Comment investir en période de récession

En tant qu’investisseur, les récessions sont inévitables. N’importe quel investisseur qui investira suffisamment longtemps y sera confronté. Mais comment réagir lorsque l’horizon économique semble sérieusement s’assombrir ?

En réalité, une récession ne veut pas dire qu’il n’est plus possible de gagner de l’argent. Par contre, une récession amène souvent son lot de pièges dans lesquels il peut être très facile de tomber : la panique, vouloir revendre, être attiré par de fausses bonnes opportunités, …

Je te partage dans cette vidéo ce que j’estime être la meilleure approche à avoir lorsqu’une récession pointe le bout de son nez.

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Comment investir en période de récession

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Retranscription de la vidéo :

Comment investir en période de récession ?

Tu ne peux pas l’éviter lorsque tu es investisseur en bourse. A un moment ou à un autre, tu vas vivre, ce qu’on appelle des crises, des récessions, des contextes inflationnistes, des chocs pétroliers, une crise économique, technologique, sanitaire, ce que tu veux.

Il y a toujours un truc qui se passera dans l’économie dans ce monde qui va directement impacter la valeur de tes actions en bourses en tout cas de façon momentanée sur le court terme, de façon potentiellement assez fort.

Je vais te partager dans cette vidéo 5 approches que j’ai justement pour me protéger au maximum, pour me « edger », comme on dit, de ce risque. Même si, tu t’en doutes, tu ne peux pas le supprimer, l’éviter à 100%. Il faut simplement bien réagir face à celui-ci. Et avoir une approche globale de son portefeuille de façon à faire en sorte que ces crises soient le moins impactantes possibles.

Donc, si tu ne me connais pas, je m’appelle Raphaël CARTENI. Moi, j’investis dans les actions à dividende, uniquement sur le marché américain depuis maintenant 7 à 8 ans. J’ai investis à peu près 550.000 € dans donc, des actions à dividendes US. Et ça me génère à peu près tous les mois 2.000 € de dividendes à 100% passif sans avoir à finalement faire quoi que ce soit au niveau de ce portefeuille.

Puisque comme son nom l’indique, ce sont des actions à dividendes. Donc, ces entreprises me versent des dividendes tous les mois. Okay ?

Alors, les 5 règles qu’on va voir ensemble sont globalement du bon sens paysan comme on peut le dire. Et, elles sont finalement adaptées que l’économie soit bonne ou pas bonne. C’est-à-dire que là on parle de comment investir, comment se protéger quand c’est une période de récession. Mais ces règles sont tout aussi valable lorsque l’économie est évidemment, à son beau fixe, se porte bien, et qu’il n’y a pas de grand grand souci particulier.

  1. Etre diversifié

La première approche que je vais avoir et que je partage vraiment à tous mes clients c’est vraiment d’être diversifié. Il y a beaucoup trop de personnes qui sont souvent surinvestis sur 1 ou 2 positions. La raison principalement c’est soit un côté un petit peu un affect sentimental. Par exemple, la personne a bossé ou bosse encore dans cette entreprise. Elle a récupéré une paire d’actions. Elle est ultra positionnée sur cette valeur parce que, en plus de ça, elle la comprend très très bien.

Donc, il y a surement des biais personnels qui font que tu as beaucoup de gens qui sont sur positionnés sur 1 ou 2 ou 3 valeurs, mais sur un petit nombre de valeur et ces valeurs représentent un trop gros pourcentage du portefeuille. Et ça, ce n’est pas terrible. C’est comme un peu les investisseurs immobiliers. Il y en a beaucoup qui ne font que de l’immobilier, qui ne jurent que par l’immobilier et qui n’ont pas d’autres actifs telles que justement de la bourse, de la crypto ou d’autres choses.

Et ça ce n’est pas bien parce que la diversification, c’est justement le meilleur rempart pour traverser n’importe quelle crise. Si tu as un petit peu de tout finalement et que tu as un secteur de l’économie que ne se porte pas bien, ce n’est pas grave, parce que tu as un autre secteur qui se portera probablement beaucoup mieux.

Par exemple, pour être très concret, si tu as un choc pétrolier et que les valeurs dans le secteur de l’énergie se cassent la gueule, ce n’est pas grave. Tu as 10 autres secteurs qui potentiellement se portent bien. Puisque dans l’économie, il faut le savoir, il y a 11 secteurs en tout : l’énergie, les biens de consommation courante, les biens de consommation cyclique, le secteur industriel, le secteur technologique, le secteur des télécommunications. Bon, je les connais tous par cœur. Je ne sais pas ce que je t’ai déjà dit ou pas déjà dit.

