Bilan de mon portefeuille de start-ups (82 start-ups)

Si tu me suis depuis un moment, tu dois savoir que j’investis dans pas mal de start-ups. A ce jour, j’ai, en effet, investi dans 82 start-ups à travers le monde.

Les start-ups sont une classe d’actifs qui peut s’avérer être extrêmement rentable sur le long terme et qui est très importante à considérer après avoir investi dans l’immobilier ou la bourse.

Mais qu’est-ce que ça donne de mon côté ? Comment le portefeuille de start-ups se comporte ? Je te partage quelques informations à ce sujet dans cette nouvelle vidéo.

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#StartUp​ #YCombinator #Investir

Bilan de mon portefeuille de start-ups (82 start-ups)

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, parlons start-ups. Aujourd’hui, 82 start-ups, c’est le nombre de start-ups dans lesquelles j’investis personnellement mon propre argent. On a également investi beaucoup d’argent avec les membres du club Insolent Capital, le club à travers lequel j’ai sourcé des deals au sein du Y Combinator et pour lesquelles on a levé des fonds tous ensemble avec les membres d’Insolent Capital.

On s’est fait déjà beaucoup d’argent investi.

Et beaucoup d’entre vous me demandent parfois des updates, où est-ce que ça en est ? Parmi les 82 start-ups du portefeuille, est-ce que certaines d’entre elles ont déjà produit des exits ? Ou est-ce que ça se passe bien ou est-ce que tu t’es complétement planté ?

Je sais que certains espèrent cela secrètement, de se dire que je suis en train de dilapider mon cash dans des start-ups qui ont de faibles probabilités de vivre un évènement de liquidité, un exit, tel qu’on l’appelle.

Alors, il y a 82 start-ups en portefeuille. Donc, évidemment, si je passais ne serait-ce que 30 secondes ou 1 minute, tu comprends très bien que la vidéo ferait déjà plus d’une heure, une heure et demi, donc, c’est littéralement impossible.

Ce que je te propose, toutefois, c’est qu’on se rende sur mon ordinateur en Screen cast, je vais te partager mon écran, on va regarder le fichier de toutes les start-ups que j’ai en portefeuille, je vais te montrer le nom, les sites web, on va un petit peu discuter de tout ça, je vais te dire quelles sont les erreurs que j’ai faites et que j’aimerais ne plus refaire.

Quelles sont les start-ups qui se portent très très bien et pourquoi ? Bref, faire un petit bilan après ces, déjà, 4 années, je crois, d’investissement dans les start-ups. Faire un petit bilan des erreurs que j’ai pu faire puisque naturellement, j’en ai fait à mes débuts. Et de ce qui se passe bien, de parler de celles qui se passent aussi un peu moins bien, et pourquoi d’après moi. Bref, il y a à boire et à manger.

Quand tu as 82 start-ups en portefeuille, tu en as qui avancent très très vite, tu en as qui avancent moins bien, tu en as qui sont à la ramasse, évidemment. Je ne suis pas là pour te dire que tout se passe bien, ça serait évidemment mentir.

Comme je dis souvent, j’espère le plus rapidement possible avoir des start-ups qui se cassent littéralement la gueule, ça veut dire que le plus j’aurais d’échec, le plus je me rapprocherai d’un exit puisque c’est asymétrique les distributions, comme on dit, en start-up.

Il faut connaitre des échecs, pour avoir des très belles réussites et ces belles réussites viendront effacer toutes les pertes. C’est toute la magie des investissements dans les start-ups, c’est que les distributions sont asymétriques. On entend souvent parler des belles réussites, mais il faut savoir que derrière chaque réussite, derrière chaque investisseur en start-up qui a connu un bel exit, il a également connu des start-ups qui ont fait faillite. C’est le jeu.

Bref, les amis, c’est l’introduction. On se retrouve tout de suite là-bas sur mon ordinateur et on parle un petit peu de tout ça, ensemble.

