Interview de Johan, 27 ans, employé en hôtellerie de luxe et investisseur en bourse

On retrouve dans cette vidéo Johan, employé en hôtellerie de luxe mais aussi investisseur en bourse dans les actions à dividendes.

J’ai préparé pour Johan une paire de questions et nous allons pouvoir échanger ensemble au sujet des actions à dividendes dans cette interview.

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Interview de Johan, 27 ans, employé en hôtellerie de luxe et investisseur en bourse

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Retranscription de la vidéo :

Raphaël : Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo. On est aujourd’hui ici en direct de Paris. Je suis accompagné d’un invité qui va partager avec vous son parcours. Johan, comment tu vas ?

Johan : Ça va. Et toi ?

Raphaël : La forme. Je te dis bonjour. Présente-toi. Dis-nous qui tu es, qu’est-ce que tu fais dans la vie, d’où tu viens, ton petit parcours d’investisseur qu’on ait un petit peu de la viande pour voir qui tu es.

Johan : Ça va être très court. Je vais faire ça bref. 27 ans. Je suis sur Paris depuis 5 ans.

Raphaël : Oui.

Johan : Professionnellement, du coup, je suis en hôtellerie de luxe.

Raphaël : Okay.

Johan : J’ai fait un parcours plutôt basique sur l’hôtellerie-restauration.

Raphaël : Oui.

Johan : Je viens de Lyon à l’origine. J’ai pas mal été dans le sud pour faire quelques stages sur Paris en restauration, et je suis vite parti dans le monde du luxe.

Raphaël : Okay. Sur Paris ?

Johan : Sur Paris.

Raphaël : Okay. Très bien. Niveau investissement, à quoi tu as touché ?

Johan : Pas mal de choses, mais depuis très peu de temps.

Raphaël : Okay. C’est tout nouveau. Tu as quel âge là ?

Johan : 27 ans. Je vais me considérer comme un investisseur débutant encore.

Raphaël : Oui.

Johan : J’ai commencé vraiment à m’intéresser au domaine à partir du Covid.

Raphaël : Donc il y a quoi, il y a 2 ans ?

Johan : Moins de 3 ans.

Raphaël : Moins de 3 ans, oui.

Johan : Ça m’intéressait mais de loin. Je mettais ça de côté. Je regardais vite fait. Mais je me suis vraiment plongé dedans, j’ai mis du temps dedans, je me suis un petit peu formé sur des domaines que je ne connaissais pas du tout à partir du Covid.

Raphaël : Un peu comme tout le monde, j’allais dire, quand tout le monde est resté chez soi…

Johan : Exactement.

Raphaël : Avec rien à faire.

Johan : Ouais. Moi, j’ai un travail qui m’a déconnecté du monde professionnel pendant 1 an, et après, j’ai travaillé un petit peu de nuit, mais j’ai quand même beaucoup beaucoup de temps à revendre, donc…

Raphaël : Oui.

Johan : Donc j’en ai profité.

Raphaël : Parce que je suppose que pendant le Covid, l’hôtellerie de luxe, ça tournait encore un peu mais c’était extrêmement réduit.

Johan : Ça tournait mais c’était réduit oui. Comme tu dis, il y avait très peu de clients, donc j’étais de nuit, et c’était assez calme, j’avais du temps.

Raphaël : Oui, j’imagine, okay. Donc tu as creusé un peu tout ça. Qu’est-ce que tu as déjà commencé à implémenter un peu sur les 3 dernières années ? Tu as touché à quoi ? Qu’est-ce que tu as fait ?

Johan : J’ai perdu – enfin je n’ai pas perdu, mais j’ai commencé par un domaine qui est totalement différent de ce que beaucoup sur la chaîne, je pense, n’ont pas trop touché. C’est le pari en ligne.

Raphaël : Okay.

Johan : Pari plutôt côté professionnel. Donc j’essayais avec des longues formations.

Raphaël : Okay. Sur du foot ou sur…

Johan : Plutôt foot, foot et basket. Un petit peu de tennis, mais je me concentrais avec des stratégies bien bien spécifiques, avec une bankroll bien spécifique.

Raphaël : Oui.

Johan : Et je me suis investi professionnellement. Je voyais ça pas comme un amusement, mais comme…

Raphaël : Oui, comme un investissement et la volonté première, pas de t’amuser mais de gagner de l’argent.

Johan : Exactement.

Raphaël : Okay.

Johan : Il y a beaucoup de personnes en ligne qui font des formations aussi sur ce sujet, et c’est comme ça que je t’ai connu d’ailleurs. On y reviendra un petit peu plus tard.