Mais l’idée c’est que c’est 11 secteurs et que c’est important de se diversifier dans ces 11 secteurs. Pareil, s’il y a, je ne sais pas, une crise technologique comme en 2000 et que les valeurs technologiques se cassent la tête, si tu es positionné dans les 10 autres secteurs, il n’y a pas de souci.

S’il y a une crise financière comme en 2008 et que les valeurs bancaires se cassent la gueule, ce n’est pas grave, tu as également des actions dans d’autres secteurs. Et tu as évidemment des secteurs qui sont plus défensifs comme le secteur des biens de consommation courante ou là on vend en fait de la nourriture humaine, animale, des produits d’hygiène : gels douches ou pour laver sa maison.

Donc, là, crise ou pas crise, généralement ça continue de vendre. Okay ?

Voilà, s’il y a une guerre ou que sais-je. Souvent, une guerre ça booste le secteur industriel parce qu’on produit, on produit, on produit notamment de l’armement ou des choses comme ça.

Donc, si tu es un petit peu partout, tu peux même tirer profit de certaines crises parce que généralement, quand il y a une guerre, on voit que les valeurs industrielles ont tendance à aller vers le haut. Donc, tu profites d’un évènement négatif mais encore une fois si on fait les choses de façon totalement froide, en tant qu’investisseur, notre but à nous c’est de protéger son patrimoine, notre argent et donc d’être diversifié dans différents secteurs.

Donc, moi généralement, j’aime bien dire, 20 à 30 actions, c’est bien dans les 11 secteurs de l’économie. Ce qui fait qu’avec un portefeuille avec cet équilibre-là, logiquement, tu as quand même peu de chances d’avoir de gros impacts négatifs sur la valeur de ton portefeuille.

  1. Attention au syndrome de l’objet brillant

Deuxième point, c’est en fait quelque chose, auquel il faut faire très attention en parlant de récession, c’est de ne pas être la victime de ce qu’on pourra appeler le « syndrome de l’objet brillant ». C’est-à-dire que quand il y a une récession, il y a une crise économique. La conséquence assez directe c’est une chute des cours des actions. Okay ?

Et du coup à ce moment-là, tu commences à voir apparaître sur le marché des entreprises qui t’offrent de très jolies rentabilités, 10% , 15%, 20% voire plus de rentabilité. Et là on se dit : « Waouh, je n’ai jamais vu ça, on ne m’a jamais proposé une telle rentabilité ». D’habitude, en bourse, la rentabilité sur dividende c’est entre 1% et allez 5% – 6 %. C’est quelque chose de correct dans cette fenêtre de tir là.

Et en période de crise, quand le cours des actions baisse, on commence à voir des 10%, 15%, 20%. En fait, il faut faire attention à ça parce que ces rentabilités ne sont simplement pas maintenables. Peut-être que tu vas avoir 15% de renta sur une année en question. Mais ça ne durera pas longtemps.

Donc, il faut faire très attention et à l’inverse de ça, mieux vaut se diriger vers des entreprises à l’historique plutôt bien établie, bien solide avec X années d’augmentation de dividendes 10 , 15, 20, 30, 40, 50 ans d’augmentation de dividende. Parce que là, c’est une garantie que le dividende, il est beaucoup plus solide.

Alors, oui, ces entreprises qui ont 10, 15, 20, 30, 40, 50 ans d’augmentation de dividendes ont potentiellement une rentabilité qui va être beaucoup plus faible de l’ordre de 1, 2, 3, 4, 5%.

Mais il faut se dire qu’être victime de ce syndrome de l’objet brillant et aller vers des actions qui ont 10, 15, 20% de renta, c’est se mettre un doigt dans l’œil. Et c’est, tôt ou tard et plutôt très tôt, se rendre compte qu’on a fait une grosse bêtise parce que l’action ne pourra pas continuer de verser un dividende comme ça.

Et c’est assez logique parce que si on prenait un exemple. On a une action à 100 $ qui verse un dividende de 5 $. Donc, 5 $ divisés par 100, ça fait une rentabilité de 5%. Okay ?

Maintenant, imaginons que le cours de l’action baisse de moitié. Donc, on passe de 100 $ pour passer à 50 $, donc, une chute de moins 50%. Ce qui se passe c’est qu’on a toujours un dividende de 5%. Par contre, sur un prix d’achat de l’action à 50 $.

