Comment investir en couple dans l’immobilier ? (Sacha & Seb)

On retrouve aujourd’hui Sacha & Seb, les investisseurs malins, avec lesquels nous allons voir comment investir en couple dans l’immobilier.

Pour beaucoup de couples, il s’agit d’un sujet tabou car la femme recherche souvent la sécurité du foyer en voulant être propriétaire de la résidence principale pendant que l’homme veut potentiellement investir dans des biens immobiliers à forte rentabilité locative.

Cette situation conduit parfois certains couples à la séparation (je l’ai déjà vu plusieurs fois) ce qui est très dommage.

Vous verrez avec Sacha & Seb qu’il est entièrement possible de coupler vie de couple épanouie et investissements immobiliers à succès.

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Comment investir en couple dans l’immobilier ? (Sacha & Seb)

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Retranscription de la vidéo :

Raphaël Carteni : Salut à tous. Bienvenue sur cette nouvelle vidéo. Dans cette vidéo, on va parler des 5 pièges à éviter quand on investit en couple. Donc on se trouve toujours dans le sud de l’Espagne dans une putain de villa. Avant qu’on ne commence cette vidéo, comme d’habitude, cliquez bien sur le bouton « S’abonner » ci-dessous pour recevoir en avant-première toutes les prochaines vidéos, et lisez bien la barre de description puisque j’ai un petit cadeau pour vous au contenu 100% secret. Sacha et Seb, comment vous-allez ?

Sacha : Bien, et toi?

Seb : Super! La forme! Toujours.

Sacha : Au taquet, oui. Il fait beau, il fait chaud, on est super contents quoi. 

Raphaël Carteni : Super. Est-ce que vous pouvez vous présenter rapidement pour ceux qui ne vous connaissent pas, qui ne vous ont pas encore vus sur la chaîne YouTube?

Sacha : Couple investisseur, Seb de Dijon, moi de Lille, et aujourd’hui, on habite tous les deux à Lille.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Et en fait, on a investi plus d’un million et demi de parcs immobiliers en 30 mois.

Seb : En 30 mois. C’était super rapide. 

Sacha : Ensemble.

Raphaël Carteni : Okay.

Seb : Donc toutes les opérations, on les a faites à deux, on est partis de zéro en 2015.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : On n’y connaissait rien. On a pris le temps de se former pour passer à l’action et on aime bien répéter qu’on additionne nos deux cerveaux pour faire et réussir les opérations.

Raphaël Carteni : Jusqu’à 1,5 million aujourd’hui, en 30 mois, du coup.

Seb : Oui, c’est ça.

Raphaël Carteni : Okay. Donc, c’est le sujet de la vidéo, investir en couple, et surtout les pièges à éviter parce que c’est vrai que – je pense que vous l’avez vu également, on voit beaucoup de couples qui investissent dans l’immobilier, ou du moins, on voit une personne du couple qui va investir dans l’immobilier, qui essaie de convaincre sa conjointe ou son conjoint, et là, ça ne se passe pas très bien, divorce, ça s’entend plus, et ça part en live. Comment ça s’est passé pour vous? Dès le début, vous étiez alignés?

Seb : Donc, nous, je pense que on n’a pas eu ce problème-là parce que c’est vrai qu’on a eu la même vision de vouloir créer notre liberté financière, de vraiment passer à l’action massivement.

Sacha : En fait, moi j’étais pour l’immobilier et Seb était plutôt pour monter des business. 

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Et donc on a commencé à monter une première boite qui n’a pas marché. Et là, je lui ai dit: « Ecoute, on va retrouver des boulots et puis là, on va faire un peu d’immobilier ». Et puis, lui, il a dit: « Okay, de toute façon, je veux de l’argent donc pourquoi ne pas essayer? »

Raphaël Carteni : Donc l’idée d’investissement, c’est clairement, purement, faire du cash-flow positif, voire devenir rentier, ce n’est pas que faire du patrimoine? Ce n’est pas des choses comme ça?

Sacha : C’est un peu des deux.

Seb : Nous on mixe vraiment puisque on vise quand même des très bons emplacements.

Raphaël Carteni : Okay.

Seb : C’est-à-dire qu’on se crée du cash-flow mais aussi un parc immobilier qui se crée dans des supers emplacements, donc il y a quand même une ambition patrimoniale derrière.

Sacha : En fait, c’est à l’image de notre couple, c’est à dire que moi je suis très famille, enfants, patrimoine, etc. et lui, il est très thune, thune, thune.

