Quel est le meilleur secteur pour investir en bourse ?

Est-ce qu’il existe un secteur en bourse parmi les 11 secteurs qui existent qui est meilleur que les autres ? Indéniablement !

Il y a en effet des secteurs qui s’en sortent mieux que d’autres sur le long terme et qui ont la capacité de produire une meilleure performance pour leurs actionnaires.

En tant qu’investisseur dans des actions versant des dividendes, j’ai décelé 3 secteurs qui sont particulièrement intéressants pour les investisseurs qui cherchent un dividende croissant et régulier, année après année. Mais, surtout, il y a un secteur qui surperforme tous les autres secteurs.

Je t’explique lequel et surtout pourquoi il surperforme aussi bien depuis + de 60 ans pour certaines entreprises. Je te transmets également 3 secteurs qui ont une performance médiocre sur le long terme mais qu’il ne faut pas forcément négliger.

Car rappelle-toi qu’un portefeuille efficace doit être diversifié idéalement dans un maximum de secteurs afin de traverser tous les bouleversements possibles de la façon la plus optimale.

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Quel est le meilleur secteur pour investir en bourse ?

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Aujourd’hui, je vais vous parler de secteurs.

Vous le savez, si vous me suivez depuis un petit moment, je vous parle souvent de diversification d’un point de vue sectoriel.

Aujourd’hui, il existe 11 secteurs, et je vais te dire quel est, selon moi, le meilleur secteur pour investir en Bourse.

Donc je t’ai préparé différentes petites ressources que je vais te montrer au fur et à mesure de cette vidéo.

Je ne vais pas perdre beaucoup de temps pour te dire quel est, selon moi, le meilleur secteur. Encore une fois, ça ne tient qu’à moi.

Mais voilà, je ne vais pas te faire rester jusqu’à la fin de la vidéo pour augmenter mon ratio de vues. Non, je vais te dire tout de suite.

Tu vois devant toi un camembert, un graphique en camembert qui te montre quelle est la répartition de mon portefeuille à l’heure d’aujourd’hui, à l’heure où je tourne cette vidéo.

Donc là, je peux te dire que le meilleur secteur, selon moi, c’est certainement un des secteurs dans lequel je suis le plus investi.

Ça semblerait entièrement logique de se dire que potentiellement, le meilleur secteur, selon moi, c’est celui de la santé, puisque 19,6% de mon portefeuille est dans ce secteur aujourd’hui, ou celui des services financiers à 15,5% ou encore celui des biens de consommation courante à 18,3%.

Et je ne vais pas perdre de temps. Le secteur qui est, selon moi, est le meilleur, ce n’est pas celui de la santé, ce n’est pas celui où je suis le plus investi. C’est le deuxième dans lequel je suis le plus investi. C’est le secteur des biens de consommation courante.

Alors, pourquoi ? Il y a plusieurs raisons que je vais te développer dans cette vidéo, mais la raison, elle est relativement simple.

Tu le sais, je suis un investisseur à dividendes. Je cherche à investir dans des sociétés qui augmentent leurs dividendes année après année, depuis plusieurs années, et je ne parle pas de depuis 5 ans, 3 ans, depuis 7 ans, mais plutôt des décennies : 10, 20, 30, 40, 50 ans, 60 ans, puisque oui, ça existe.

Et en fait, c’est dans le secteur des biens de consommation courante qu’on trouve le plus d’entreprises qui ont augmenté le dividendes année après année sans aucune faille.

Et je t’ai préparé un petit fichier en fait, juste en dessous, qui va te confirmer un petit peu ce que je te dis.

Hop, je vais bouger ma caméra sur le côté, et je t’ai ici affiché la liste de ce qu’on appelle les « Dividend Kings ».

Les Dividend Kings, si tu ne le sais pas, c’est un titre qu’on attribue aux entreprises qui ont réussi à augmenter leurs dividendes pendant 50 années de suite, sans aucune interruption, en augmentant les dividendes de façon croissante et régulière.

Donc ça veut dire que – tu le comprends assez aisément – ce sont de très grosses entreprises qui sont très solides puisque toutes les entreprises ne peuvent pas se permettre d’augmenter le dividende pendant au moins 50 ans de suite.

Et tu vas voir, la liste est courte puisqu’il y a seulement 31 entreprises sur des centaines et des centaines d’entreprises qui sont cotées sur les marchés financiers.