Raphaël : Okay.

Johan : Mais du coup sur des brokers étrangers avec des outils qui sont payants chers à l’année, mais qui sont loin d’être inutiles.

Raphaël : Oui.

Johan : Et j’ai commencé comme ça, faire une petite bankroll sur 9 mois, fin de saison du coup, de Covid. C’était un peu aussi complexe par rapport aux paris, les algorithmes qui changeaient beaucoup. Et j’ai gagné de l’argent. Pas beaucoup mais je suis parti avec une petite bankroll et du 7-8% sur la fin de saison.

Raphaël : Okay. Ça, c’est quelque chose que tu fais encore aujourd’hui ou tu as arrêté ?

Johan : J’ai arrêté.

Raphaël : Okay.

Johan : J’ai arrêté. C’était trop chronophage pour moi.

Raphaël : Okay.

Johan : Ça me prenait trop de temps, et je pouvais me le permettre quand je ne travaillais pas, mais…

Raphaël : Et tu as gagné un peu d’argent avec ça ?

Johan : J’ai gagné un peu d’argent. Je voulais retenter la saison d’après pendant les vacances, et je n’ai pas retrouvé la même motivation.

Raphaël : Tu as arrêté.

Johan : J’ai arreté.

Raphaël : Okay, okay. Après ça, qu’est-ce que tu as fait ?

Johan : Après ça, qu’est-ce que j’ai fait ? Du coup, j’ai découvert d’autres personnes qui prônaient leurs méthodes sur d’autres domaines d’investissement.

Raphaël : Okay.

Johan : Et je t’ai rencontré via le contact de Clément qui faisait donc des paris sportifs en ligne.

Raphaël : Oui.

Johan : Et après, moi je suis parti vite dans la crypto.

Raphaël : Okay. Qu’est-ce que tu as fait en cryptos ?

Johan : En crypto, j’ai commencé comme tout le monde à acheter pour essayer de revendre.

Raphaël : Spéculation pure et dure ?

Johan : Spéculation pure et dure.

Raphaël : Okay.

Johan : Ça a duré un certain temps jusqu’au moment où tu gagnes un petit peu puis tu perds très vite ce que tu as gagné. Donc tu perds ton temps également et tu te remets un peu en question. Tu dis : « Est-ce qu’il y a vraiment de l’argent à faire dans ce domaine ou pas ? » Et puis, tu creuses, tu creuses, tu creuses. Et en fait, il y a vraiment des choses très intéressantes. J’ai rencontré des personnes qui en vivent surtout sur de la levée de fonds d’investissements de projets matures et porteurs et qui ont potentiellement quelque chose à faire, soit en multiples pour ce qui est des gains si on ne voit que ça et surtout au niveau technologie et au niveau de l’industrie sur lequel ils sont.  

Raphaël : Donc tu as aussi bien fait du trading spéculatif sur des cryptos, et tu as aussi fait des levées de fonds dans la crypto. C’est ça ? Tu as fait les deux ?

Johan : Exactement. J’ai fait du trading spéculatif au tout début, et puis j’ai vite mis ça de côté. J’ai essayé de creuser un petit peu plus loin, savoir ce qu’il y avait vraiment à faire dans le domaine, et après, je me suis orienté sur des stratégies aussi qui prenaient un petit peu moins de temps.

Raphaël : Okay.

Johan : Et plus professionnel, j’aime bien mettre mon côté un peu rigoureux du travail que je fais : une méthode, des tableaux etc. Et j’ai rencontré des personnes qui étaient dans la même vision que moi.

Raphaël : Okay.

Johan : Donc on a consacré un petit groupe d’investisseurs et on avait plusieurs langues à notre actif dans les associés avec lesquels j’étais. Donc on s’est mis sur le marché un peu international. Et de tous les timezones, on va dire, on avait des rendez-vous tous les jours avec des CEO de tel ou tel projet.

Raphaël : Okay.

Johan : Des levées de fonds.

Raphaël : C’est vrai qu’il y en a eu une tonne à ce moment-là. Il y en a encore une tonne aujourd’hui.

Johan : Il y en a beaucoup moins. Mais c’est vrai qu’à un moment, c’était la foule.

Raphaël : Tout le monde veut lancer une start-up, Metaverse, blockchain…

Johan : Tu rencontrais quelqu’un qui te fait rencontrer quelqu’un etc. Donc ça n’arrête pas.