Donc, 5 sur 50, on passe à 10% de renta. Donc, ça peut paraître alléchant. Là où l’entreprise elle proposait finalement 5% de renta quelques mois auparavant, elle en propose maintenant 10% de renta parce que son cours a baissé de moitié. Okay.

Oui, c’est intéressant, ça parait alléchant mais il faut se poser la question. Si le cours de l’entreprise baisse de moitié, de 50%, ce n’est pas anodin, ce n’est pas parce que… voilà. Il s’est passé quelque chose et il faut comprendre. Et ça cache probablement quelque chose. Parce que un cours qui baisse c’est l’offre et la demande, on est d’accord.

Mais c’est aussi le sentiment du marché et des investisseurs dans sa globalité qui estime que cette entreprise potentiellement, elle vaut plus que 50 $ pour pleins de raisons. Peut-être parce que le bilan qui était publié de l’entreprise il n’est pas bon. Peut-être parce que la dette elle a explosé. Peut-être parce que il y a eu un très très gros procès sur l’entreprise. Peut-être que il y a eu des malversations. On peut tout imaginer encore une fois.

Donc, il faut faire très attention et toujours se poser la question de pourquoi une entreprise m’offrirait un aussi gros rendement. Et pourquoi, potentiellement, le cours a baissé d’autant ? Donc, ça peut être structurel, ça peut être économique. Tout le marché a été impacté. Ça peut être purement isolé sur une entreprise. Et là, c’est souvent beaucoup plus grave.

Et il faut faire attention puisqu’en période de récession, on trouve malheureusement beaucoup de pièges comme ça. Donc, mieux vaut se tourner vers des Aristocrat Dividendes qui ont augmenté le dividende pendant au moins 25 années de suite ou des Dividend Kings qui ont augmenté le dividende pendant 50 années de suite. C’est souvent un gage de sécurité.

  1. Investir régulièrement

Le troisième point, il est très rapide, et c’est un des plus simples, pour ne pas se prendre la tête, c’est d’investir chaque semaine ou chaque mois régulièrement. Donc, vous déterminez votre fréquence. Chaque mois c’est bien. Chaque semaine c’est un peu trop rapide. On va payer trop de frais de passage d’ordre. Chaque trimestre, chaque année, ce serait trop long.

Mais le faire chaque mois, moi, c’est ce que je fais. Tous les 15 du mois, j’investis en bourse. Et étant donné que c’est en fait une méthode d’enrichissement progressif les actions en dividendes, il faut mettre en place cette discipline. J’aime bien dire qu’il faut vraiment avoir une discipline de sportif de haut niveau et investir très régulièrement pour investir dans la machine. Et surtout en fait lisser ses prix de revient.

Ça, c’est extrêmement important. Parce qu’on ne pourra jamais savoir si on rentre au meilleur moment ou pas finalement.

Déterminer le meilleur moment, c’est encore une fois se mettre le doigt dans l’œil. On va beaucoup se mettre le doigt dans l’œil dans cette vidéo. Mais malheureusement, il y a beaucoup d’investisseurs et de particuliers qui estiment pouvoir déterminer certains points d’entrée de façon optimale. C’est impossible, c’est se mettre le doigt dans l’œil encore une fois.

Donc, mieux vaut acheter régulièrement tous les mois à une date prédéterminée des actions en bourse et lisser ses prix de revient. Et c’est tout. Le temps fera le reste comme on dit. Il faut garder les choses simples. Keep simple, comme j’aime me le dire et on applique ce à quoi on pense. Keep simple. Tous les mois on achète des actions et basta.

  1. Garder en tête le taux d’inflation

Quatrième point très important. C’est de toujours garder en tête le taux d’inflation, le taux moyen d’inflation de votre pays. Encore une fois, l’inflation, c’est ce qui peut détruire littéralement toute votre performance en bourse et peu d’investisseurs vont aller regarder quelle est l’inflation du pays dans lequel ils sont en train d’investir.

Tu investis en France, tu compares la performance de ton portefeuille à l’inflation du pays qui est la France. Tu investis aux Etats-Unis, tu compares le taux d’inflation aux Etats-Unis par rapport la performance de ton portefeuille. Tu investis, je ne sais pas, en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie, il faut aller voir l’inflation de ces pays par rapport à la performance de tes actions que tu vas acheter dans ces pays en question.