Donc les entreprises qui détiennent ce titre, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est qu’ils savent très bien gérer leur argent. C’est qu’elles ont un avantage compétitif indéniable. C’est qu’elles ont des belles marges.

Elles savent à la fois à reverser des dividendes à leurs actionnaires tout en se gardant du cash pour continuer à investir dans la croissance.

Bref, c’est vraiment – on va dire – la crème de la crème.

Alors, sur l’idée de se dire : « Est-ce qu’il faut du coup n’investir que sur les Aristocrat Dividends ? » On ne parlera pas de ça dans cette vidéo.

J’ai fait une autre vidéo à ce sujet où je parlais des Aristocrat Dividends. « Est-ce qu’il ne faut investir que dans des Aristocrat Dividends ? »

Et la conclusion est plus ou moins la même pour les Dividend Kings. N’hésite pas à aller voir cette vidéo sur ma chaîne YouTube.

Mais en tout cas, ce qu’on peut dire… Ici, j’ai trié ce fichier. On peut le trier selon différentes manières : soit par nombre d’années d’augmentation du dividende ici, soit par secteur, soit par rendement.

Ici, on peut faire ressortir le secteur des biens de consommation courante. J’ai décidé de trier ce fichier par secteur.

Et en fait, ce que tu peux constater, c’est qu’en Dividend Kings, tu as 9 entreprises sur 31 – on peut le voir ici – qui sont dans le secteur de la consommation courante.

Donc 9 sur 31 – on va faire les maths rapidos – c’est 29%. Donc 29% des entreprises du secteur des biens de consommation courante font partie de cette liste des Dividend Kings. C’est juste énorme, puisqu’il y a quand même – rappelons-le – 11 secteurs.

Ici, on n’en a que quelques-uns. On n’a pas les 11, parce qu’il y a des secteurs qui ne sont pas du tout représentés dans cette liste des Dividend Kings.

Parce que d’un point de vue intrinsèque, du point de vue du fonctionnement de ce secteur, c’est très difficile pour ces entreprises d’augmenter le dividende pendant 50 années de suite.

On reviendra dessus juste après. Okay ?

Alors, quand on pense « secteur biens de consommation courante », à quoi on pense ?

On pense à toutes les entreprises puisque c’est la base de la base. Qu’est-ce qu’on retrouve dans ce secteur ?

On retrouve toutes les entreprises qui font à manger, qui vendent de la boisson, qui vont vendre des produits d’hygiène pour le corps, des produits d’hygiène pour la maison.

Bref, en soi que des choses dont on a besoin au quotidien. Crise ou pas crise, on a besoin de se laver (en tout cas, j’espère pour vous !), on a besoin de manger, de boire, etc.

Et à quoi on pense ? On peut le voir ici dans cette liste, dans ce fichier. On a les gros noms que vous connaissez certainement : notamment Coca-Cola qui ne vend pas que du Coca-Cola (on va le voir ensemble dans un instant), on a Colgate-Palmolive qui propose du dentifrice mais pas que, et vous connaissez peut-être Hormel Food Corp., ou encore Altria, vous connaissez sûrement Universal ou encore Procter & Gamble.

Et en fait, j’ai ouvert les sites de 3 d’entre eux.

Ici, on a Hormel Foods. Peut-être que vous n’allez pas connaître toutes les marques de cette société, parce que ce sont plus des marques américaines, mais peut-être que vous en connaissez certaines. Et on peut voir ici qu’il y a de tout.

C’est-à-dire qu’il y a du chicken, il y a du bacon ici, du café, du bacon (encore), des corn nuts, Del Fuerte….

Bon, moi, personnellement, je ne connais pas énormément de ces marques, mais si vous êtes aux Etats-Unis ou au Canada, il y a fort à parier que vous en connaissez une paire. Okay ?

On a également Coca-Cola, qui ne fait pas que du Coca-Cola. Ils ont également Sprite, Fanta, Schweppes, d’autres choses, mais aussi des eaux.

Ils ont des eaux : Smartwater, Powerade, Vitaminwater. Ils ont aussi des jus d’orange. Ils ont par exemple Innocent que vous devez connaitre, MinuteMaid également.

Ils ont des cafés tels que Costa Coffee ou encore des thés que vous devez connaitre comme Fuze Tea par exemple qui est le plus connu de la totale ici, ou encore Ayataka que vous connaissez peut-être également.