Raphaël : Oui, ça ne s’arrête jamais en effet. Le capital est souvent la chose qui te freine. Okay. Donc tu as fait les paris sportifs, cryptos, blockchain, levées de fonds. Autre chose ou pas ?

Johan : Bourse.

Raphaël : Bourse. Okay.

Johan : Je t’ai connu du coup via Clément. Je n’ai pas pris la formation. Mais par contre, j’ai pris le Club Dividendes. C’est ça ?

Raphaël : Oui.

Johan : Que tu as arrêté maintenant, il me semble ?

Raphaël : Du tout. Du tout. Du tout.

Johan : Je veux dire que tu as arrêté en achat seul ?

Raphaël : Non, non. Ça existe toujours. Il n’y a aucun souci, rassurez-vous, ça existe encore.

Johan : Tant mieux pour nous. Donc j’ai commencé par ça, donc je n’ai pas pris la formation.

Raphaël : Oui.

Johan : Et une fois l’année écoulée, on s’est rencontrés il y a 6 mois, et puis j’ai pris la formation du coup.

Raphaël : Okay. Donc tu as commencé à acheter tes premières actions en bourse ?

Johan : Il y a un an et demi, je dirais. Un petit peu moins de 2 ans.

Raphaël : Okay. C’est là-dessus qu’on va creuser un petit peu ensemble dans cette vidéo sur les actions à dividendes. Si on résume, tu as touché aux paris sportifs, cryptos. Tu as touché à l’immobilier ou pas encore ?

Johan : Pas encore.

Raphaël : Pas encore ?

Johan : C’est mon objectif 2023.

Raphaël : Okay, cette année, oui.

Johan : Que ça soit locatif, mais surtout sur une niche aussi. J’aimerais bien me lancer dans l’investissement de parking.

Raphaël : Parking. Okay.

Johan : En banlieue parisienne.

Raphaël : Banlieue parisienne, okay. On en parlera plus tard, 2023 quand ce sera fait. Et start-ups aussi, il me semble que tu as un peu touché à ça.

Johan : Start-ups, j’ai touché aussi.

Raphaël : Donc c’est cool. Tu as déjà diversifié dans pas mal de classes d’actifs, expériences au niveau de l’investissement. C’est top, top top !

Johan : Petit à petit.

Raphaël : Oui, mais il y en a plein qui ont ton âge et qui n’ont pas fait le 10ème de ce que tu as fait, et ça, c’est génial.

Johan : C’est vrai que je vais parfois un peu vite, mais par exemple, tu vois là, j’ai calmé un peu la crypto.

Raphaël : Oui.

Johan : Et mon investissement crypto était beaucoup trop supérieur par rapport à ce que je mettais en bourse et autres…

Raphaël : Au niveau des montants, oui.

Johan : Exactement.

Raphaël : Après, pas de regrets, c’est une expérience comme une autre.

Johan : Exactement.

Raphaël : Tu apprends énormément de choses en process et en faisant et en allant vite aussi, tu vois. Puis tu apprends. Donc pas de regrets, je pense. Okay, bon, très belle présentation. On va creuser si ça te va un petit peu dans tout ce qui est actions à dividendes. Je pense que les gens ont envie de connaître un peu ton parcours sur comment tu as amené les choses simplement. Ma première question, ça va être pourquoi les actions à dividendes ? Parce que c’est vrai que quand on parle de marchés financiers, on peut penser à trading, on peut penser à Forex, on peut penser à trackers, on peut penser à pas mal d’autres stratégies, et souvent tout sauf les actions à dividendes. Alors, comment tu as connu et pourquoi tu as choisi celles-ci ?

Johan : Comment j’ai connu ? Par hasard, je dirais. Je ne connaissais pas.

Raphaël : Ouais.

Johan : Je n’ai pas eu de grosse éducation financière, que ça soit par mes proches ou par mon éducation depuis petit. Pourquoi j’ai choisi ça ? Tout simplement, parce que c’était à l’opposé de comment je voyais l’investissement à mes débuts. Je voyais l’investissement très court terme. Je n’arrivais pas à me projeter sur le long terme.

Raphaël : Pour toi avant, c’était en mode « on fait un coup » ?

Johan : Oui, on met un billet sur un investissement en moins d’un an, 2 ans.

Raphaël : Rapidos. Oui.

Johan : Et du coup, en creusant un petit peu la stratégie des dividendes, c’était vraiment à l’opposé de ce que je pensais et c’est ce qui m’a plu pour justement diversifier au maximum et avoir un investissement beaucoup plus long terme, et beaucoup plus – je ne parle pas de sécurité – mais beaucoup plus cohérent.

