actions à dividendes sont beaucoup plus intéressantes puisqu’en Bourse, c’est beaucoup plus atteignable de trouver des actions avec des dividendes qui vont être supérieurs à l’inflation, qui vont couvrir l’inflation.

Donc l’idée, c’est, via les actions à dividendes, de se dire qu’à la fin, on se protège de l’inflation. Donc notre argent a toujours son pouvoir d’achat. On conserve son pouvoir d’achat. Et même, on l’augmente puisque si l’inflation est de 3% et qu’on a une action à 6% de rentabilité, on a un delta de 3, donc on continue de s’enrichir.

Et ça, c’est ce que les gens ne comprennent pas. Et ils n’ajustent pas l’inflation dans leurs calculs de rentabilité, et ils ne comprennent pas que l’inflation, c’est une sorte de taxe insidieuse, une sorte de taxe invisible.

On ne le ressent pas forcément quand on a 500000€ sur son compte en banque. On a toujours 500000€ même si l’inflation est passée par là.

Par contre, ces 500000€ ne permettent plus de faire la même chose.

Donc toujours penser à l’inflation quand on investit, et toujours faire ses calculs de rentabilité ajustés à l’inflation.

Et c’est donc logique, parce que comme je te dis, la dette, elle est nominale, ça ne bouge pas, c’est fixe, alors que les entreprises, elles vont vendre des produits.

Par exemple une entreprise qui commercialise des boissons, si le coût de la matière première pour faire la boisson (de l’eau, du sucre…) augmente, l’entreprise va répercuter ça sur le prix de sa boisson à la vente. Le consommateur, il va payer plus cher, et l’entreprise va pouvoir conserver ses marges et ses bénéfices.

Ce qui fait que vous, en tant qu’investisseur, vous percevez les dividendes de cette entreprise, votre dividende, il augmente, et donc vous couvrez l’inflation etc.

Donc voilà, on fait très très simple encore une fois dans les démonstrations, mais l’idée globale, elle est là.

C’est impossible avec les obligations, d’où l’intérêt est fixe et nominal.

Egalement, quand on regarde (je vous mets le petit schéma à l’écran), on voit que les obligations ont une performance qui est bien plus faible que les actions depuis bien longtemps, puisque les actions, elles ont une performance de 6,5%, ajustée à l’inflation (très important), alors que les obligations ont une performance de 2% ajustée à l’inflation.

Donc on a un delta de 4,5%. C’est littéralement énorme, et non négligeable.

6. La gestion de ses dettes quand on investit

Les amis, le sixième et dernier mythe, c’est de se dire : « Il faut que je paie toutes mes dettes avant de commencer à investir. »

Oui, et non. Je vais t’expliquer un petit peu plus au détail pourquoi.

La vérité, c’est que payer sa dette, c’est toujours très très bien. Et à un moment ou un autre, il faudra la payer. Une dette, comme son nom l’indique, c’est de l’argent qu’on doit rendre à quelqu’un qui vous l’a prêté.

Et en remboursant sa dette, ce qui se passe, c’est qu’on a finalement un rendement effectif qui est égal au taux d’intérêt qu’on paie, et qui est en quelque sorte une sorte de rendement garanti.

Et beaucoup d’entreprises qui sont cotées en Bourse utilisent leur cash, leur trésorerie pour rembourser leurs dettes.

C’est une des façons d’utiliser l’argent qu’elles ont à disposition. Elles peuvent verser un dividende. Elles peuvent rembourser leurs dettes. Elles peuvent racheter leurs actions. Elles peuvent faire des investissements. Bref, elles peuvent faire pas mal de choses.

Et certaines entreprises cotées utilisent leur cash pour effacer leurs dettes. Et donc c’est un très bon moyen d’utiliser leur argent quand on a de l’argent à disposition, et qu’on a également des dettes à rembourser.

Sauf qu’en tant que particulier, c’est légèrement différent. Puisque l’entreprise cotée en Bourse, ce n’est pas forcément les mêmes choix et les mêmes logiques qu’un particulier.

En tant que particulier, en ce moment, il y a 2 cas de figures. Il faut discerner la bonne dette et la mauvaise dette, d’autant plus qu’en ce moment, les taux d’intérêts sont très très faibles, sont proches de zéro, et donc l’argent est littéralement gratuit.