Raphaël Carteni : C’est l’oseille?

Sacha : Voilà. 

Seb : Moi, je me renseigne sur plein de choses pour créer de l’oseille.

Raphaël Carteni : Okay. Du coup, quels seraient selon vous – on va voir ensemble – les 5 pièges à éviter quand on a investi en couple? Est-ce qu’on peut commencer du coup par le premier? Lequel c’est?

Sacha : Alors, le premier pour moi, c’est vraiment de ne pas communiquer.

Raphaël Carteni : Donc c’est-à-dire qu’on fait les choses mais on ne communique pas assez dans le couple?

Sacha : Par exemple, je donne un exemple qui nous est arrivé.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Pour le premier investissement, on a investi 150 000€ de travaux, et Seb avait peur des travaux.

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Et en fait, il aurait pu ne rien me dire, et puis du coup, mal dormir, être aigri.

Seb : Parce qu’il y a une espèce de honte qui existe, surtout en plus si l’homme est un peu machiste, comment avouer à sa femme que j’ai un peu peur des travaux.

Raphaël Carteni : Oui, je vois ce que tu veux dire.

Seb : Et donc, en tout cas, moi j’ai avoué ma peur. En plus, c’est 150 000€ divisés en plusieurs appels de fonds, ça veut dire que ce sont des appels de 35-40000…

Raphaël Carteni : C’est un gros montant quand même. 

Seb : Ce sont de gros montants, mais je me dis: « Okay, mais si je donne 40 000€ à l’artisan et qu’il abandonne le chantier et qu’il s’en va… »

Raphaël Carteni : C’était ça, ta crainte principale?

Seb : Qu’il fasse faillite.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : En fait, c’était de payer l’artisan pour rien. C’était ma plus grosse crainte.

Raphaël Carteni : Et perdre 40 000€.

Seb : Oui, oui.

Sacha : Mais tu vois, s’il ne me l’avait pas dit, on n’aurait pas cherché ensemble des solutions pour le rassurer. Et si il y a quelque chose qui se passe mal pendant les travaux – ce qui est arrivé…

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Et là, il m’aurait dit: « Oui, je te l’avais dit! » Tu vois ? Et finalement, ça va mettre beaucoup de tension dans le couple, alors que s’il me parle de ses peurs, qu’on regarde ensemble, qu’on valide ensemble pour faire déverrouiller ses peurs… Après, on est ensemble dans le projet, et puis s’il arrive une couille, il est moins fâché.

Raphaël Carteni : C’est ça, ça permet d’apaiser les tensions. Donc en gros, c’est comme dans un couple, il faut se parler. Quand on fait des projets ensemble, il faut se parler.

Seb : Mais sur les peurs, sur les peurs vraiment, parce qu’on a plein d’exemples.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : Des exemples, c’est-à-dire un couple qui investit, donc là ils passent à l’action. Donc déjà, ils ont réussi à passer ce step-là qui est déjà très compliqué. Sauf que même s’ils passent à l’action, quelqu’un du couple n’a pas les épaules émotionnelles pour gérer tout ça, et hop, divorce après.

Raphaël Carteni : Ça, c’est chaud.

Seb : Alors qu’ils sont déjà passés à l’action. 

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : Donc on peut avoir peur à n’importe quel moment même une fois qu’on investit. 

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : On se dit: « Aïe aïe aïe, j’ai autant de dettes, ça me fait peur ». Il faut communiquer en tout cas sur les peurs. 

Raphaël Carteni : Okay. Donc point n°1: communiquer dans le couple sur les peurs.

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Point n°2.

Sacha : Le point n°2, moi, je dirais que c’est avoir une vision commune. Alors, même si on n’est pas d’accord, tu vois parce qu’on est deux personnes, c’est-à-dire qu’on va avoir chacun notre chemin, mais il faut que le chemin aille dans la même direction.

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Et tu vois, moi je suis très axée liberté, temps pour m’occuper de ma famille etc., lui il est très axé argent, donc on a trouvé un compromis, sur la route où on allie l’argent et le temps. Ce n’est pas évident.

Raphaël Carteni : Comment vous faites, du coup? Est-ce que c’est relativement compliqué quand on n’a pas les mêmes objectifs en fait?

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Vous avez un exemple ou pas ?

Sacha : L’immobilier, c’est typiquement ça parce que une fois que c’est en route, tu ne t’en occupes pas donc tu as du temps, et ça te ramène de l’argent.

Raphaël Carteni : Okay. Donc en fait, vous avez trouvé le bon truc sur lequel investir. 

