Vais-je investir dans les actions à dividendes toute ma vie ?

Vais-je investir dans les actions à dividendes toute ma vie ? Ai-je prévu de changer de stratégie avec l’âge ? Vais-je sécuriser des gains avec l’âge également ? Qu’est-ce que je pense de l’évolution des différents secteurs dans le futur ?

Ce sont des questions qui m’ont été posées par un membre de la communauté et je pense qu’il est intéressant que j’y réponde en vidéo.

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Vais-je investir dans les actions à dividendes toute ma vie ?

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Retranscription de la vidéo :

Que va devenir la bourse ? Vais-je investir dans les actions à dividendes toute ma vie ? C’est la question à laquelle on va répondre dans cette vidéo qui m’a, en fait, été posée par un membre de la communauté qui m’a dit : « Voilà, est-ce que tu peux peut-être faire une vidéo sur ta vision de la bourse pour les prochaines années, potentielle évolution de certains secteurs ? Est-ce que je pense changer de stratégie, un jour, avec l’âge ? Et également, on dit qu’on a souvent tendance à vouloir sécuriser ses gains avec l’âge, est-ce que tu vas faire de même ? »

Les amis, on est ici en direct d’Amérique du Sud à Santiago, de Chili. On a une belle vue sur, si je ne dis pas de bêtises, les Andes.

Mais, parlons bourse aujourd’hui.

Donc, voilà, si tu ne me connais pas, j’ai investi à peu près 830.000 $ dans les actions à dividendes, maintenant. Et je ne « jure » que par les actions à dividendes. Est-ce que ça va changer un jour ? Dieu seul sait. Mais, qu’est-ce que je peux te dire aujourd’hui ?

Une chose est sûre c’est que quand je vais mourir, le plus tard possible je l’espère, c’est qu’à mon avis la bourse sera encore là. Ça, c’est une quasi-certitude. On échangera toujours des titres cotés en bourses d’entreprises, d’investisseurs à investisseurs. Donc, ça, c’est une certitude.

Après, ce qui va se passer au sein de la bourse, ça c’est une autre chose, en effet, où il y a aujourd’hui 11 secteurs. On a un secteur technologique qui pousse, qui pousse, qui pousse, en effet, vers le haut le marché.

En même temps, ce n’est pas surprenant. Ce sont des entreprises qui affichent des bénéfices record et où, on a encore potentiellement un bel avenir. On va en parler un petit peu plus tard, avec notamment tout ce qui est intelligence artificielle.

Donc, pour moi, la bourse sera toujours là. Donc, évidemment que je vais continuer à investir en bourse toute ma vie.

Il n’y a pas longtemps, j’ai mis sur Twitter une projection de mes revenus en dividendes dans 20 ans. Donc, les revenus affichés étaient, je crois, de l’ordre de 330.000 $ à l’année et 27.000 $ par mois et quelques. Et dans les commentaires, le poste a fait énormément réagir. Il y a eu 200.000 impressions du poste.

Et dans les commentaires, il y a eu énormément de mentalités françaises encore qui est venu déverser sa haine en disant : « Mais, tu es un bouffon, il va se passer énormément de choses dans le futur, négatives forcément », parce que les gens sont extrêmement négatifs. « Tes dividendes, ils vont disparaitre ou avec l’inflation, qu’on aura de malade, tes dividendes ne vaudront plus rien. »

Et, en fait, je me suis rendu compte à quel point les gens n’ont aucune formation économique. C’est-à-dire que, en fait, aujourd’hui, les entreprises c’est elles « qui bénéficient » de l’inflation, dans le mesure où … On va prendre un exemple très simple : si tu as un boulanger qui a une boulangerie et qu’il achète toutes ces matières premières, la farine, les œufs et tout le reste, bien plus cher parce qu’il y a effectivement l’inflation, ce qui va se passer c’est que le boulanger, à la fin, il va vendre ton gâteau ou ta baguette à un prix plus cher. Et qui va payer le fruit de l’inflation ? c’est bel et bien le consommateur. Donc, c’est bel et bien toi.