Donc voilà, ça ne vous surprend pas si je vous dis qu’aujourd’hui, ces entreprises sont en mesure d’augmenter le dividende année après année et de résister aux récessions, parce que voilà, crise ou pas crise, on doit toujours consommer ces produits.

Donc ces entreprises, elles ont cette force et cette capacité d’afficher des résultats toujours plus ou moins stables et intéressants, année après année, peu importe l’état économique.

Et c’est la grande force de ce secteur des biens de consommation courante.

On a également Procter & Gamble que je ne vous ai pas montré. Là également, il y a beaucoup de marques que vous allez connaitre.

On a tout ce qui est soins pour les bébés avec Pampers que vous connaissez certainement, Ariel pour tout ce qui est machine à laver.

Qu’est-ce qu’on a d’autre ? On a ici « family care », « feminine care », Always pour les serviettes hygiéniques, Tampax. On a Braun, Gilette pour tout ce qui est rasage.

On a Head and Shoulders pour tout ce qui est shampoing. On a quoi d’autre ? On a tout ce qui est soin de la maison ici. On a Febreze, Gain, MrPropre.

On a tout un tas de produits aussi pour la bouche, les dentifrices Oral-B.

Bref, je ne vais pas tous vous les faire. Je pense que vous voyez ce que je veux dire.

Il y a énormément de marques, et tous ces produits, on en a besoin au quotidien. Okay ?

Qu’est-ce que j’avais d’autre à vous dire ?

Alors, qu’est-ce qui explique la performance et la puissance de ce secteur des biens de consommation courante ?

Vous l’avez compris : ce sont des marques fortes. Coca-Cola, Procter&Gamble.

Alors, Procter&Gamble, peut-être que vous connaissez moins, mais tout ce qui est dans Procter&Gamble, vous connaissez : Gillette, Always, Tampax. Tout ça, vous les connaissez. Ce sont des marques fortes.

C’est des avantages compétitifs, et surtout, qui durent sur le long terme, puisqu’on va voir par la suite que ces entreprises, on peut difficilement venir les bousculer et les gêner.

Il y a de très très gros budgets marketing. Elles sont présentes partout : des évènements, dans les journaux, les télévisions… Partout, partout, vous les voyez.

Alors, comme je vous le disais, ça ne veut pas dire qu’il ne faut investir que dans le secteur des biens de consommation courante.

Vous voyez que moi, évidemment, je suis diversifié dans différents secteurs.

Et vous devez… Ce n’est pas du tout du conseil, mais je pense que c’est quelque chose d’assez logique de se dire qu’il faut diversifier son risque en investissant dans différents secteurs, parce que le secteur industriel ne va pas forcément réagir de la même façon à une certaine nouvelle que le secteur des services financiers, le secteur de la technologie ou l’immobilier.

Chaque secteur peut subir différemment un état économique d’un pays, d’un état, d’un gouvernement du monde, et de choses comme ça, donc il faut toujours diversifier.

Et je vais vous montrer donc ici ce fichier. On a 9 entreprises qui font partie des biens de consommation courante.

On en a 7 qui sont dans le secteur industriel, et on a 6 ici qui font partie des services aux collectivités.

A l’inverse, tout en bas, on n’a qu’une entreprise du secteur de la santé, qu’une entreprise du secteur de l’immobilier.

Alors, la santé, on pourrait se dire : « Ouais, mais les gens ont toujours besoin de se soigner pourtant, crise ou pas crise. »

Pourtant, on se rend compte que c’est un secteur qui détient très très peu d’entreprises qui sont capables de verser des dividendes pendant au moins 50 ans de suite en l’augmentant.

Après, attention ! Encore une fois, il faut se rappeler que 50 ans de suite, c’est énorme, et que rares sont les entreprises. Encore une fois, il n’y en a que 31.

Donc il faut toujours garder ça en tête.

Et également, il y a des entreprises dans des secteurs qui ne sont pas représentés.

On a le secteur des télécommunications, on a le secteur de la technologie, et on a le secteur de l’énergie qui ne sont pas du tout représentés. Et on va en parler tout de suite dans un instant sur le pourquoi du comment.

Vous voyez qu’on a des sacrées augmentations. Ici, on voit 65 ans pour Procter&Gamble. Ça commence à parler. Très sérieusement.