Sacha : Oui. Et c’est très important de bien avoir des projets communs. Là je te parle de l’immobilier, mais par exemple, tu peux aller à la danse avec ta femme, et même le fait de t’intéresser du coup au projet par exemple… Je vais donner un autre exemple. Seb était très intéressé par la bourse.

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Alors, moi, clairement, la bourse, pfff..

Raphaël Carteni : Tu t’en fous.

Sacha : Carrément. Par contre, j’allais quand même en séminaire avec lui. 

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Je lui posais des questions. Quand il me disait: « Chérie, viens, je vais te montrer la courbe machin », moi, clairement…

Raphaël Carteni : Ça t’éclatait pas?

Sacha : Pas du tout. Mais je lui disais: « Oui, vas-y, montre-moi ». Et puis, lui, il me disait: « Non, mais ça a l’air de te faire chier ». Je dis: « Non, non, ça me fait plaisir que tu me montres ». Tu vois?

Raphaël Carteni : Oui, okay.

Sacha : On partage et on fait des choses ensemble.

Seb : Et puis, un autre exemple, c’est que quand tu avais travaillé en grande distribution, on avait peut-être un projet de vouloir racheter – ça c’était encore une de mes idées, une de mes nombreuses idées…

Raphaël Carteni : Tu en as tellement.

Seb : On voulait racheter un hypermarché.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : C’est quelque chose qui rapporte énormément d’argent. Et on s’est rendu compte que c’était au prix du temps, au prix de ta vie, parce que tu travailles tout le temps, tout le temps, tout le temps.

Raphaël Carteni : On ne peut pas déléguer l’hypermarché?

Seb : C’est très compliqué.

Sacha : Non, parce que d’abord, tu es obligé de passer par employé libre-service, caissier…

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Ensuite, chef de rayon, chef de département.

Raphaël Carteni : Toi-même?

Sacha : Oui. Directeur de magasin. Après, tu passes encore des concours pour savoir si tu peux ouvrir…

Raphaël Carteni : Donc c’est très compliqué.

Seb : Et si ça ne tenait qu’à moi… En fait, c’est un projet qui pouvait rapporter énormément d’argent. A l’époque, je privilégiais énormément plus l’argent par rapport au temps, quitte à ne pas avoir de temps, mais aujourd’hui, c’est vrai qu’en vivant ensemble, on a partagé un petit peu nos visions.

Sacha : On fait du compromis.

Seb : Et c’est pas possible, parce qu’en fait, dans ce cas précis là, tu as beaucoup d’argent mais vraiment pas de temps.

Raphaël Carteni : Et c’est pas du tout ce que tu recherches? Ce que vous recherchez.

Seb : Je pense qu’on peut divorcer.

Sacha : Alors non. Alors lui, clairement, il s’en fout tant que tu ramènes de l’oseille, mais moi clairement…

Seb : Non mais j’évolue aussi, j’évolue aussi.

Sacha : Menteur! Il dit ça alors que il y a un an et demi, il m’a dit: « Chérie, ça ne te dirait pas d’ouvrir un hôtel? » Alors, l’hôtellerie, il n’y a rien de pire quoi.

Raphaël Carteni : Si tu es sur place, c’est vrai que là, ça prend tout ton temps quoi. C’est un business projet d’une vie, limite. Okay. Point n°3?

Sacha : Le point n°3, je dirais que c’est : ne pas se marcher dessus.

Raphaël Carteni : C’est-à-dire?

Seb : En fait, c’est vrai qu’on additionne nos deux cerveaux.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : Par exemple, moi j’adore négocier, même si on négocie un petit peu ensemble. Mais « moi je suis le méchant, toi tu es la gentille ».

Raphaël Carteni : Vous faites jeux de couple, c’est ça?

Seb : Oui, on négocie en couple. Ça, c’est même rigolo à faire. 

Raphaël Carteni : Tu as un exemple ou pas?

Seb : Oui, un exemple: moi je suis vraiment le méchant.

Sacha : En gros, quand on visite un bien immobilier, clairement, lui, il ne dit rien. Il regarde mais il ne dit rien. Et moi, je vais parler à la personne qui est là, l’agent immobilier, la femme, l’homme: « Ah, alors vous faites quoi dans la vie? Ça, ça ne doit pas être évident ».

Raphaël Carteni : Tous les jours, oui.