Donc, l’inflation, quand tu détiens des entreprises, ce n’est pas du tout « un problème » parce que, en fait, finalement, les entreprises vont refléter sur les produits et les services qu’elles commercialisent, l’inflation vont augmenter leur prix et celui qui va réellement payer le prix de l’inflation c’est le consommateur final.

Demain, tu ne vas pas me dire : « Non, j’arrête de manger, j’arrête de boire de l’eau parce qu’en fait, l’inflation, ça me fait chier, c’est devenu beaucoup trop cher. Donc, grève de la faim, je ne mange plus, je ne bois plus. »

Non. Tu vas aller au supermarché, tu vas prendre ta baguette, tu vas prendre ta bouteille d’eau, tu vas prendre tes œufs, tu vas payer le prix à la caisse et « tu vas fermer ta gueule » parce que tu n’as pas d’autres choix aujourd’hui que de payer pour ces produits et ces services de la vie de tous les jours dans la société pour subvenir à tes besoins et répondre aux besoins de la pyramide de Maslow.

Donc, il y a vraiment beaucoup de gens qui n’ont pas de conscience économique et de comment ça fonctionne et qui ne comprennent pas encore une fois que les entreprises aujourd’hui dans le monde dans lequel on est, c’est elles qui contrôlent le monde, encore une fois. Il y a énormément d’entreprises qui influencent plein de décisions politiques, qui font un peu ce qu’elles veulent, qui paient ou pas leurs impôts, qui installent des choses ici ou là, comme elles veulent ou comme elles l’entendent avec des négociations qui sont très puissantes parce qu’elles ont de lourds moyens financiers, des lobbies etc, etc…

Donc, il faut comprendre que celui qui va encore, une fois, malheureusement se faire baiser dans l’histoire ce sera toujours bel et bien le consommateur. C’est donc toi, c’est donc moi. Parce qu’à la fin même si j’ai des entreprises en bourse qui me versent des dividendes et qui combattent l’inflation, à la fin je paie, comme toi, le prix de toutes mes matières premières, de tout ce dont j’ai besoin dans la vie de tous les jours au supermarché.

Sauf que j’ai quand même en portefeuille des entreprises qui vont récolter les bénéfices de ces ventes et qui vont me verser des dividendes. Donc, je suis beaucoup mieux placé qu’un consommateur lambda qui n’est pas du tout actionnaire d’entreprises en bourse.

Donc, ma vision c’est que : les entreprises, visiblement, vont continuer de diriger un petit peu le monde, vont continuer de faire des profits. Après, est-ce qu’il y aura un retournement sectoriel ? Je ne pense pas. Alors, en fait, oui et non.

Je pense qu’il y a un moment ou un autre, le secteur tech ne va pas pouvoir aller vers l’infini vers des records etc, etc… Et d’un autre côté, je me dis, mais on est en train de voir arriver l’intelligence artificielle, et il y a encore tellement de choses à réaliser, tellement de choses à déployer. Et l’intelligence artificielle, la magie de tout ça, c’est qu’on peut faire beaucoup plus d’argent avec beaucoup moins de ressources humaines.

Donc, à priori, si les entreprises, des multinationales licencient du monde parce qu’elles arrivent à faire faire à des intelligences artificielles le travail d’humains beaucoup mieux beaucoup plus rapidement, ces entreprises vont continuer d’afficher des records et des bénéfices toujours plus élevés, et des marges plus élevées, etc, etc… Et donc, vont logiquement prendre de la valeur et donc, valoir encore plus cher.

Donc, je me dis que finalement, le retournement du secteur tech, je ne sais pas s’il aura lieu, une chose est sûre, c’est qu’encore une fois les arbres, comme on dit en bourse, ne montent pas jusqu’au ciel. Donc, se jeter à corps perdu sur les valeurs tech, je pense que ce n’est pas forcément une bonne idée, il faut évidemment diversifier. Il y a quand même 11 secteurs dans l’économie. Donc, on ne peut pas dire qu’il y a nulle part où diversifier ne serait-ce qu’en bourse.