Raphaël : Ouais. Okay.

Johan : Par rapport au montant aussi, j’ai fait plein de plateformes en ligne avec des montants mirobolants. Ça marchait 2-3 mois, après ça stoppe.

Raphaël : Tu veux dire tout ce qui est à propos de trading, les promesses de rentabilité qui font rêver.

Johan : Oui, voilà. Et j’ai voulu remonter sur quelque chose de…

Raphaël : Il n’y a que ça. Ne faites pas ça. Enfin, tu as conclu aussi qu’à la fin, il n’y a pas de magie.

Johan : C’est ça.

Raphaël : On ne peut pas faire des performances de malade en quelques…

Johan : On gagne énormément, on perd beaucoup plus, et finalement, on se dit…

Raphaël : De toute façon, dès que c’est trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai. Si on vous dit : « Mets de l’argent. Tu n’as rien à faire. Il y a un trader pro derrière qui s’occupe et tu peux gagner 15% par mois, donc 180% par an ou voire plus ». Il y en a qui n’ont peur de rien. Il n’y a pas de magie. Normalement, si on fait les maths, tu serais millionnaire très rapidement sans avoir travaillé.

Johan : On ne va avoir que des millionnaires.

Raphaël : C’est clair, c’est clair. Okay. Donc cette strat’, elle t’a bien plue. Est-ce que ça te faisait peur, ce monde, de loin avant de mettre le pied dedans, avant d’acheter tes premières actions ?

Johan : Clairement.

Raphaël : C’est vrai ? Beaucoup ?

Johan : Peur. En fait, ce n’est pas peur. C’est juste de la méconnaissance.

Raphaël : Ouais. Du coup, ça fait peur.

Johan : Ouais, tu vois des films, enfin sur la bourse, sur le trading. Surtout qu’on parle beaucoup de trading quand même dans les médias etc. et puis après, quand tu creuses un petit peu, tu te dis qu’il y a comme dans tous les domaines, plusieurs branches, et il faut savoir aussi aller vers celle qui te convient le mieux.

Raphaël : C’est vrai que si tu regardes tous les films autour des marchés financiers et de la bourse connus, tu as une image de « un peu véreuse, un peu risquée, un peu drogue, un peu putes, un peu… »

Johan : Un peu yacht.

Raphaël : Un peu yacht. Un peu bizarre.

Johan : C’est ça. Et puis surtout un peu dangereuse.

Raphaël : Dangereuse.

Johan : Pour la santé mentale, et …

Raphaël : Addictive.

Johan : Exactement.

Raphaël : Pas mal de côté malsain, c’est vrai. Alors qu’au final, la stratégie des actions à dividendes, je pense que tu es assez d’accord pour dire qu’il n’y a pas plus pépère comme approche. On dit « bon père de famille ».

Johan : Exactement.

Raphaël : C’est vraiment doucement mais sûrement. Est-ce que tu estimes prendre des gros risques, toi, quand tu as investi dans les actions à dividendes ? Ou vraiment tu as le sentiment que ton risque, il est maîtrisé ?

Johan : Mon risque, il est totalement maîtrisé, surtout à l’heure d’aujourd’hui. En fait, je ne le vois même plus en tant qu’investissement, c’est devenu même ma routine. C’est bien sûr un investissement, mais vraiment, tous les mois, je sais que c’est quelque chose que j’attends, et je le fais machinalement. Il n’y a pas de…

Raphaël : Ouais, tu ne te poses même plus de questions.

Johan : Oui.

Raphaël : Et ton rythme, c’est quoi ? C’est une fois par mois ?

Johan : Une fois par mois.

Raphaël : Tu envoies ton argent ? Tu investis ?

Johan : Une fois par mois, en début de mois, souvent, et sur le long terme. Donc vision très long terme maintenant.

Raphaël : C’est-à-dire que pour toi, vision très long terme ? Puisque là, c’est 2 ans, 5 ans, 10 ans, 50 ans, jusqu’à la mort ?

Johan : Vision long terme, je me situe sur 20 ans.

Raphaël : 20 ans ? Okay.

Johan : C’est une vision long terme pour avoir un beau portefeuille, après…

Raphaël : Okay. Et dans 20 ans, qu’est-ce qui se passe alors ? Tu revends tout et tu profites ? Yolo, les yachts et les supercars ?