Sacha : Puis, je lui pose des questions, je fais la fille sympa. Et puis là, Seb, il finit son tour et il fait: « Bon, ça m’intéresse mais par contre, pas à ce prix-là parce que… »

Raphaël Carteni : Tu fais le mec blasé quoi.

Seb : Oui.

Sacha : Il dit: « Parce que là, ça ne va pas ». Et moi, je dis plutôt: « Mais il est quand même bien cet appart’. Regarde, la chambre est grande ».

Seb : En plus, dans une négociation, on a besoin d’un petit peu d’un tampon parce que si on n’est que méchant, on froisse le vendeur tout de suite,

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Si on n’est que gentil,

Sacha : On se fait avoir.

Raphaël Carteni : On n’arrive pas à négocier.

Seb : Donc là, ça permet de mélanger les deux. Si vraiment, il trouve que j’ai été trop méchant, Sacha tempère.

Raphaël Carteni : C’est ça, et si tu es trop méchant… Enfin, ça peut peut-être passer en étant trop méchant aussi. 

Seb : Ça dépend de qui tu as en face.

Raphaël Carteni : C’est ça, exactement.

Sacha : Et surtout, aussi, chacun son domaine de compétences. Moi, je gère les travaux.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Et je vais te donner un autre exemple. On a des problèmes des fois avec les voisins, et quand on a les réunions de syndic’, je n’en dors pas, parce que je sais qu’on va rentrer en conflit avec les voisins. Et donc Seb me dit: « Moi, ça ne me pose pas de problème, t’inquiète, j’y vais tout seul ». 

Seb : Donc je vais tout seul à la réunion de copro, oui, oui.

Raphaël Carteni : Et tu te défends?

Seb : Oui, je me défends parce que…

Sacha : Lui, il s’en fout.

Seb : Moi je trouve que je suis tout à fait dans mon droit parce que ce qu’on nous reproche parfois, c’est quelques nuisances sonores, mais je considère que les nuisances sonores qu’il y a, elles ne sont pas pires que si j’avais d’autres types de clientèle: des étudiants qui font la fête ou…

Raphaël Carteni : C’est propre vraiment à chacun, aux locataires quoi.

Seb : En fait oui. Dans le cas précis, c’est de la courte durée, mais je pense que ces gens-là n’aiment pas la courte durée comme pas mal de syndic’ d’immeubles.

Raphaël Carteni : Exactement.

Seb : Et en fait, j’y suis passé plusieurs fois parce qu’ils demandent que s’il y a trop de bruit, il faut que j’agisse.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : Mais je considère avoir peut-être raison. Je considère ne pas être plus bruyant qu’un étudiant à temps plein.
Raphaël Carteni : Oui. Je vois ce que tu veux dire.

Seb : Donc j’y vais la conscience tranquille.

Sacha : Oui, puis moi j’attends. Du coup, je suis là, je suis là à me dire que j’espère que ça s’est bien passé. Et puis quand il rentre, je dis: « Alors? » Et puis il me dit: « Bon, nickel ». 

Seb : Oui, nickel, ça se passe bien.

Raphaël Carteni : Tu ne rentres pas avec un cocard, c’est que c’est bon. Nickel.

Sacha : Chacun sa place quoi.

Raphaël Carteni : Okay, donc « partage des tâches ».

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Okay. On est au point n°4, c’est ça?

Sacha : Oui, c’est ça. 

Raphaël Carteni : Le point n°4.

Sacha : Le point n°4, je dirais que quand il y a un moteur, il faut qu’il y ait un support.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Et en gros, chacun dans notre domaine, on va être moteur, donc on va monter, monter, monter, et puis en fait, il y a le support qui est là, qui monte avec le moteur.

Raphaël Carteni : En même temps.

Sacha : Sauf qu’à un moment donné, si le moteur est essoufflé et qu’il tombe, tu as le support qui est là pour te retenir et puis après, repartir.

Raphaël Carteni : C’est comme un point de sauvegarde dans la vidéo, un checkpoint quoi.

Sacha : Voilà, c’est ça.

Raphaël Carteni : On sécurise.

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : On valide des paliers, des niveaux.

Sacha : Et en fait, dans le couple, il y en a toujours un qui va valider les paliers, et l’autre qui va aller franchir les autres paliers. 

Raphaël Carteni : Okay. Donc en fait, vous vous soutenez tout le temps?

Sacha : Oui.

Et vous validez pour l’autre des paliers, et vous êtes en back-up derrière?

Sacha : Oui. Toujours.

Seb : Pour soutenir.

Sacha : Par exemple, moi j’ai tendance à vouloir acheter des immeubles vite.