Donc, ça, je pense que c’est une évidence, diversifier dans la consommation courante, l’industrie, les secteurs aux collectivités, bref, des secteurs qu’on qualifie de défensif et qui produiront finalement de la performance et des bénéfices peu importe l’état de l’économie.

Alors, est-ce que je pense changer de stratégie un jour avec l’âge ? En réalité, non. Parce que je vais continuer de diversifier, ça c’est une chose. Aujourd’hui, il n’y a pas 20.000 choses dans lesquelles tu peux investir quand tu as de l’argent. Ça va être l’immobilier, ça va être la bourse, ça va être la crypto, ça va être des start-ups, donc, des entreprises non cotées. Après, tu peux aller vers des produits type obligations ou des rentabilités sur ton cash dans certaines banques. Tu peux aller sur des produits comme l’or, tu peux aller sur pleins d’autres choses.

Evidemment, il y a plein de choses dans quoi investir, les montres, l’art, les voitures de collection, il y a pleins de choses. Mais, pour, on va dire, les grandes classes d’actifs, on va dire qu’il y en a 4 ou 3, les entreprises, les cryptos, la bourse, l’immobilier, etc, etc…

Donc, je ne pense pas arrêter d’investir, parce qu’il y a, encore une fois, un moment où, en fait, quand tu as de l’argent, il faut en faire quelque chose. Le garder sur un compte en banque, c’est la pire des choses à faire.

Et c’est vrai que parfois, j’ai des clients, enfin plutôt des prospects que je téléphone, et qui me disent : « Raph, j’ai vu ton offre, concernant, je ne sais pas, le Club Dividendes », le service dans lequel je propose mes mouvements de mon propre portefeuille en bourse chaque mois. Et il y a un accès à vie sur ce service. Tout comme mon club start-up dans lequel on lève des fonds ensemble pour les start-ups. Il y a également un accès à vie qui est proposé.

Et, parfois, j’ai certaines personnes qui me disent : « Mais, alors, Raph, est-ce que au-delà du fait que tu peux bêtement mourir écraser sous un bus demain, est-ce que tu vas faire ça toute ta vie ? Est-ce que dans 5 ans, tu seras encore là ? 10 ans tu seras encore là ? 15 ans tu seras encore là ? »

Et la question est légitime et ma réponse à ça, elle est très très simple c’est que : « Oui, à priori, il n’y a aucune raison que je ne sois pas là en train d’investir mon argent dans ces entreprises. Puisqu’aujourd’hui quand tu as de l’argent, la pire des choses c’est de le garder puisqu’avec l’inflation comme on l’a évoqué, cet argent perd de plus en plus de sa valeur. »

Et on voit à quel point l’argent perd de sa valeur très rapidement dans le monde dans lequel on est et où les banques centrales impriment à foison. Et il va donc, falloir investir cet argent quelque part.

Moi, j’estime que la plus grande création de richesse elle est faite à travers les entreprises que ce soit cotée en bourse avec les actions en bourse ou à travers les start-ups qui partent vraiment de zéro mais qui peuvent atteindre de très très beaux résultats.

Et aujourd’hui, c’est là-dedans que j’investis et c’est là-dedans que je vais investir dans le futur. Je me vois mal me dire, je ne sais pas, j’ai 1.000.000 sur un compte en banque et je n’en fais rien, je les laisse trainer. Ça me rendrait fou de me dire que mon gouvernement grignote mon pouvoir d’achat avec l’inflation. Donc, j’investirai évidemment toute ma vie.