Allez, on se retrouve, comme prévu, sur l’ordinateur pour que je puisse te montrer un petit peu l’évolution du portefeuille.

Donc, si tu vas sur clubmillionnaire.vc,  tu vas pouvoir tomber tout simplement sur la page qui présente un petit peu le club d’investisseurs, Insolent Capital, à travers lequel on investit dans ces start-ups.

Et si tu descends un petit peu, alors, la page est longue mais il y a énormément d’informations extrêmement intéressantes sur l’investissement dans les start-ups. Et quand tu arrives sur cet endroit de la page, quelques start-ups dans lesquelles j’ai pu investir, tu as ici la totalité du portefeuille Insolent Capital.

Donc, je te l’ai déjà ouvert ici, donc, je ne vais pas faire doublon mais grosso-modo, tu as la liste des 80 boites dans lesquelles j’ai investies. Alors, tu as ici les 5 dernières que je garde encore en confidentiel jusqu’à, en fait, le moment où la levée de fonds sera officiellement annoncée par les start-ups.

Encore une fois, tout ça, c’est bien évidemment confidentiel. Donc, il faut faire attention avec ce qu’on partage. Mais pour toutes ces levées de fonds, il n’y a plus aucun souci, tout est public, tout le monde sait que ces boites ont levé des fonds.

Donc, tu vois dans ce tableau que je mets à disposition de façon publique pour que les gens puissent avoir un peu une idée des deals dans lesquels j’investis, vous avez les noms, la date à laquelle le deal a été réalisé, l’industrie et le secteur dans lequel la société opère, le pays en question, le multiple latent, on va en reparler juste après, si la boite elle est encore vivante ou pas, le site web et si ça fait partie du Y Combinator.

Donc, le Y Combinator, si tu ne connais toujours pas, c’est considéré comme étant le meilleur incubateur au monde. De là, où sont sorti les plus grosses boites, je peux te montrer rapidement sur leur site, si tu vas sur Companies, ici, il y a sûrement des noms qui vont vite bien fait te parler comme Airbnb, Coinbase, Dropbox, qu’est-ce que tu peux connaitre également, Stripe évidemment, OpenSea, Brex, peut-être que tu connais, Reddit aussi.

Bref, d’autres noms, Rappi, surement que tu connais, Zapier aussi. Bref, on ne va pas tous les faire, Monzo Bank aussi, il y a une paire de boites qui sont sorties de cet incubateur. Okay.

Ça, c’est un tableur « simplifié » puisque dans mon propre tableur à moi, j’ai 25 colonnes, je crois. Donc, avec toutes les informations, valorisations, des updates, bref, plein d’informations en 25 colonnes, donc, évidemment, ça je le garde pour moi, c’est confidentiel. Mais, on va déjà se baser sur cette base-là.

Concernant la répartition du portefeuille. Donc, on peut voir ici, qu’on a donc 82 boites en portefeuille, dans 19 pays, si je ne dis pas de bêtises, ici. La majorité sont donc, aux USA, Etats-Unis, 31%, pas surprenant, ça reste l’endroit où les plus belles start-ups sont créées dans la Silicon Valley, donc, naturellement, il y a beaucoup de très beaux deals qui me sont proposés de là-bas.

Ensuite, l’Inde avec 18 deals, 22%. Simplement, j’ai une très forte appétence pour ce pays qui, pour moi, présente un énorme potentiel. Et ensuite, on a, ici, Mexico et Nigéria, 2 pays également avec du très très fort potentiel.

On a d’autres pays, Pakistan, Vietnam, Pérou, Kenya, Singapour, Indonésie, Espagne, Rwanda, Canada, Israël, Ouganda, Columbia, Bengladesh, Brésil et Chine.

Est-ce qu’il y a des pays dans lesquels je ne réinvestirai plus ? Peut-être, genre la Chine, la Chine, ça ne m’emballe plus du tout.