On a 66 ans ici pour Dover Corp. Ça commence à parler très sérieusement.

Si aujourd’hui, sans vous donner de nom, je vous disais : « Est-ce que ça t’intéresserait que je te donne des entreprises dans lesquelles tu pourrais potentiellement investir, et ces entreprises, ça fait 60-65 ans qu’elles ont augmenté le dividende année après année sans aucune faille et en augmentant le dividende ? »

C’est-à-dire que le dividende est toujours supérieur par rapport à l’année précédente.

Je pense que ça t’intéresserait énormément, et moi aussi. Donc c’est pour ça que ce genre de liste, c’est très intéressant pour aller chercher des idées.

Ensuite, il faut évidemment analyser les entreprises d’un point de vue fondamental, ne surtout pas l’acheter trop cher, vérifier sa rentabilité. C’est un des défauts généralement de ces entreprises qui sont très qualitatives, c’est que la rentabilité à l’achat est relativement faible.

On peut voir ici beaucoup de 1%, parfois des 0%. Et c’est sur le long terme que les rentabilités se construisent sur ce qu’on appelle le Yield on Cost ou la rentabilité sur le prix de revient.

Si tout ça, ça ne te parle pas, regarde la barre de description. J’ai écrit un livre de 704 pages dans lequel je te parle de A à Z de ma stratégie d’investissement dans les actions à dividendes.

Et je te parle justement de tout ça : de rentabilité, d’analyses fondamentales, etc. Okay ?

Alors, on va voir pourquoi ici il y a 3 secteurs particulièrement qui performent très très bien, puisqu’on a 9 entreprises. On a 7 dans le secteur industriel, et 6 dans le secteur des collectivités. Et tout en bas, on a des zéro, zéro, zéro. Pourquoi ?

Les biens de consommation courante, on l’a dit, c’est tout ce que les gens consomment au quotidien. Il y a énormément de récurrents.

Les gens doivent manger, boire, laver leur maison, donc c’est extrêmement logique que c’est un secteur qui performe très très bien. On a besoin de ce secteur.

Le secteur industriel, pourquoi il performe aussi bien ? Cela pourrait sembler surprenant. Alors pourquoi je dis que ça pourrait sembler surprenant ?

Tout simplement parce que c’est un secteur qui est relativement soumis au changement technologique.

Mais en fait, on se rend compte que les grosses entreprises de ce secteur, elles arrivent plutôt bien à concilier ces changements technologiques et à les adapter.

Et en plus de ça, on se rend compte que – c’est une réalité – les gouvernements sponsorisent énormément ces entreprises. Voilà, ce sont des gros mastodontes qui ont des gros contrats de la part des gouvernements, des grosses commandes, des gros carnets de commandes bien gras, bien remplis avec souvent des beaux horizons.

Et donc c’est pour ça qu’elles sont capables d’augmenter leurs dividendes année après année pour les actionnaires.

Le secteur des collectivités, ça s’explique aussi assez facilement. C’est tout ce qui regroupe ce qui est gaz, électricité, tout ce dont on a besoin en fait pour se chauffer, pour s’éclairer etc.

Donc en fait, ces entreprises, elles ont un très gros monopole. Ça c’est une première chose.

C’est-à-dire que si on veut venir concurrencer ces entreprises, c’est quasiment impossible. Il y a une barrière à l’entrée qui est beaucoup trop grosse.

Et puis, surtout, il y a une grosse récurrence. Vous savez, tout comme moi qu’on reçoit tous les mois sa facture d’électricité, de gaz, de chauffage, de ce que vous voulez, et on a besoin de la payer. Puisque si on ne la paie pas, on n’a plus de service, c’est coupé directement.

Donc c’est pour ça également que ce secteur s’en sort plutôt bien, et en mesure d’augmenter le dividende. Ici, on le voit pendant 66 ans de suite pour la société American States Water. Tu ne me diras pas merci pour l’accent. Okay ?

Tout en bas. On ne les voit pas parce qu’il n’y en a aucune qui est référencée, mais on a le secteur des télécommunications.

Télécommunications, ça s’explique par la très très grosse concurrence. C’est tout ce qui est opérateur télécom, mobiles, etc.

Il y a une très grosse concurrence. Et ce qui se passe, c’est qu’on est toujours obligé de casser les prix pour attirer toujours plus de parts de marchés.