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Des apparts vite. 

Seb : Oui, c’est vrai que Sacha adore l’aventure. Elle n’a vraiment pas peur. Elle est très très fonceuse. Et c’est vrai que Sacha a à peine acheté un bien, elle veut en acheter un autre, deux autres, très très vite.

Raphaël Carteni : Okay. 

Seb : Et je pense que ça nous a aidé; d’ailleurs elle est aussi rapide puisqu’en 30 mois on est passés de 0 à 1,5 million d’euros de parcs.

Raphaël Carteni : Oui, c’est beau.

Seb : Mais c’est vrai qu’après le deuxième achat, je crois que le troisième, on a fait une offre un mois plus tard, je crois.

Sacha : En fait, le deuxième était encore en travaux qu’on faisait déjà une autre offre.

Raphaël Carteni : C’est ça. C’est même pas terminé le premier, vous posez une autre offre.

Seb : Et tu disais: « Oui, ça, il faut absolument l’acheter parce que regarde, l’emplacement est bon, le prix est bon ».

Raphaël Carteni : Oui, si c’est une bonne affaire, pourquoi pas?

Seb : Et je me suis dit: « Mais c’est peut-être un peu rapide ».

Raphaël Carteni : Oui.
Sacha : Oui, c’est vrai que tu n’étais pas rassuré. En plus, c’était pour faire de la courte durée, et puis le deuxième c’était aussi de la courte durée, on n’en avait jamais fait, donc on ne savait pas du tout ce que ça allait donner.

Raphaël Carteni : Et avec le recul?

Seb : On a bien fait.

Sacha : Oui, on a bien fait.

Raphaël Carteni : Okay. Donc en gros, Sacha, tu as sécurisé un petit peu encore une fois les peurs que tu avais.

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Finalement, ça s’est bien passé?

Seb : Oui, très bien. Du coup, je suis super content.

Raphaël Carteni : Ça crache du cash.

Seb : Voilà.

Raphaël Carteni : Super. Cinquième et dernier point, c’est ça?

Sacha : Oui, c’est ça. Alors, pour moi le dernier point, et c’est, je pense, l’un des plus importants, c’est éviter de faire semblant que tout va bien. Il faut préparer le divorce.

Raphaël Carteni : Préparer le divorce? Ça c’est original comme dernier point.

Seb : Et ça, ça peut choquer. On en a rencontré des gens avec qui ça choque, mais nous, on trouve ça plus sain de prévoir la séparation quand tout va bien.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : C’est à ce moment qu’on peut vraiment discuter, parce que quand tout va mal, on veut juste plumer l’autre, détruire l’autre.

Sacha : Clairement, regarde. Tout va bien, machin, hop, tu divises de manière équitable.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Oui Demain, il y en a un qui trompe l’autre.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Moi, je n’aurais qu’une envie, s’il me trompe, mais je le dépouille.

Raphaël Carteni : Tout récupérer.

Seb : C’est ce qui se passe.

Raphaël Carteni : Oui, on le voit souvent.

Seb : Oui.

Sacha : Oui Du coup, là, tout va bien. Chacun se répartit un peu le patrimoine.

Raphaël Carteni : On ne peut rien faire.

Sacha : Oui.

Seb : Oui Donc nous, on est mariés. Contrat de mariage: séparation de biens. On fait tout à 50-50. On a rédigé des contrats. Au cas où on se sépare, on sait déjà ce qui se passe.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Oui Et puis même, ça évite les rancœurs. Parce que par exemple, si tu as un gros patrimoine ensemble, tu as toujours peur de te dire: « Mince ! Si jamais on se sépare, est-ce que je vais avoir plus? Est-ce que je vais avoir moins? » Tu vois ?

Raphaël Carteni : Oui. C’est équitable là au moins.

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Et il faut au moins une grande ouverture d’esprit quand même d’en arriver « à ce point-là », d’accepter ça. Comment vous est venue l’idée de penser à ça, de faire ça?

Seb : Pour moi, c’est logique.

Sacha : Oui C’est assez naturel. 

Raphaël Carteni : Okay.

Seb : Oui. C’est logique parce que je trouve ça d’ailleurs illogique de faire semblant. Aujourd’hui, il y a un couple sur deux qui divorce.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : Et la vie, c’est long. Si on se marie à 30 ans, les stats ne sont pas en notre faveur, de durer jusqu’à 80, même si c’est but, attention. Parce qu’il y a des gens qui disent: « A ce moment-là, ça ne sert à rien de se marier, de vouloir faire la vie avec ». Sauf que si. Notre but, c’est évidemment de faire tout le chemin ensemble.