Johan : Je ne sais pas encore. Je ne te cache pas que je n’ai pas encore réfléchi. Pour le moment, j’ai envie de faire grandir le patrimoine, pas que côté bourse, du coup, mais faire quelque chose d’équilibré, puis après, j’ai envie d’en profiter aussi, de vivre, ce qui est normal. C’est vrai que la bourse, ça prend du temps.

Raphaël : Oui.

Johan : Et il faut être patient je pense.

Raphaël : Ouais, c’est vrai que c’est quelque chose à avoir en tête. C’est vrai qu’une des objections qu’on reçoit souvent en tant qu’investisseurs en dividendes – peut-être que tu l’as reçue de la part de certains de tes amis en mode « Ouais, c’est cool les dividendes mais tu seras millionnaire quand tu seras mort ».

Johan : Ouais.

Raphaël : Comme ça.

Johan : Ils disaient : « Pour gagner 2€, ça va ».

Raphaël : Oui. Voilà. Si c’est pour gagner 2€, ça ne sert à rien. Mais c’est vrai. En fait, il y a une part de vérité, de te dire que tu es passé par là. Tes premiers dividendes, ça devrait être quelques centimes.

Johan : Exactement.

Raphaël : Des dizaines de centimes. Tu t’es dit : « Bon, je vais m’acheter un Pimousse à la boulangerie. Je n’ai plus 8 ans. Ça ne m’intéresse pas. Concrètement, est-ce que je ne fais peut-être pas une connerie ? Est-ce que c’est la bonne stratégie ? »

Johan : Oui, est-ce que je ne me perds pas ? Je ne perds pas mon temps ?

Raphaël : Voilà. C’est l’objection que tu as eue, je suppose ?

Johan : Oui. Je les ai eues, c’est vrai, surtout au tout début quand tu ne connais vraiment pas le procédé. Tu vois, tu prends tes premières actions. Tu attends. Il n’y a rien. Il se passe au bout d’un mois.

Raphaël : C’est vrai.

Johan : Tu dis : « Bon, allez, on va voir. Et puis là, tu commences à voir comment ça fonctionne. Tu reçois tes premiers dividendes.

Raphaël : C’est une stratégie qui est chiante. C’est-à-dire que tu n’es pas actif, mais dans la tête des gens, ce n’est pas marrant. Il y a quand même beaucoup de gens qui aiment justement le trading pour ce côté un petit peu actif.  Tu fais des choses.

Johan : C’est vrai ce que tu dis.

Raphaël : Et nous, c’est l’inverse.

Johan : En fait, c’est ce que je recherchais après coup vu que le travail a aussi repris, donc…

Raphaël : Ouais, tu avais forcément moins de temps.

Johan : Et ça qui m’a beaucoup plu, et je pense que c’est ce qui me plait dans cette stratégie, c’est que je ne perds pas beaucoup de temps.

Raphaël : Exactement. Ça demande du temps, mais l’avantage en face aussi, c’est que tu as facilement du temps pour la vision long terme, je veux dire, mais l’avantage, c’est que chaque mois, tu y passes combien de temps ?

Johan : 30 minutes.

Raphaël : 30 minutes pour tout faire ? Ouais.

Johan : 30 minutes. Après, je ne recherche pas, je poursuis aussi par rapport à ton club etc.

Raphaël : Oui.

Johan : Mais le temps d’exécuter, et de faire mes tableaux etc., en 30 minutes…

Raphaël : Mettre à jour ton tableur…

Johan : Des fois il faut un petit peu plus, mais bon, c’est très…

Raphaël : A l’échelle d’un mois, c’est ridicule, je veux dire. Si tu n’es pas prêt à mettre au moins une heure par mois – on ne parle pas de par jour – pour tes investissements et ton patrimoine, arrête de regarder cette vidéo. Clairement. Est-ce que tu estimes avoir fait une erreur jusqu’à présent dans tes investissements en bourse particulièrement ?

Johan : J’estime ne pas avoir fait d’erreur en bourse. J’en ai fait dans d’autres domaines, mais en bourse, non.

Raphaël : Pour l’instant, tout roule comme tu souhaites ?

Johan : Tout roule. C’est assez récent encore.

Raphaël : Oui.

Johan : Mais justement, petit à petit, je m’y investis beaucoup plus.

Raphaël : Okay. Okay, okay. Top. Entrons un peu dans le vif du sujet. Sur quel marché, toi, tu investis ?

Johan : Sur plusieurs marchés, sur plusieurs secteurs.

Raphaël : Ouais.

Johan : Après, je reste très concentré sur l’industriel et les biens de consommation courante.