Après, sincèrement, je ne suis pas du tout fermé, en fait, d’un point de vue géographique tant que le deal me permet de viser un minimum de fois 100 que ça sort du Y Combinator, ça me plait. Après, j’analyse, en fait, j’analyse et je vois ce qu’il est possible de faire.

Alors, qu’est-ce qu’on pourrait dire d’autres ? Evidemment, je ne vais pas vous parler de chaque deal, en question. Dans cette liste-là, il y a évidemment des deals qui se portent bien. Alors, pour des raisons de confidentialité, je ne pourrais pas te dire lesquels. Alors, je vais te dire peut-être les lesquels qui se portent très bien.

A priori, il n’y a rien à cacher, rien de négatif là-dessus. Par contre, je ne vais pas te dire celles qui se portent moins bien pour des raisons, évidemment, de confidentialité, je n’aimerais pas qu’il y ait un petit malin, qui aille dire à la start-up en question : « On m’a dit que ça n’allait pas, qu’est-ce qui se passe ? » On ne sait jamais, c’est confidentiel, encore une fois tout ça. Seuls, les investisseurs ont accès aux updates et on n’est pas censé du tout partager l’état de santé de la start-up.

Toutefois, il y a des boites qui avancent très très bien. On peut citer, alors, il y a tellement de noms-là que se balader dans tout ça, ce n’est pas évident.

Il y a Bludot qui avance très très bien. Qu’est-ce qu’on a d’autres, Decentro, ici, avance très très bien, en Inde. Donc, une boite qui fait de la fintech. Donc, ça c’est excellent, ça avance très très bien. Il y a Pulpo, là, où on a eu une update récemment, qui avance très très bien au Mexique. Donc, Pulpo, ici, qui propose une plateforme pour tous les agents immobiliers, qui avance très très bien.

Alors, parlons tout de suite, justement, du multiple latent. On voit ici 1.27. Qu’est-ce que ça veut dire ? ça veut dire que j’ai fait 27% sur mon investissement. C’est bien, ce n’est pas bien, chacun voudra juger comme il l’entend.

En réalité, ça ne veut, malheureusement, presque rien dire parce que tu peux peut-être t’être dit, tout de suite : « Mais, putain, Raph, tu as énormément de deals qui sont en multiple latent, 1-1-1-1-1-1-1, énormément. »

Même, des deals que tu as faits ici, tu vois par exemple, en 2021, début 2022, même plutôt ici 1-1-1, est-ce que ça veut dire que ces deals-là, c’est de la merde ? Est-ce que ça veut dire que ça n’avance pas ? Est-ce que ça veut dire que c’est un échec ? Est-ce que ça veut dire que j’ai mal choisi ?

Pas du tout, les amis. Parce qu’en fait, là, déjà, je vois plein de deals qui sont en fois 1, qui se portent très très bien. Alors, il y a Afriex là qui est en x 1, qui se porte très très bien, qu’est-ce qu’on a d’autres ? Capital, est-ce que lui, ils sont déjà en x 3,60. Mais, eux, ils se portent extrêmement bien.

Bref, il y a plein de deals ici en x 1 qui avancent bien, tu vois. Donc, il y a aussi des deals en x 1 qui avancent moins bien. Mais, en fait, ce que je veux vous dire par là, c’est qu’il y a des start-ups qui ne font pas de levée de fonds, et c’est ce que j‘ai écrit au tout début ici, les multiples affichés sont les multiples connus et/ou réalisés. Je peux ne pas être au courant d’une nouvelle levée de fonds ou la start-up peut avoir développé de façon conséquent son chiffre d’affaires. Il va falloir donc, beaucoup plus d’argents sans avoir eu à réaliser de nouvelles levées de fonds.

Ceci n’est donc pas reflété dans les multiples.