Donc c’est pour ça qu’il faut aborder la chose d’une façon un petit peu différente.

La bonne dette et la mauvaise dette. La bonne dette, c’est tout ce qui sera en rapport à l’investissement, l’investissement immobilier. De toute façon, il n’y a pas 50000 possibilités, mais la bonne dette, c’est généralement ça.

La mauvaise dette, c’est tout ce qui va être prêt à la consommation, prêt à un ami, prêt conso pour tout et n’importe quoi, pour une voiture, pour une télé, pour un frigo, ce que vous voulez. Là, c’est de la mauvaise dette.

Et on va voir si ce sont des gros montants, et si c’est facile pour vous à assumer. C’est ce qui va conditionner oui ou non, il faut rembourser votre dette.

Si c’est un petit montant et que c’est facilement assumable, j’ai envie de vous dire : « Commencez à investir tout de suite et remboursez progressivement vos dettes. Il n’y a pas de stress. »

Si c’est un petit montant et que c’est déjà difficile à rembourser, priorité au remboursement de vos dettes. Il ne faut pas vous mettre dans des situations compliquées. Il faut avoir le sens des priorités.

Si c’est un gros montant et qu’il est assumable, là encore une fois, commencez à investir tout de suite et remboursez progressivement vos dettes.

Si c’est un gros montant et qu’il est non assumable, là j’ai envie de vous dire : « Purgez tout le plus rapidement possible. » Il faut d’abord assainir votre situation avant de commencer à investir.

Donc l’idée, c’est vraiment de savoir si votre dette actuelle, elle est bonne ou pas bonne. Bonne, ce n’est que l’immobilier généralement.

Et si elle n’est pas bonne, se dire : « Est-ce qu’elle est assumable ou pas ? »

Si elle est assumable, commencez à investir tout de suite de façon progressive et safe. Si elle est non assumable, assainissez votre situation, et ensuite, vous commencez à investir.

Ce qu’il faut quand même se rappeler, c’est qu’évidemment, toutes les années sur lesquelles vous n’êtes pas investi sur des produits d’investissement (on parle ici de Bourse mais d’autres choses également), ce sont des années perdues, et ce sont surtout des pertes d’intérêts composés, comme je vous le dis dans cette vidéo, donc beaucoup d’argent qui est perdu.

Et comme on dit toujours : le plus tôt, le mieux. C’est pour ça que vous devez trouver également le plus bel équilibre possible entre vos dettes et votre envie d’investir, et votre potentiel, votre capital, parce que le temps qui passe, c’est un temps qu’on ne rattrapera jamais.

Je vous remets également à l’écran ce graphe qui est très très important selon moi. On voit ici que quelqu’un qui investit de 25 à 35 ans 5000$  par an et qui ensuite s’arrête aura toujours plus d’argent à 65 ans que quelqu’un qui investit 5000$ par an le même montant de 35 ans à 65 ans.

Donc on voit que la première personne, elle a investi pendant 10 ans seulement. Et la deuxième personne, elle a investi pendant 30 ans. Et pour autant, c’est quand même la première personne qui se retrouve à la fin à 65 ans avec le plus d’argent.

Pourquoi ? Parce qu’elle a commencé le plus tôt possible. Et encore une fois, c’est la puissance du temps.

Bref, les amis, voici les 6 mythes que je voulais vous partager dans cette vidéo. J’espère qu’ils vous ont plu. Ce sont vraiment des choses qui me reviennent très très très souvent. « Les obligations… Je n’ai pas assez d’argent… Il faut que je time le market… J’ai trop de dettes, qu’est-ce que je dois faire ? »

Voilà, j’espère que je vous ai répondu dans cette vidéo, les amis. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires ci-dessous ce que vous avez pensé de cette vidéo.

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Beaucoup de ressources pour vous : un livre papier de 704 pages dans lequel je vous partage toute mon expérience d’investisseur, un service mensuel dans lequel je partage les positions dans lesquelles j’investis mon propre argent tous les mois en Bourse, une formation vidéo pour apprendre à investir comme je le fais, moi, qui est éligible au CPF, un séminaire présentiel qui arrivera très prochainement.

Bref, beaucoup de ressources pour vous qui devraient vous intéresser. Tout est dans la barre de description.

Merci à vous. Je vous dis à très très vite !

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