Raphaël : Niveau secteur. Okay.

Johan : Oui. Et un peu la santé aussi. C’est ce qui représente les trois quarts je pense de mon portefeuille.

Raphaël : Juste la santé ?

Johan : Non, non.

Raphaël : Les 3 secteurs que tu viens d’évoquer. Okay.

Johan : Je me concentre sur 4 à 5 secteurs.

Raphaël : Okay. En bourse, on sait qu’il y a 11 secteurs, est-ce que tu comptes à terme diversifier sur tous les secteurs ou pour l’instant, tu as vraiment des secteurs de prédilection et tu as juste envie d’aller sur ceux-ci ?

Johan : Ceux-là, c’est plutôt mes secteurs de prédilection. Après, je suis diversifié sur plusieurs tout de même, mais c’est des petits montants donc ça ne représente pas grand-chose sur mon portefeuille.

Raphaël : Mais qu’est-ce qui fait que ce sont tes secteurs de prédilection : la santé, l’industriel et les biens de consommation… courante ou cyclique ? Est-ce qu’il y a une raison ou c’est juste…

Johan : Il n’y a pas de raison particulière. C’est des entreprises que j’ai appris à creuser, on va dire.

Raphaël : Okay.

Johan : J’ai peut-être moins pris de temps aussi sur d’autres secteurs

Raphaël : Okay. Donc tu as des entreprises un petit peu « chouchou », c’est ça ?

Johan : Oui.

Raphaël : Ouais, okay. On ne va pas te demander les noms. C’est secret.

Johan : Tu sais, il y en a plusieurs qui sont beaucoup plus représentés, et je sais que je suis un peu trop exposé. Mais sur le long terme, justement, je vais essayer de prendre un petit peu plus de temps dans le mois pour essayer de creuser un petit peu plus en profondeur sur d’autres secteurs.

Raphaël : Après, ces 3 secteurs, ils sont très bons : industriel, consommation courante et santé. Ça a été prouvé encore une fois que ça traverse très bien les récessions. La santé ou consommation courante (c’est tout ce qui est bouffe, savons, gels douche, nettoyants de la maison), crise ou pas crise…

Johan : Oui, surtout là en ces temps de crise, c’est vrai que ça perdure.

Raphaël : Et vis-à-vis de tes dividendes, tu es quasiment certain de toujours les percevoir en fait. Il n’y a pas de raison que ce soit coupé, ce genre de secteur. Ça n’arrive que très très peu. Okay. Mais la question de base, c’était c’était : Quel pays aussi ?

Johan : US.

Raphaël : 100% ou un peu…

Johan : Canada.

Raphaël : Okay.

Johan : Canada mais US 99%.

Raphaël : Okay. Et comment ça se fait parce qu’on est quand même Français ? La France n’est pas dans le portefeuille ?

Johan : Non, ce n’est pas dans le portefeuille. Pas encore.

Raphaël : Tu as envie ?

Johan : Pourquoi pas ? Mais pour le moment, je me concentre, on va dire sur plusieurs objectifs.

Raphaël : Okay.

Johan : Une fois que j’aurais atteint mes objectifs sur d’autres secteurs aussi, peut-être pour un PEA, je l’ai ouvert là…

Raphaël : Diversifier ? Ouais.

Johan : Mais ce n’est pas construit encore.

Raphaël : Okay, tant que j’y pense, tes courtiers, c’est quoi, du coup pour PEA et pour compte-titres ?

Johan : PEA, je suis sur Boursorama.

Raphaël : Okay.

Johan : Et compte-titres, je suis sur DeGiro.

Raphaël : Okay. Donc en tout cas, très bon réflexe d’ouvrir le PEA le plus tôt possible, même si on n’est pas prêt d’investir tout de suite. Peut-être que tu peux nous dire pourquoi ?

Johan : Il y a une histoire de fiscalité au bout de 7 ans.

Raphaël : C’est même 5 ans, ça a été réduit oui.

Johan : Voilà, ça aussi je l’ai appris sur diverses formations, diverses vidéos, et je l’ai fait directement.

Raphaël : Donc voilà les gars, si vous voulez ouvrir un PEA tout de suite, ça ne coûte rien, c’est gratuit.

Johan : Oui, ça prend 5 minutes.

Raphaël : Oui, ça va vraiment très vite. Et le compteur fiscal va commencer à tourner pour atteindre les 5 ans, la maturité. Et au moment où vous allez vous y intéresser, peut-être que la fiscalité sera à zéro. Donc ça, c’est cool. Combien tu investis chaque mois ? Est-ce que tu peux nous partager cette information ou c’est confidentiel ?