En fait, ce qui se passe, c’est que tu as des start-ups, et surtout en ce moment, parce qu’en fait, il y a eu un petit peu, j’ai envie de dire, presque une bulle en 2021, et l’argent coulait à flot, etc… Et puis, dès que les taux d’intérêts ont commencé à remonter en 2023 – 2024, ça n’a été plus du tout le même discours au niveau des start-ups, au niveau des incubateurs, de la façon dont on accompagnait les start-ups. Le discours ça a été : orientez-vous le plus rapidement possible vers la profitabilité.

La profitabilité, ça veut dire qu’on fait en sorte que d’un point de vue opérationnel, on peut continuer d’exister, de travailler sans qu’on ait besoin de relever des fonds parce qu’on est profitable. Là où en 2021, on était en mode hyper-croissance, « ne vous inquiétez pas, on va vous donner des fonds, il faut grossir, il faut grossir, chercher le nombre d’utilisateurs », etc, etc… sans être profitable. Tu vois, c’était un peu le modèle de base d’une start-up.

Et avec les taux d’intérêts qui ont augmenté, et la rarification des investisseurs et de l’argent disponible, les boites ont commencé à travailler sur la profitabilité. Ce qui fait qu’une boite qui est profitable, naturellement, elle a beaucoup moins tendance potentiellement à relever des fonds. Parce qu’en fait, elle peut continuer d’opérer, continuer d’itérer sans être dans une situation où elle arrive un moment où elle n’a plus d’argent. Donc, il y a plein de boites qui sont en x 1 parce que tout simplement, elles n’ont pas relevé des fonds, parce qu’elles n’ont pas forcément la nécessité.

Donc, ça, c’est un premier cas de figure qui arrive énormément en ce moment.

Après, il y a aussi des boites pour lesquelles elles sont en x 1 ici, et je ne sais peut-être pas, ça vaut peut-être plus. Parce que ce n’est pas parce que j’ai investi, par exemple ici, je ne sais pas, dans Duplo en décembre 2021, qu’ils ont reconvié les anciens investisseurs pour une nouvelle levée de fonds.

Ça m’est déjà arrivé pour une boite où on a appris un petit peu par hasard, qu’elle avait relevé des fonds en une valo supérieure. Donc, tu vois c’est surprenant.

On pourrait se dire qu’en tant qu’investisseur historique, on pourrait être reconvié à une nouvelle levée de fonds. Ce n’est pas forcément toujours le cas puisqu’un investisseur en seed, en pré-seed, en série A, ce n’est pas du tout forcément la même typologie qu’un investisseur qui a investi en série B, en série C, en série D.

Tu sais, plus les séries augmentent et plus les investisseurs sont institutionnels, plus les chèques sont gros et on a une typologie d’investisseurs différents.  

En pré-seed, c’est des petits montants, donc, généralement, c’est des plus petits investisseurs, des plus petits fonds. Et plus la start-up grossit, plus elle a besoin de beaucoup d’argent et donc, c’est une autre catégorie d’investisseurs qui intervient. Donc, des fois on n’est pas toujours au courant.

Donc, c’est pour ça que je dis toujours : « Okay, c’est cool d’avoir un multiple papier, on peut avoir ici des fois 8, fois 1,59, des 1,33, des 3,40, des 4, des 1,27, des 1,75 », ça peut paraitre petit mais en réalité, 1,75 ça veut dire que tu as déjà faire 75% sur ton investissement. C’est beaucoup.

Fois 2 c’est 100% donc, c’est déjà très très bien même si nous, on vise un fois 100, ce qui serait évidemment une très très belle performance. Donc, on est encore vraiment au tout début en termes de maturité du portefeuille si on regarde les plus anciennes, Kraken, en mai 2019.

Ça fait à peine 4 ans que j’ai commencé à investir en sachant qu’en 2020, il y avait 2 deals, 2021, alors 2020, il y a eu un peu plus de 2 deals puisque là, il y a eu un truc dont on va reparler, 2020, il y a eu 2 – 3 – 4 deals seulement. 2021, il y a eu un peu plus, beaucoup plus même, énormément plus en fait même. Mais, le portefeuille, il est récent, tu vois, la majorité des start-ups ont moins de 3 ans. Donc, pour l’instant, on est totalement dans un cycle de vie classique en termes de portefeuille, et en terme de maturité.