Et à la fin, le marketing de « on casse les prix », ça détruit le marché. C’est-à-dire que le concurrent, il baisse ses prix, tout le monde baisse ses prix, et à la fin, il n’y a plus de marge, on ne gagne pas d’argent.

Et comment on peut récompenser ses actionnaires en versant des dividendes croissants et réguliers si déjà, nous, on baisse tous nos prix pour essayer d’avoir des parts de marchés ?

De par sa façon de fonctionner en fait, c’est pour ça que ça ne marche pas. D’autant plus qu’il y a de très gros coûts d’infrastructures pour les opérateurs télécom à déployer et à entretenir. Okay ?

Ensuite, on a le secteur de la technologie qui n’est pas représenté.

Là, c’est parce que ça va toujours très vite. C’est très novateur. Et souvent, ces entreprises préfèrent réinvestir les bénéfices – encore faut-il qu’il y en ait – dans la croissance pour espérer chercher des futurs bénéfices plus tard.

Et c’est pour ça que l’entreprise coûte généralement très cher à l’achat, parce que les investisseurs payent cette possibilité, cet espoir que dans le futur, cette entreprise fasse de très gros bénéfices.

C’est pour ça qu’on a souvent des PER (des Price Earning Ratio, des ratios au bénéfices) qui sont vraiment très très élevés dans ces entreprises.

Et le dernier secteur, c’est le secteur de l’énergie qui n’est pas représenté ici (zéro entreprise également).

Le secteur de l’énergie, tout simplement parce que ce secteur, il est tout simplement soumis à la volatilité des matières premières (pétrole, gaz…).

Le coût des matières premières est très volatile. Il peut évoluer parfois de façon brutale. Et tout ça, ça rend difficile une augmentation progressive et régulière du dividende.

Ce qu’on va constater souvent dans le secteur de l’énergie, c’est une augmentation en dents de scie. Ça va monter, ça va descendre. Ça va monter, ça va descendre.

Alors c’est en dents de scie, ou en montagnes russes. Appelle ça comme tu veux, mais c’est difficile pour ce secteur d’être fiable sur le long terme.

Donc pour les secteurs qui n’ont pas beaucoup d’entreprises, ce n’est pas pour autant qu’il faut les négliger.

Tu peux voir qu’ici, le secteur de l’énergie, j’en ai (7,4%), télécommunications (14%), technologie (1,8%).

Alors, celui-ci, le secteur de la technologie, je ne l’aime pas du tout, mais c’est propre à chacun.

Ouais, il ne faut négliger aucun secteur. On peut voir le secteur industriel : 2,1%. Ça peut sembler peu alors qu’il y a beaucoup ici d’entreprises qui sont des Dividend Kings.

Encore une fois, il ne faut pas s’arrêter, à se dire : « C’est un Dividend King. Je l’achète. C’est la meilleure. » Ce serait vraiment un raisonnement trop simpliste.

Et s’il fallait raisonner comme ça, ça serait beaucoup trop simple évidemment. Okay ?

Qu’est-ce que je peux vous dire de plus ?

Oui, pourquoi ce secteur des biens de consommation courante, il résiste également particulièrement à toutes les crises ? Et pourquoi il s’en sort si bien ?

C’est parce que c’est un secteur également qui est très résistant aux innovations.

Dis-moi aujourd’hui comment on peut aller innover dans le secteur de la nourriture, de la boisson. Comment ça marche ? Comment on sort un truc qui casse le délire dans ces secteurs-là ?

De la pastille pour laver ses vêtements dans la machine à laver. Du dentifrice. Comment on innove ? Comment on fait de l’innovation dans ce secteur ?

Voilà, la bière, c’est de la bière. Le MrPropre, c’est du MrPropre. Le mouchoir en papier, c’est du mouchoir en papier. Le savon, le gel douche, c’est du gel douche.

On peut changer la « saveur », on peut mettre un gel douche à la coco et un gel douche à la violette. Okay. Mais tout ça, c’est déjà fait.

Donc comment on innove ?

Là où il y a des entreprises qui sont littéralement balayées parce qu’elles n’ont pas su prendre le tournant technologique, il y a ce secteur des biens de consommation courante. Où tu peux mettre de la technologie dans Coca-Cola ?

Non, c’est une recette qu’elle a depuis je ne sais plus combien d’années. 200 ans ? C’était à la base un médicament. C’était quelque chose de pharmaceutique.