Sacha : Et puis, je veux aller plus loin. Quand tu as des enfants.

Raphaël Carteni : Oui.

Sacha : Il vaut mieux que tout soit prédit à l’avance et que tu ne te battes pas devant tes enfants.

Raphaël Carteni : Pour les protéger eux aussi, finalement.

Sacha : Oui.

Seb : Mais c’est plus sain parce qu’on voit aussi tellement de couples où, par exemple, l’homme prend tout, la femme n’a rien.

Sacha : Alors, du coup, la femme demande une prestation compensatoire, donc l’homme n’a plus rien.

Seb : Il y a ça, ou alors, la femme est prisonnière de l’homme parce que elle n’est pas autonome financièrement. Elle ne peut pas le quitter. C’est hyper malsain comme situation.

Raphaël Carteni : Oui.

Seb : Alors que là, si on reste ensemble, c’est parce qu’on veut être ensemble.

Sacha : Oui.

Seb : Parce que sinon, on peut se séparer, chacun a 50-50. En fait, je trouve même que le fait de prévoir ça – et on n’y pense pas tous les jours quand je dis ça – c’est que ça nous permet que ce soit plus sain et que ça dure plus longtemps.

Sacha : C’est vrai qu’on connait des couples où la femme, du coup, a arrêté de travailler pour s’occuper des enfants, le mari continue à travailler. Alors, le mari, il trompe la femme forcément.

Raphaël Carteni : Okay.

Sacha : Parce qu’il se dit : « La ménagère, j’en veux plus »

Seb : L’inverse existe aussi.

Raphaël Carteni : Défendons-nous.

Sacha : Et la femme, elle dit: « Moi, j’ai envie de le quitter mais je ne peux pas parce que si je le quitte, qu’est-ce que je deviens? »

Raphaël Carteni : Oui, c’est ça. Elle est retenue par…

Seb : Et c’est pas sain du tout.

Sacha : Mais ça c’est triste.

Raphaël Carteni : Oui. Elle n’est pas autonome à 100%.

Sacha : Non.

Raphaël Carteni : Okay. Dites-nous dans les commentaires ce que vous pensez en tout cas de ce 5ème point, comment vous l’interprétez, comment vous le prenez.

Seb : Non, ça peut faire débat ça.

Raphaël Carteni : Je pense que ça peut faire débat également, c’est sûr. Où est-ce qu’on peut vous retrouver?

Seb : Donc on a une chaîne YouTube qui s’appelle « Sacha et Seb Business Malin ».

Raphaël Carteni : Okay.

Seb : Et voilà.

Raphaël Carteni : Et un site Internet, un blog, bref, je mettrai tout dans la barre de description de toute façon.

Seb : C’est businessmalin.fr.

Raphaël Carteni : Businessmalin.fr. Et si je ne me trompe pas, vous avez deux petits cadeaux.

Sacha : Oui, c’est ça.

Seb : Premier cadeau, c’est une heure de formation offerte pour investir dans une colocation qui cartonne.

Raphaël Carteni : Okay.

Seb : Avec vraiment notre méthode qui est assez atypique pour performer en colocation.

Sacha : La méthode qui est d’avoir des chambres avec salles de bain privatives pour pouvoir avoir une colocation qui est tout le temps remplie.

Raphaël Carteni : Tout le temps remplie ?

Sacha : Et qui est louée plus chère qu’un studio.

Raphaël Carteni : Coloc haut de gamme?

Sacha : Oui.

Raphaël Carteni : Okay.

Seb : Très haut de gamme. Et deuxième cadeau, c’est 6 vidéos offertes où on explique vraiment comment on a fait pour passer de zéro à 1,5 million d’euros de parc immobilier en 30 mois.

Raphaël Carteni : Et en couple.

Sacha : Et en couple, oui oui.

Raphaël Carteni : Okay. Ecoute, je mettrai ça juste en dessous de la barre de description. N’hésite pas à les télécharger, c’est gratuit et il y aura beaucoup de contenu à l’intérieur. Merci pour la vidéo.

Seb : Merci Raphaël.

Raphaël Carteni : On se dit: « A très très vite », et encore une fois, si vous avez aimé la vidéo, petit Like, petit commentaire, petit partage comme d’habitude. Et on se dit: « A très très vite ». Ciao ciao.

Sacha et Seb : Allez salut!

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