C’est extrêmement important, parce que si tu investis dans des pays où l’inflation elle est très élevée, c’est d’autant plus compliqué de gagner de l’argent parce que avant d’avoir du gras, avant de gagner de l’argent, il faut combattre ce taux d’inflation.

Si on prend un exemple, si l’inflation dans ton pays, elle est de 3%, on va dire et que ton portefeuille génère 3% de rentabilité, alors, je suis désolé de te l’annoncer mais tu viens de générer 0% de performance.

Donc, tu as maintenu le pouvoir d’achat de ton argent mais tu ne t’es pas enrichi. Okay ? Donc tu as combattu l’inflation.

C’est mieux que quelqu’un qui n’investit pas du tout, qui laisse son argent sur des comptes en banque et qui subit du coup un moins 3% puisque son argent n’a pas travaillé mais l’inflation a fait 3%. Donc, moins 3% in fine. Si tu as fait bosser à 3% ton argent et que l’inflation est de 3%, tu es à 0 tout rond de performance.

Donc, l’idée c’est d’avoir un portefeuille qui te génère plus que 3% de performance de façon à ce que cet écart entre les 3% d’inflation et la performance de ton portefeuille, par exemple je ne sais pas, on va dire un portefeuille qui fait 5%. Tu as donc un delta de 2%. Et donc le 2%, c’est ton enrichissement réel par rapport à l’inflation de ton pays.

Donc ça c’est extrêmement important parce que sans considérer ça, c’est potentiellement croire qu’on gagne de l’argent alors que finalement, quand tu vas aller dépenser tes dividendes dans la vie de tous les jours, acheter de la charcuterie, une bouteille de vin, du beurre, et de la baguette pour faire le bon vieux Français. Finalement, ce ne sera pas du tout la même chose. Okay ?

Donc, il faut faire très très attention.

Dans la continuité de ça, il faut regarder également quel est le taux de croissance de tes dividendes. Parce qu’il faut que chaque année ces dividendes ils augmentent encore une fois pour combattre l’inflation. Je te mets à l’écran, par exemple, ici le taux de croissance de mes dividendes à moi.

On peut voir sur les 12 derniers mois la croissance de mes dividendes, ça a été de 3,1%. Et sur les 5 dernières années, ça a été 4,9%. Alors pourquoi ça a été un peu plus faible sur les 12 derniers mois ? C’est assez logique, c’est tout simplement qu’on a été dans un contexte post pandémie, inflationniste, crainte de récession. On est toujours en plein dedans d’ailleurs.

Donc, les entreprises ont été évidemment un peu plus frileuses, un peu plus vigilantes et ont décidé d’augmenter un peu moins rapidement les dividendes pour temporiser, garder la trésorerie et voir un petit peu comment les choses évoluent.

Mais, on peut voir que si on fait la moyenne sur les 5 dernières années, mon portefeuille, enfin en tout cas, mes dividendes, ont connu une croissance de 4,9% par an en moyenne. Ce qui est donc très très bien puisque là à ce rythme-là on s’enrichit puisque l’inflation, elle est plus faible que ça aux Etats-Unis, en tout cas sur le long terme.

Donc, encore une fois, si on regarde uniquement sur l’année en cours dans un contexte inflationniste, en effet, l’inflation est plus élevée. Mais il faut garder en tête que ce n’est pas une inflation qui est normale et qu’on va, en tout cas on l’espère – il n’y a aucune raison qu’on n’y arrive pas – revenir sur des niveaux d’inflation beaucoup plus beaucoup plus cohérent.

  1. Etre réaliste

Cinquième et dernier point, c’est d’être conservateur. Mieux vaut être, pas pessimiste, mais ne pas avoir trop d’optimisme. C’est-à-dire que, voilà, être conservateur, tout simplement, être réaliste. Voilà, c’est un très bon terme, être réaliste. Parce que le but des actions en dividendes, c’est potentiellement à terme de vivre de ses actions, des revenus qui sont générés par nos actions, donc, les fameux dividendes.

Et ce qu’il faut quand même comprendre, et donc être réaliste, c’est qu’en cas de récession, votre portefeuille ne sera jamais invincible. Il n’y a personne qui peut dire aujourd’hui : « Moi, mon portefeuille, il est invincible, il ne subira jamais de perte ou de baisse de sa valeur, peu importe ce qui se passe dans l’économie. »

Donc, non, il faut toujours prévoir «  l’extra-step », l’étape d’après pour protéger son portefeuille d’une potentielle baisse de revenus, puisque c’est la réalité. Même si on investit dans des boîtes qui font des dividendes croissants et réguliers année après année comme je te l’ai dit avec des Aristocrat Dividends, les King Dividends.