Non, on ne peut pas changer ça. Okay ? Le Fanta, tout ça, c’est pareil.

Et en fait, ce qui se passe, c’est que si aujourd’hui, il y a un concurrent qui arrive, qu’est-ce qui se passe pour ces grandes marques ?

Elles vont racheter. C’est-à-dire que oui, aujourd’hui, on va peut-être avoir sur le marché brésilien 2 entrepreneurs qui vont arriver et qui vont dire : « Moi je vais lancer mon jus de fruit bio, qualité cueillie, dont l’orange a été cueillie… et ma marque, elle dit ça, elle est trop cool. Regardez ! »

Et peut-être qu’ils vont réussir à fédérer l’image de marque, un branding. Il y aura des gens qui vont consommer leurs produits.

Et dans ces cas-là, il y a un Coca-Cola qui va dire : « Hop, hop, hop ! Ton produit, je l’aime beaucoup. Il est très intéressant. Et je vois que tu commences à prendre des parts de marché, et on serait chaud pour te racheter. »

Et généralement, quand Coca-Cola fait une offre, ce n’est pas une petite offre. Ça veut dire qu’ils ont du cash, ils ont beaucoup d’argent. On l’a vu, ils ont des budgets marketing énormes, ils ont des marques très fortes. Ils ne sont pas à court de sous.

Et donc, généralement, ils vont racheter une marque qui va potentiellement prendre des parts de marchés ou va susciter de l’intérêt, tout simplement.

Donc c’est comme ça que ça se passe, tout simplement.

Et je t’ai ouvert ici quelques onglets. On peut voir les acquisitions de Coca-Cola. Alors, il n’y a pas toutes les acquisitions. Ils en ont fait beaucoup plus, mais on peut voir qu’en 2018, ils ont acheté Costa Coffee (tout ce qui est café).

On l’a vu sur leur site tout à l’heure. Ils ont acheté tout ce qui est Barq’s, tout ce qui est Minute Maid en 1960.

Et je t’en ai ouvert aussi plusieurs ici. On a Fuze Beverage qui fait tout ce qui est boissons, encore une fois, Fairlife (quelque chose à base de lait, je crois). Oui, il y a le logo de toute façon qui est assez évident. On a Costa Coffee (on l’a dit), et Glaceau qui, eux, vendent des eaux premium, si on peut dire ça comme ça.

Donc voilà, Coca-Cola, ils font des acquisitions. Et c’est pareil pour Procter & Gamble. C’est pareil pour Hormel Foods. Ils n’ont pas évidemment créé toutes ces marques de A à Z. il y a eu tout un jeu d’acquisition qui est rentré dans la balance pour faire en sorte que Hormel Foods devienne un mastodonte de son secteur.

Pareil pour Procter & Gamble. Ils ont clairement pas créé toutes ces marques. Ils ont fait des acquisitions, et ça les a menés là où ils en sont aujourd’hui.

Qu’est-ce que je peux vous dire de plus ?

Oui, voilà ce qu’on peut dire aussi, c’est qu’ils ont tellement un gros portefeuille. Si on prend Coca-Cola par exemple, aujourd’hui, quelqu’un qui n’aime pas le thé mais qui aime le café, Coca-Cola fait la vente.

Quelqu’un qui n’aime pas, on va dire, tel jus de fruit, le jus de fruit Innocent, mais qui achète du Minute Maid. Boum ! Coca-Cola fait la vente.

C’est comme quand on part en vacances sur le bord de mer et qu’il y a 2 restaurants l’un à côté de l’autre, et on choisit. « Qu’est-ce que je vais prendre ? Est-ce que celui-ci, il est mieux ? Est-ce que celui-là il est mieux ? Là il y a plus de monde. Là, il y a moins de monde. »

Vous allez choisir mais à la fin, c’est peut-être le même propriétaire. Donc lui, il s’en fout. Il a peut-être acheté toute la promenade, et tous les restaurants, ce sont les siens.

Qu’il y ait un chinois, qu’il y ait un kebab, qu’il y ait un italien, qu’il y ait ce que vous voulez d’autre, c’est lui qui a pris tout le CA.

Donc voilà, c’est la puissance de ces groupes aussi qui peuvent satisfaire tout le monde. Parce qu’aujourd’hui, il y a différents goûts dans les consommateurs.