Johan : Non. J’ai commencé très peu. J’ai commencé sur les 5 premiers mois sur du 300€-400€ qui étaient déjà une somme considérable.

Raphaël : Je veux dire, pour beaucoup de personnes, c’est déjà beaucoup d’argent.

Johan : Mais je veux dire très peu dans le sens où j’ai vraiment mis l’objectif que je n’irais pas plus loin, et que je le prenais sur mon investissement crypto.

Raphaël : Okay.

Johan : Donc ça n’a pas changé grand-chose, vu que j’investissais beaucoup plus en crypto et j’ai diversifié avec la bourse.

Raphaël : Tu as équilibré en fait ton capital.

Johan : Exactement.

Raphaël : Oui.

Johan : Là, à l’heure d’aujourd’hui, je suis monté un petit peu, et je me situe aux alentours des 700-800€ par mois.

Raphaël : C’est bien.

Johan : Oui. C’est très bien. Puis je compte petit à petit augmenter, mais pour le moment, ça va être une fourchette.

Raphaël : Okay. 700-800€ par mois, ça peut faire valoir beaucoup en moins de…

Johan : Bien sûr.

Raphaël : Putain, moi je n’arrive pas à épargner ça par mois. Quelqu’un qui avait mis 500€ par mois, c’est 50% d’épargne. Il se dit : « Moi, je ne peux pas faire ça. » Est-ce que c’est le minimum qu’on doit investir selon toi en bourse, ou est-ce qu’on peut commencer avec moins ?

Johan : Je pense qu’il faut commencer le plus tôt possible si on espère durer, et on peut bien entendu commencer avec moins.

Raphaël : Ouais, tu diras combien toi, le minimum ?

Johan : Du coup, je prônais un petit peu les bons conseils et ta formation à des proches. Et j’ai un proche qui a commencé entre 50 et 100.

Raphaël : Ouais, c’est ça qui est génial ça en fait.

Johan : Et là, il s’est fixé sur 100. Il essaie en tout cas. Mais voilà, des fois 80, des fois…

Raphaël : Mieux vaut faire que ne pas faire.

Johan : Exactement.

Raphaël : Exactement ce que je dis tout le temps. Moi je dis souvent : 100€ c’est quand même bien en minimum, parce qu’après, il y a quand même les frais à contrebalancer.

Johan : Ouais.

Raphaël : Mais si tu veux faire 80€ en fait c’est génial, parce que les gens ne se rendent pas compte que le temps que tu vas gagner à avoir commencé plus tôt, ça vaut largement ces 20€, ces 30€.

Johan : Exactement.

Raphaël : Même le frais de passage d’ordre que tu as passé. Donc ouais, génial. Et puis une action, ça peut coûter aussi peu : 30€, 40€.

Johan : J’étais vraiment surpris d’ailleurs quand tu m’as posé la question tout à l’heure.

Raphaël : Ouais.

Johan : Mais au début, je me disais : « Mais une action, ça doit valoir 300-400€.

Raphaël : Super cher. Ah oui ?

Johan : Je voyais Apple. Je voyais des trucs qui étaient…

Raphaël : Oui.

Johan : Je me disais : « Ce n’était pas pour moi. » Je ne vais pas acheter une action… Non, tout est jouable.

Raphaël : C’est vrai qu’il y a des actions à tous les prix. Il y en même à 1$, 2$, 5$. Warren Buffett, je crois que c’est 500.000$ l’action. Donc il y a tous les prix. Il y a tous les prix. Okay. Qu’est-ce que tu fais de tes dividendes aujourd’hui ? Tu les sors un petit peu ou… ?

Johan : Non. Je ne sors rien du tout. Je réinvestis la totalité.

Raphaël : 100% ? Jusqu’à un moment où peut-être…

Johan : Jusqu’à un moment où peut-être je me satisferai du niveau de dividendes reçus, et j’en profiterai pour compléter mon niveau de vie.

Raphaël : Mais pour l’instant, ce n’est pas du tout le but. Tu investis massivement…

Johan : Pour le moment.

Raphaël : Dans de nouvelles actions qui reversent de nouveaux dividendes etc. On fait tourner la fameuse boule de neige. Il y a 11 secteurs, combien de lignes tu as aujourd’hui en portefeuille ?

Johan : J’ai 9 lignes.

Raphaël : 9 lignes, okay. Je pense que tu vas en rajouter quelques-unes avec le temps ?