On peut voir que toutes les boites sont d’ailleurs en vie, il n’y en a aucune qui est morte. Alors, en réalité, il y en a une qui est morte. Je ne vais pas dire laquelle, pour des questions de confidentialité.

Mais, les CEO ont recréé une boite derrière, c’est une boite indienne, les CEO ont recréé une boite derrière et nous ont donné un peu de part de cette « nouvelle boite » pour s’excuser d’avoir planté la boite précédente.

Donc, c’est vraiment tout à leur honneur, ils n’avaient vraiment pas l’obligation de faire ça. Mais, ayant planté la boite, tous les investisseurs historiques ont eu, alors pas dans les mêmes proportions, évidemment beaucoup moins, mais ont eu un peu de part dans la nouvelle société. Ce qui est vraiment très très bien, donc.

Je ne considère pas la boite morte puisqu’on a récupéré des parts d’une autre boite. Donc, sur « les fondateurs sur lesquels on a parié », on est toujours en train de parié sur eux, et ils sont toujours en train d’itérer sur une nouvelle boite. Donc, on va dire, il y a une boite semi-morte.

Sinon, tout le reste est toujours vivant, avec plus ou moins de tractions ou pas, il y a des boites, franchement, elles sont impressionnantes, notamment, je pense qu’une de mes favorites dans mon portefeuille c’est Capital, une boite mexicaine, qui propose une fintech pour les small and medium business en Amérique du Sud.

Donc, ils ont commencé par le Mexique, là, ils sont en Colombie, ils sont en train de s’étendre vraiment partout en Amérique du Sud. Franchement, j’ai même du mal à suivre, tellement ils avancent vite et je vois passer beaucoup de choses.

Donc, vraiment, ils ont une très très forte traction. Alors, justement, est-ce que c’est bon signe ? Est-ce que ça veut dire qu’on est sûr de gagner de l’argent ? Non, parce que évidemment, tout peut se passer dans l’écosystème start-ups.

Il y a des start-ups qui vont avancer très vite, avoir une très très belle croissance, et puis, elles subissent un évènement de marchés, et puis, ça refait demi-tour. Il y a des start-ups qui galèrent et puis, finalement, elles pivotent, elles pivotent, elles pivotent, elles trouvent leur dada, leur product market fit, comme on dit, et là, elles explosent.

Donc, vraiment, par expérience, en seulement 3 – 4 ans d’investissement dans les start-ups, j’ai déjà vu énormément de cas de figures, et je vais te partager quelques leçons que j’ai retenues de tout ça.

La première chose c’est, ne jamais trop investir sur une boite. Donc, c’est-à-dire que : au début, je faisais un petit peu l’erreur parfois de trop alourdir mes positions. Tu vois, là, j’ai fait 4 levées de fonds pour Oxygen. Avec le recul, c’est un peu une erreur, j’ai fait 2 fois une levée de fonds ici pour Smile Identity.

Donc, je regrette beaucoup moins Smile Identity et pour Oxygen, je regrette un petit peu car ils ont vraiment une croissance de malade au tout début, puis, ensuite, ils ont eu un évènement très désagréable qui a fait que ça a totalement changé le cours des choses vraiment dans le mauvais sens.

Et en fait, ma conclusion c’est, il faut être froid, il faut ne pas aimer une start-up, il faut quasiment mettre dans tous les deals. Et c’est ce que je dis à tous les membres d’Insolent Capital, « n’ayez pas d’attirance particulière pour une start-up, mettez le même billet plus ou moins dans chacune des start-up, et faites-en sorte d’augmenter vos nombres de lignes », donc, d’avoir le plus de start-ups en portefeuille potentiel. Puisqu’encore une fois, les distributions sont asymétriques, donc, le plus vous avez de boites, le plus vous avez de chances que parmi toutes ces boites, vous en avez une qui explose et qui vous fasse la performance.