Et un des risques aussi chez les entreprises, c’est le changement du goût des consommateurs qui fait qu’un produit peut devenir obsolète, plus intéressant.

Personnellement, moi je suis en Champagne aujourd’hui. J’ai grandi en Champagne. Si demain, le Champagne n’est plus un produit de luxe qui intéresse le monde entier, le produit devient obsolète.

Et donc, la région va devenir pauvre. Aujourd’hui, les vignerons sont des gens plutôt aisés. Ils ont des beaux patrimoines.

Mais si demain, le Champagne n’a plus la prestance et le luxe qu’il dégage à l’international, parce qu’on se fait bouffer par autre chose, ou je ne sais quoi, on perd tout ça.

Aujourd’hui, des mastodontes comme Coca-Cola, si le jus de fruit n’est plus hype demain, on arrête de boire le jus de fruit, il y a un gros scandale sur les oranges et que c’est nul de boire du jus d’orange (ça parait fou mais on imagine), ils ont tellement d’autres choses.

Ils ont des eaux, ils ont des sodas, ils ont tout qu’il n’y a pas de soucis là-dessus. Okay ?

Egalement, quelque chose qui a impacté beaucoup d’entreprises, c’est la fin du retail, pour ce qui est e-commerce internet.

Aujourd’hui, voilà, même si tu te fais livrer tes courses par ton Leclerc Drive ou je ne sais qui, ça restera du Coca-Cola dans ton sac. Ça restera de l’eau, ça restera du Head&Shoulders pour le shampoing, ça restera potentiellement toutes ces marques en fait, donc encore une fois toutes ces entreprises.

Donc c’est pour ça aussi qu’elles sont si fortes. C’est qu’elles ont très bien résisté à toute cette transformation technologique de l’internet et de l’e-commerce puisque comment tu veux casser une boite comme ça qui vend des jus d’orange, des shampoings ou du dentifrice avec internet ?

Tu ne peux pas. Au pire, les gens vont se faire livrer via internet. Ils vont commander sur internet et ils n’iront plus en boutique, mais c’est la personne qui détient le supermarché etc qui va avoir des problèmes de trafic et de conversion derrière.

Mais Coca-Cola va toujours vendre ses stocks, et puis les gens vont toujours au supermarché. Donc ça, ça n’a pas été détruit (même si le mot est un peu fort), n’a pas été vraiment fortement impacté par l’e-commerce.

Okay ?

Et puis également, il y a de plus en plus de personnes sur terre. Toutes ces entreprises là n’ont aucun souci à se faire, puisqu’elles vendent des produits de nécessité.

Donc si on est de plus en plus sur terre, évidemment qu’elles vont faire plus de chiffres d’affaires, plus de bénéfices, plus de marges. Et donc le dividende a toutes les raisons de continuer d’augmenter.

Donc voilà ce que j’avais à te dire. Je pense que je t’ai à peu près tout dit sur mes petites notes que j’ai ici.

Dis-moi ce que tu en as pensé dans les commentaires ci-dessous. Ça me ferait très plaisir.

Dis-moi ton secteur préféré. Moi, c’est celui que j’aime le plus, parce que c’est celui qui résiste le plus aux récessions et qu’il a le plus d’augmentations du dividende. C’est très factuel.

Il y a des secteurs sur lesquels j’ai plus d’affinités, on va dire, sentimentales. C’est vrai que celui de la santé, j’aime beaucoup d’un point de vue sentimental.

Mais dis-moi celui que tu aimes le plus dans les commentaires ci-dessous.

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Lis bien la barre de description également. Tu as beaucoup de ressources qui peuvent aujourd’hui t’aider à investir de façon efficace, notamment mon livre de 704 pages, comme je te l’ai évoqué dans cette vidéo.

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Chaque mois j’investis, et je te montre dans quoi j’investis. C’est d’ici que sort ce graphique où tu peux voir la répartition de mon portefeuille secteur par secteur, ligne par ligne.

Bref, il y a également mon séminaire présentiel où je me ferais un plaisir de te rencontrer. Tu peux aller sur mon site Clubmillionnaire.fr. Tu retrouveras tout ça.

Ma connexion n’est pas au poil on dirait en ce moment. Donc c’est pour ça que ça charge doucement, mais tu retrouveras tout sur mon site Clubmillionnaire.fr.

Je te remercie d’avoir regardé cette vidéo, et je te dis ciao ciao !

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