Et à un moment ou à un autre, et ça arrive parfois que tu as des entreprises comme ça qui perdent leur titre et qui ne sont plus des Aristocrats ou des King Dividends parce qu’elles n’ont pas réussi à traverser un épisode économique.

Tu en a plein des entreprises qui ont traversé énormément de récession, de crise politique, financière, technologique, pandémie, tout ce que tu veux, et elles sont encore là et elles ont augmenté les dividendes et les bénéfices. Mais parfois, la réalité, elle peut être brutale et tu as une entreprise qui n’arrive pas et qui baisse ou supprime son dividende.

Donc, pour faire un exemple chiffré, si tu avais prévu de vivre avec, je ne sais pas, 50.000 $ de dividendes avec 1.000.000 $ de capital placé donc à 5% de rentabilité. A 1.000.000 $ à 5%, ça fait 50.000 $ de dividendes à l’année. Okay ?

Eh bien il faut que tu te dises en fait : « Je vais prévoir un petit extra-step ». Si ton niveau de dépenses est 50.000 $, il faut te dire : « Bon, imaginons que il y a une récession et que ma renta baisse à 4,5% parce qu’une entreprise a baissé son dividende ou l’a même supprimé. Il faut que j’imagine que mon million à 4,5% ça ne va générer plus que 45.000 $ ».

Et donc, ça ne me plaît pas, parce que moi je veux avoir mon 50.000, mon seuil des 50.000 $ à pouvoir dépenser dans l’économie de tous les jours pour vivre au moins avec mes dividendes.

Donc, l’extra-step, c’est de se dire : « En fait, je vais me fixer un objectif, non pas de 1.000.000 à 5% mais de 1,1 millions, 1.100.000 $ de façon à ce que si, en effet, la renta de mon portefeuille baisse pour atteindre 4,5% au lieu des 5% visés initialement, j’ai toujours mes 50.000 $ de prévus.

Donc, quand ça se passe bien c’est nickel. Par contre s’il y a une petite récession ou un petit, voilà, un petit dérapage, une petite erreur de parcours, ce n’est pas réellement de votre faute, mais ça ne se passe pas forcément comme prévu et ça va forcément arriver à un moment ou à un autre dans votre carrière d’investisseur.

Au moins vous maintenez vos revenus parce que vous êtes allé un petit peu plus loin. Vous ne vous êtes pas arrêté à la barre des 1.000.000 de $ d’investis. Vous êtes allés jusqu’à 1.100.000 $. Comme ça, vous préservez vos revenus.

Pour conclure cette vidéo. Qu’est ce qui se passe en temps de récession ?

En temps de récession, la chose idéale à faire c’est de temporiser encore une fois, c’est pas parce que il y a une crise et qu’on brade le prix des actions que vous êtes obligés de vendre vos parts d’entreprises juste parce qu’en fait quelqu’un vous offre un prix plus bas.

Encore une fois, la bourse, c’est un acheteur, c’est un vendeur, c’est l’offre et la demande. Et ce n’est pas parce que aujourd’hui, on estime que le prix de vos actions, c’est ça et que ça a baissé de 20%, 30%, 40%, 50% que vous êtes obligés d’être vendeur.

Vous pouvez tout à fait conserver vos actions en espérant de jours meilleurs. Encore une fois, imagine une situation où tu as 2 voisins, et que t’achète une maison à 500.000 €, on va dire. Okay ? Et tu as 2 voisins, tu en as un à droite et tu en as un à gauche. Tu as le mec de droite qui vient te voir tout de suite après avoir acheté ta maison à 500.000 € et qui te dit : « Moi, j’achète ta maison pour 300.000 €. Tout de suite maintenant, je te fais un chèque, je te donne du cash, 300.000 €, je te l’achète. »

Est-ce que tu vas dire oui ? Et ben, non. Toi tu viens d’acheter ta maison à 500.000 €. Et même si le marché dans sa globalité, il a, je ne sais pas, a vécu une crise et que ça a chuté pile après ton achat et que ça vaut réellement, temporairement parlant en tout cas, 300.000 €. Tu n’es pas obligé de vendre.