Donc, ne vraiment pas trop investir sur une boite, même si parfois, on peut être attiré par une boite.

Imaginons que je bosse dans l’industrie de la crypto, que je connais très bien ce marché. Par exemple, quand on a investi dans des start-ups autour de la crypto, il y a eu plusieurs, il y a eu Chainsite, à Singapour, je pourrais être tenté de mettre un peu plus d’argents sur cette boite. Non.

En réalité, il faut être très très froid. On est investisseur, on sait qu’à priori, il y a beaucoup de boites, ici, qui vont produire des résultats soient nuls, médiocre, décevants, légers, petits, moyens. Et qu’il y en a quelques-unes qui vont venir faire boum, exploser nos retours sur investissement.

Donc, il faut être très froid.

Egalement, ce que j’ai constaté, puisque j’adore diversifier dans les pays émergents, comme tu peux le voir ici, c’est qu’il y a beaucoup de CEO étrangers qui viennent investir aux Etats-Unis.

Je ne fais pas beaucoup de deals aux Etats-Unis par plaisir. Honnêtement, si j’en faisais moins, ça me ferait même plus plaisir parce que je suis déjà exposé aux Etats-Unis avec mes actions américaines. Donc, si je pouvais avoir plus de start-ups à l’étranger, ça m’intéresserait.

Mais, il y a beaucoup d’étrangers, en fait, de CEO étrangers, notamment d’Inde, mais aussi d’Afrique, qui viennent directement entreprendre dans la Silicon Valley qui se relocalisent à San Francisco, qui font partie d’une saison du Y Combinator donc, qui viennent à San Francisco et qui restent. Puisqu’à San Francisco, tu as tout le réseau, tous les investisseurs, toute l’énergie qui est propice à développer une start-up.

Donc, ça j’ai beaucoup remarqué ça, notamment sur les derniers deals qu’on a faits, il y a beaucoup de ces CEO qui ne sont pas forcément américains, mais qui sont venus entreprendre aux Etats-Unis.

Egalement dans toutes ces boites, alors, là, vous n’avez pas la colonne sur la fréquence des updates que je reçois. Moi, dans mon propre tableur, j’ai quand est-ce que j’ai reçu une dernière update avec la date. Il y a des start-ups par exemple, je pense qu’en 2021, il doit y en avoir, pour lesquelles on n’a toujours pas eu d’update. Ou en tout cas, où la dernière update datait de ce moment-là, ou il y a 2 ans, ou il y a 3 ans ou il y a 1 an ou je n’en sais rien.

La fréquence des updates ne veut rien dire. Il y a des boites pour lesquelles je n’ai pas d’updates mais je sais que ça se passe extrêmement bien parce que sur LinkedIn, en fait, … (et ce que je souligne-là ne veut rien dire, je m’amuse). Ce que je vois sur LinkedIn, dans la presse spécialisée me fait dire qu’à priori, ça ne peut qu’aller dans le bon sens. Et il y a des start-ups pour lesquelles on a des updates, et je ne dirais pas les noms, mais ça n’avance pas. C’est-à-dire que ça se traine, ça ne réussit pas, ça n’avance pas. Ça ne va pas comme ça devrait aller.

Donc, la fréquence des updates, c’est ce que j’ai compris, c’est que ça ne veut rien dire. Ce n’est pas parce qu’une boite envoie plein d’updates, que ça va très bien. Ce n’est pas parce qu’une boite n’envoie pas d’update que ça se passe très mal. Au contraire, encore une fois ici, il y a à boire et à manger.

Qu’est-ce que je pourrais te dire de plus ? Alors, oui, tu vas peut-être remarquer également, ici, la tendance, clairement, elle est au Y Combinator.