Alors, peut-être que, un jour ou l’autre, je réduirai ma pondération. Peut-être que là où j’investis beaucoup en bourse, en start-ups, j’investirai un petit peu moins parce que j’aurai peut-être un projet immobilier de résidence principale. Peut-être que j’aurai un projet de je ne sais quoi qui nécessite du cash, donc, je « ré-arbitrerai » mes pourcentages de répartitions et ceux dans quoi j’investis. Mais arrêter d’investir dans les entreprises, que ce soit des actions en bourses ou des start-ups, ça me parait complètement fou. Ça ne me ressemblerait vraiment pas du tout sauf si un jour j’ai un switch mental, je ne sais pas, je fais une retraite spirituelle à Bali, frérot, on me retourne le cerveau et je ne suis plus le même. Mais, je ne pense pas que ça va arriver.

Egalement, donc, on me dit qu’on a tendance à sécuriser ses gains avec l’âge. Je vais m’assoir un petit peu. Tiens, on va s’assoir un petit peu ici, je ne sais pas si je suis en contre-jour, je n’espère pas, je vais me mettre dans ce sens-là. Sécuriser ses gains avec l’âge.

Alors, sécuriser pour faire quoi ? C’est-à-dire qu’encore une fois, sécuriser, si je comprends bien le raisonnement, ça veut dire vendre ses actions, ses bénéfices, ses plus-values pour récupérer du cash. Mais, je retourne au même problème. C’est-à-dire que je récupère du cash. J’en fais quoi ?

Ça va se faire bouffer par l’inflation, première chose. Et deuxième chose, il va falloir que je trouve d’autres opportunités. Donc, ça va me prendre du temps, de l’énergie, de la ressource d’aller trouver où placer cet argent.

Si j’ai des valeurs qui sont placées en bourse, des actions qui sont placées en bourse, qui ont de la plus-value latente ou même de la moins-value, pourquoi pas, et qui me génère un dividende sans que ça me pose aucun souci, que le dividende soit safe, pérenne et que visiblement la vie de l’entreprise suit son cours, pourquoi revendre ? Pourquoi vouloir sécuriser ses gains, ça va déclencher une opération fiscale et comptable qu’il va peut-être falloir déclarer si dans votre résidence, dans votre lieu de vie, il y a de la fiscalité.

Donc, pourquoi ? C’est, en fait, se créer des ressources financières supplémentaires à devoir placer alors qu’on n’a pas du tout besoin d’avoir à faire cela.

Donc, non, je ne pense pas sécuriser mes gains avec l’âge sauf si, encore une fois j’ai besoin de faire un arbitrage pour un autre projet. Si demain, je ne sais pas, je pète un plomb, j’achète un penthouse à Moscou, frérot. Il va falloir que, peut-être, je trouve un peu de cash. Donc, peut-être que là je vais me dire : « Allez, je revends quelques positions en bourse pour financer ce projet d’achat ».

Mais, ça c’est autre chose. Ce n’est pas pour vouloir vraiment « bêtement » sécuriser mes gains.

Alors, plusieurs constats. Plusieurs constats pour terminer cette vidéo sur un petit peu tout ce qu’on a dit.

Première chose, les dividendes seront toujours beaucoup moins volatiles et beaucoup plus certains que d’autres entreprises en bourse comme les valeurs tech ou des entreprises plus jeunes ou plus spéculatives. Parce que ce sont, tout simplement, des business plus matures.

Quand tu investis dans des entreprises qui ont déjà augmenté le dividende pendant plusieurs dizaines d’années de suite. Et c’est d’ailleurs ce que certains pointent du doigt avec les actions à dividende de ce type, c’est que certains disent : « Oui, ces entreprises sont trop matures, elles ne sont plus en capacité de générer de la croissance, elles sont mortes ». Ce n’est pas du tout ma version, mais certains disent ça.