Johan : C’est possible. Je vais aussi peut-être m’en séparer de une ou deux.

Raphaël : Okay.

Johan : J’ai des erreurs de débutant qui est allé trop vite.

Raphaël : Okay. Dis-moi-en un peu plus. Justement, tu fais beaucoup d’arbitrage de base, ou tout simplement tu te dis : « Ces valeurs-là, je les ai achetées trop rapidement au début » ?

Johan : Exactement. Je n’ai pas fait d’arbitrage, jamais encore. Mais j’ai pris des valeurs sans étudier. Je ne te cache pas.

Raphaël : Qu’est-ce qui t’a fait les choisir ?

Johan : Le secteur justement.

Raphaël : Okay.

Johan : Pour diversifier justement dans un secteur différent alors que je n’ai pas assez étudié les choses et ce ne sont pas des entreprises qui versent des dividendes régulièrement et qui ont été régulières sur une longue période.

Raphaël : Donc là, ils ont déjà potentiellement coupé le dividende, baissé ?

Johan : Pas encore mais…

Raphaël : Pas encore mais tu sens que ça peut arriver ?

Johan : Ouais. C’est irrégulier.

Raphaël : Donc c’est irrégulier, du coup, ça ne te plaît pas en tant qu’investisseur.

Johan : Exactement. Ça ne ressemble pas à la stratégie de base. Du coup, c’est…

Raphaël : Oui, la stratégie de base, c’est d’avoir des dividendes croissants et réguliers d’année en année, et non pas des sortes de montagnes russes dans ce sens.

Johan : Exactement, oui.

Raphaël : Okay. Donc celles-là, tu vas les supprimer. Erreurs de parcours, erreurs de jeunesse, on peut dire ?

Johan : Après, ouais, ce n’est pas des gros montants. Ça ne représente pas grand-chose. Je ne suis pas pressé non plus. Pour le moment, je me concentre sur le reste.

Raphaël : Okay. Mais sinon, de base, tu n’as pas forcément prévu de faire de l’arbitrage ou quoi que ce soit ?

Johan : Non.

Raphaël : Okay. Alors, changeons de sujet. Une question de plus philosophique pour toi. Là, on est vraiment trop Noël-Nouvel An, à l’heure où on fait cette vidéo. Donc 2023 est déjà là. On parle beaucoup pour 2023 de crises, de récessions, comme quoi ça va être quasiment inévitables, un peu comme tous les ans, que les bénéfices d’entreprises vont…

Johan : Les médias qui…

Raphaël : Voilà.

Johan : Qui en rajoutent beaucoup.

Raphaël : Exactement.

Johan : Sur la crypto, ça a déjà commencé très fort, sur tout en fait.

Raphaël : Globalement, d’un point de vue macro-économique, ça n’arrête pas. On nous dit que les bénéfices qui étaient jusqu’à présent record, les entreprises avec des dividendes encore record en France, en Europe, même aux Etats-Unis. On nous dit que tout ça, c’est fini, que voilà, la fête est finie. Il n’y aura plus de dividendes, ou presque. Qu’est-ce que tu en penses ? Est-ce que vraiment pour toi, ça te fait peur ou est-ce que tu te sens plutôt serein ?

Johan : C’est une période. Après, il y en aura et il y en aura encore, je pense. Il y en aura encore potentiellement des dizaines, peut-être dans ma carrière d’investisseur.

Raphaël: Ouais.

Johan : Non, ça ne me fait pas peur. Après, c’est vrai, je comprends quelqu’un qui ne s’est pas encore lancé dans ce genre de contexte, c’est compliqué. Mais je pense qu’il ne faut pas le prendre en considération à la lettre. Il faut aussi se mettre un petit peu ça de côté. De mon point de vue, l’essentiel, c’est de commencer. C’est d’agir peu importe le contexte en fait. Et c’est peut-être même l’une des meilleures périodes.

Raphaël : C’est ce que je voulais te demander.

Johan : Tout est à la baisse maintenant qu’on prend un petit peu de recul.

Raphaël : Ouais. Je vais te demander : « Est-ce que c’est le meilleur moment pour commencer à investir aujourd’hui, tu penses ? »

Johan : Moi, je dis oui.

Raphaël : J’aime bien, j’aime bien.

Johan : Je dis oui directement. Même moi qui ai commencé il n’y a pas si longtemps que ça.

Raphaël : Oui.

Johan : J’ai acheté plus haut.

Raphaël : Ouais.

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