Elle en a fait un petit écart, et encore que, puisqu’en fait, ce CEO est passé par le Y Combinator auparavant avec une autre boite. Donc, c’est ce qu’on appelle un Y C Alumni, elle est déjà passée par le Y Combinator, elle connait tout l’éco-système. Mais, tu vois quand même que la tendance, elle est très claire, c’est que du Y Combinator. Tout simplement, parce que plus je vois passer des pitch-decks, plus j’investis dans les start-ups, plus je comprends l’éco-système, plus je mate du contenu, etc… et plus je me rends compte de la puissance du Y Combinator en terme de retour sur investissement.

C’est juste insane ce qu’arrive à produire en termes de résultats le Y Combinator. Au bout de 10 ou 12 ans, on a plus de 40% d’exit, on a un taux de licornes qui est 3 fois supérieur à celui de la moyenne de marché de tous les incubateurs, donc, c’est juste insane.

Donc, à priori, je pense que désormais, il n’y aura que des deals Y Combinator. J’en reçois évidemment énormément, puisque j’en reçois 3.000 par an des deals, à peu près, ça dépend entre 2.000 et 4.000, ça dépend un petit peu des années. Mais, j’en reçois beaucoup.

Pour terminer la vidéo, j’avais donc la question également d’un membre de la communauté qui me disait ce que j’espérais donc en retirer avec des hypothèses pessimistes et optimistes, les secteurs, le devenir, confiance dans l’évolution globale de ces business.

Comme tu peux le voir, on n’a pas parlé des secteurs, donc, on a parlé des pays, il y a plein de pays différents, il y en a 19 qui sont représentés. Donc, ça permet déjà de diversifier son portefeuille de façon internationale mais il y a surtout énormément de secteurs différents.

Si tu regardes ça tranquillement, tu te rendras compte que 95% de ces boites ont un point commun, c’est le côté technologique.

Donc, tu vois, c’est de la fintech, c’est des market-places, pas forcément énormément mais ça peut être des algorithmes, ça peut être des SAS, beaucoup de SAS, ça peut être des plateformes, ça peut être des KYC Chain. Bref, c’est énormément tech.

Et par contre, on a tout un tas d’industries, (si je peux zoomer un petit peu, peut-être que c’est un peu petit pour toi).

Mais, ici, on a par exemple de la fintech pour les petits et moyens business en Afrique, on a du cashback en Bitcoin ici. Ici, on a une solution de paiement par QR pour les petits et moyens business. Là, on a des micro-prêts pour les business en Afrique, là, on a une société matrimoniale, un peu un Tinder pour les indiens si on résume vulgairement le truc, tu vois. Ici, on a une plateforme un petit peu à la… comment on appelle ça en Europe ou aux Etats-Unis ?

J’étais en Bengladesh il n’y a pas longtemps, je vous ai, d’ailleurs, fait une vidéo sur Chaldal, c’est une plateforme pour commander des produits de la vie de tous les jours et de les faire livrer directement chez toi.

(Donc, ça, ça m’énerve quand je vois Cloudflare comme ça qui « casse les sites », qui font leur vérification.) Mais, bref, tu commandes tes produits et ça arrive chez toi. Mais, c’est encore une fois, une solution tech.

Qu’est-ce qu’on a d’autres, là, on a ici une solution d’assurance pour les gros investisseurs immobiliers. On a une solution pour améliorer le crédit-score des américains, on a une solution de tests pour les développeurs.

Bref, on a énormément d’industries qui sont représentées ici. Et pourquoi ? tout simplement, parce qu’on est plus facilement valorisable, il y a des plus grosses marges, on peut scaler plus facilement. Et surtout, on peut être racheté par les gros acheteurs du Nasdaq, un des Google, Microsoft, Alphabet, Amazon, etc, etc… Mastercard, Visa et j’en passe, ou des banques, etc… typiquement à un capital, peut-être que ça peut intéresser à un moment ou à un autre une banque, on n’en sait rien, on verra.