Par contre, tu peux aller voir ton voisin de gauche, cette fois ci et lui dire : « Ecoute, moi je t’achète ta maison à 300.000 € si tu veux. J’en rachète une deuxième finalement. Donc, et être acheteur, finalement. Etre de l’autre côté de la balance. Ne pas être vendeur à quelqu’un à 300.000 mais par contre profiter de l’état du marché actuel pour acheter d’autres actifs, et à de bons prix, 300.000 par exemple. Okay ?

Donc, en fait, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une crise c’est vraiment un excellent moment pour toi de continuer d’accumuler des actions d’entreprises qui sont excellentes à des prix injustes. Parce qu’il ne faut pas oublier que quand c’est une crise et que les prix sont bradés, c’est qu’il y a des gens qui vendent. Parce qu’ils ont peur, en fait, ils se disent : « Merde, c’est la fin du monde, limite. Moi, je vais tout revendre. »

Et en fait, ces gens-là, limite, c’est presque les dindons de la farce parce qu’en fait, c’est eux qui se font le plus baiser dans l’histoire d’avoir revendu leur actif à des prix totalement déconnants à des gens qui eux ont continué d’accumuler les actions.

Donc, quand c’est une récession, l’idée, en tout cas, moi c’est l’approche que j’ai, c’est : on continue d’ajouter du nouveau capital. On réinvestit tous nos dividendes dans de nouvelles actions. Et on espère également, on n’a pas le contrôle, que l’entreprise, en tout cas les entreprises dans lesquelles on a investi fassent ce qu’on appelle des rachats d’actions. Donc, elles rachètent leurs actions, leurs propres actions sur les marchés, parce que c’est le moment pour les entreprises de racheter leurs actions à bas prix, donc de faire une bonne affaire et donc, d’augmenter la valeur par action pour leurs actionnaires.

Je ne sais pas si ça te parle un petit peu tous ces mécanismes de rachat d’actions. Si c’est un peu obscur, lis la barre de description. Il y a pas mal de ressources qui t’aideront là-dessus et où tu comprendras tout notamment sur ce mécanisme de rachat d’actions qui permet de redistribuer en fait de la valeur aux actionnaires, autrement que par l’intermédiaire d’un dividende.

Pour terminer la vidéo, j’aimerais de donner l’exemple d’une entreprise que tu connais peut être, qui est très connue. Son ticker en bourse c’est SWK Stanley and Decker, qui a un dividende en augmentation depuis 55 ans de suite.

Donc, tu vois c’est énorme comme durée et ce qu’il faut savoir c’est que pendant la pandémie, son cours a baissé de 55% en un mois. De Février à Mars 2020, le cours il est passé, je ne sais plus combien en 1 mois, mais il a baissé de 55%. Donc, tu vois c’est énorme. Et ça peut faire peur et pour autant, le dividende, lui, il est resté le même, il n’a pas bougé. Il a été annoncé dans les mêmes conditions que prévu initialement, le 20 Février 2020.

Le board de cette entreprise a dit : « On va verser le dividende à nos actionnaires dans les mêmes conditions, pandémie ou pas pandémie, cours qui baisse de 55% ou cours qui ne baisse pas. On verse le dividende. » Et ce qui s’est passé, c’est que quelques mois plus tard, en Octobre 2020, le cours a atteint un nouveau record.

Tu peux regarder sur Google, tu tapes « SWK actions », tu vas voir l’état du cours et c’est juste impressionnant de voir que ça a pris moins 55%. Tu as des gens qui ont forcément acheté en ce moment là parce qu’ils se sont dit : « Putain, c’est une anomalie de marché, c’est juste insane d’acheter à ce prix-là » qu’on continue de percevoir les dividendes malgré la pandémie et qui quelques mois plus tard ont eu un prix par actions qui a atteint un record.

Donc, en termes de plus-values et de dividendes, et de rentabilité sur prix de revient, c’est juste insane.

Donc, la volatilité du cours des actions, ça peut être potentiellement un énorme avantage pour vous d’acheter quand tous les autres vendent par peur. Okay ?

Voilà pour cette vidéo les amis. N’hésite pas à lire la barre de description ci-dessous. Il y a pas mal de ressources qui devraient pouvoir d’aider à investir justement en bourse dans les actions à dividendes, du livre, de la formation vidéo, du service mensuel, du séminaire, tout est dans la barre de description.

Pose-moi tes questions également dans les commentaires ci-dessous. Je réponds à tout le monde avec grand plaisir. Abonne-toi à la chaine You tube. Petit pouce bleu, ça fait toujours plaisir, tu connais. Et on se dit à très très vite pour une prochaine vidéo.

Ciao ciao !

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