L’avantage c’est que si demain, le secteur tech se retourne complètement pour une raison X ou Y, on ne va pas spéculer là-dessus, mais ça peut, pourquoi pas, arriver. Ou si demain l’économie s’effondre, et que le S&P 500 ou le NASDAQ prend une immense claque, les dividendes, à priori, seront toujours beaucoup plus certains et moins volatiles puisque à priori, encore une fois, tu vas devoir boire, manger, te loger, consommer du gaz, de l’électricité, etc… Et donc, tu as plein d’entreprises qui, crise ou pas crise, continueront de faire des bénéfices comme elles l’ont toujours fait dans les mêmes proportions et qui continueront donc de verser des dividendes.

Donc, ça c’est la première chose.

Deuxième chose, ne pas oublier qu’il y a ces fameux MAGIC SEVEN, pour les citer donc alphabet AMAZON – APPLE – NVIDIA – META – MICROSOFT et TESLA qui en 2003 ont été responsables de 54% de la performance de l’indice du S&P 500. C’est énorme.

Tu n’as que 7 entreprises sur 500, qui font plus de la moitié de la performance d’un indice. Je ne sais pas si tu te rends compte du niveau de déséquilibre que ça représente mais au-delà d’être inquiétant c’est juste incroyable de se dire qu’on est arrivé à un tel niveau de capitalisation boursière sur ces 7 entreprises qui font qu’elles contrôlent littéralement à la fois l’indice et le monde, comme on le disait également dans le début de cette vidéo.

Il faut savoir que sur les 100 dernières années, je ne sais plus sur combien d’années précisément, j’ai cité toutes les études dans mon livre, la magie des dividendes, mais qu’en général les dividendes sont responsables de 41 à 69% de la performance d’un indice. Donc, ici, du S&P 500.

Là, on est très très loin de ce chiffre-là puisque tu as seulement 7 entreprises qui ont fait la performance à 54% de l’indice. Donc, on est vraiment très très loin de ce qu’on a connu dans le passé sur le très long terme. Donc, on est vraiment dans les conditions de marché qui sont très très uniques en ce moment.

Comme je le disais également, la croissance infinie, c’est loin d’être une garantie. Les actions tech ne pourront pas monter jusqu’au ciel ad vitam aeternam comme on dit.

Autre chose, on évoque parfois la possibilité d’une décennie perdue donc, c’est une décennie pendant laquelle, comme tu le sous-entends, il ne se passe rien, il n’y a pas eu de croissance des marchés financiers. C’est arrivé 2 fois, entre 2000 et 2010 et dans les années 70.

Alors, les années 70, c’est quelque chose que beaucoup de gens aiment rappeler en ce moment parce que dans les années 70, il y avait un contexte qui ressemble fortement à celui qu’on a, en fait, en ce moment.

Donc, en 1970, pour faire un petit rappel, il y avait beaucoup d’inflation, comme aujourd’hui. Il y avait des salaires qui n’augmentaient pas comme aujourd’hui. Donc, aujourd’hui, tout augmente mais les salaires des gens n’augmentent pas donc, c’est compliqué.

Il y avait une crise de l’énergie, comme aujourd’hui, en tout cas, on le voit bien en Europe etc… avec les guerres qu’on peut constater en ce moment qu’il y a une vraie crise de l’énergie.

Il y a une incertitude géopolitique, moi, je pense que ce qui se passe au Moyen Orient, en Europe de l’Est, et dans d’autres endroits où on ne parle pas forcément de façon aussi médiatique, on a une crise géopolitique, guerre, rébellion de la jeunesse, scandale politique. Tout ça, ça ressemble un petit peu à ce qu’on a en ce moment.

Donc, est-ce qu’on peut avoir une décennie perdue ? On n’est pas à l’abri de ça que finalement, pendant 10 ans, les marchés financiers ne produisent pas de performance.

Egalement, il faut se rappeler que tous les investisseurs vivant en ce moment même, qu’il soit jeune, moins jeune, très vieux, pas très vieux, etc… n’ont connu que 2 bull markets donc n’ont connu que 2 périodes où les marchés étaient haussiers. C’était donc entre 1987 et 2000 et après la crise financière donc, de 2009 jusqu’à maintenant puisque ce qui s’est passé pendant la pandémie, j’ai envie de te dire, ça n’a même pas été intégré. On est quasiment resté que dans un bull market.

Donc, que 2 bull markets, c’est très très peu. Donc, encore une fois, il ne faut pas croire que ça ne va pas s’arrêter, ça va évidemment s’arrêter à un moment ou à un autre. Comment, pourquoi, dans quelle proportion ? On ne sait pas. On aurait pu penser que la pandémie allait être vraiment le point final au bull market. Finalement, pas du tout.

Et également, dernier point pour terminer cette vidéo, c’est le concept de ce qu’on appelle « reversion to the mean », régression sur la tendance. Il y a plusieurs noms à ce terme là mais l’idée c’est de se dire que « toute chose égale par ailleurs ». On revient toujours à la moyenne long terme de ce qu’a produit, ici, dans notre cas présent, l’indice.

Donc, en fait, quand tu tires un trait, je vais te mettre la photo sur la vidéo, long terme de ce qu’a produit le S&P 500, on se rend compte qu’aujourd’hui, on a un prémium de 154%. Donc, on est 54% au-dessus de la moyenne long terme du S&P500.

Et en fait, ce qui se passe, c’est qu’en bourse, on dit toujours qu’on revient à cette moyenne long terme qui a cette « reversion to the mean, to the trend » Et qu’il y a un moment ou un autre, ça reviendra toujours et ça l’a toujours fait.

Donc, si là, on est 54% au-dessus, il y a fort à parier qu’on revienne à un moment ou à un autre à 100% sur la moyenne long terme, voire même en dessous. Puisque des fois, on est au-dessus, des fois on est en-dessous. Mais, l’idée c’est qu’en ce moment, on est au-dessus.

Et, on ne sait pas encore une fois, comment ça va arriver, quand, pourquoi, etc… Mais, une chose est sûre c’est qu’à ce moment-là, les dividendes seront à priori une excellente protection puisque c’est une grosse correction du cours des actions, les dividendes ce n’est pas pour autant qu’ils vont être supprimés.

Puisqu’encore une fois, les entreprises et les services, même si leurs cours se font corriger, vont continuer de fonctionner, de travailler, les usines ne vont pas fermer, les champs ne vont pas arrêter de produire, les salariés ne vont pas arrêter d’aller au travail, etc, etc… Donc, tout va continuer de produire et donc, les bénéfices seront à priori toujours versés mais le cours aura pris à ce moment-là surement une grosse claque.

Bref, on n’est donc pas à l’abri d’un black swan, d’un gros conflit géopolitique qui prend de l’expansion parce que finalement aujourd’hui ce qui se passe au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et dans d’autres endroits de la planète ça peut encore une fois être de plus en plus gros. On peut avoir l’éclatement d’une bulle d’actifs.

Bref, vous l’avez compris, tout ça, c’est triste, c’est peu réjouissant. Mais, ma conclusion à moi, c’est de me dire que : oui, je vais continuer d’investir dans les actions et les entreprises parce que c’est là où il y a le plus de valeur qui est créée et deux, les dividendes apporteront de façon indéniable la plus grosse protection, peu importe ce qui se passe dans l’économie. Et peu importe la typologie de cet évènement qui peut se passer, les dividendes sont beaucoup plus stables et certains que de faire de la plus-value sur des actions.

Donc, si aujourd’hui vous êtes uniquement value ou uniquement valeur tech, etc, etc… ou valeur de croissance, etc… faites attention, diversifiez bien potentiellement. Encore une fois, on ne sait pas ce qui peut se passer.

Voilà les amis, lisez bien la barre de la description, il y a beaucoup de ressources qui devraient pouvoir vous aider pour investir dans les actions à dividendes, du format livre, service, vidéo. Bref, il y en a pour tous les goûts.

Aime cette vidéo si tu l’as aimée. Moi, je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo. Ciao ciao.

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