Mais, en tout cas, ma confiance sur ce portefeuille est plutôt bonne, je sais déjà qu’il y a des boites qui vont fail, qui vont échouer, je vois déjà plus ou moins lesquelles je pense.

Après, attention, il peut y avoir un pivot. C’est arrivé sur une boite en Inde, encore où les fondateurs ont pivoté 3 fois. Donc, ils ont vendu une base sur un pitch-deck, on a investi, ça a changé de business, ça a rechangé de business, et là, ça a rechangé de business et là, ça décolle.

Donc, tu vois c’est normal. Le pivot c’est extrêmement quelque chose qui est bon, tu vois. Il y a beaucoup de gens qui pourraient se dire c’est mauvais, comment ça, ça change de business tous les 4 matins.

Moi, je préfère des fondateurs qui sont smart, qui bougent très vite et qui savent réagir quand ça ne va pas et qui trouvent des nouvelles idées, et qui réitèrent et qui trouvent le bon product market fit.

Aux Etats-Unis, encore une fois, c’est vivement encouragé, le pivot. Il y a plein de boites qui ont des réussites extraordinaires qui ont pivotées. Entre ce qu’on a vendu aux investisseurs et ce que la boite fait à la fin, il y a énormément de success-stories où ça a changé pleins de fois. Donc, c’est normal.

Donc, je suis plutôt très confiant sur ce portefeuille. Je vois déjà quelques start-ups qui clairement ont le potentiel de délivrer un très gros ROI. Je ne dirais pas forcément le nom de toutes ces start-ups pour éviter de me porter la scoumoune, comme on le dit. Tu as compris qu’il y a déjà Capital qui avance très très bien, mais il y en a d’autres évidemment qui avancent aussi très très bien.

Donc, est-ce qu’on fera un fois 100 ? Je pense qu’il y a largement plein de boites dans le portefeuille qui ont le potentiel de le faire. Est-ce qu’on fera plus, fois 200, fois 500 ? Il y a également plein de boites qui ont le potentiel de le faire. Mais, on fera sûrement des fois 20, des fois 50, des fois 2, des fois 3, des fois 10, il y aura sûrement à boire et à manger.

J’ai hâte, j’ai hâte en tout cas que le premier exit arrive. Je sais que c’est une question de temps. Il y a beaucoup de gens, également qui attendent ça pour être certains que ce que je fais est légitime. Il y a beaucoup de gens qui pensent que tout ça c’est du vent puisque mine de rien, entre ce que j’investis, moi, et ce qu’ont investi les investisseurs du club Insolent Capital, on doit être en millions de dollars investis. Et pour l’instant, il y a zéro centime, concrètement, qui est retourné dans les poches, tu vois.

Donc, je sais que pour beaucoup de gens, ça peut paraitre totalement fou. Il se dirait : « Putain, mec, tout cet argent, ce que j’aurais pu faire, m’acheter une résidence principale, investir en bourse ou que sais-je ».

Mais, en fait, je suis extrêmement confiant, je suis extrêmement confiant, parce que déjà les deals sortent, tu l’as vu, du Y Combinator. On ne sort pas de deals qui sortent de « Qui veut être mon associé » où on te dit : « Vas-y, moi, j’ai trouvé la recette miracle d’une barre céréalière, qui ne te fera jamais grossir alors que c’est trop bon ». Non, on n’est pas dans ce genre de deal, on est vraiment dans des vrais deals tech où il y a vraiment un très gros potentiel, un gros marché, des fondateurs.

On n’a pas parlé des fondateurs, ici, derrière ces boites. Moi, je pète les plombs tout le temps. Quand je vois les pitch-decks, je me dis : « Mais, qui sont ces gens, c’est des ovnis ». Je ne pense que c’est des gens que tu vois au bar le samedi soir avec 3 grammes dans le sang. C’est des gens qui ont fait des études de malade, qui ont déjà pour certains monté des boites et fait des exits et qui recommencent des boites. Il y a vraiment des cerveaux de malade et c’est vraiment impressionnant.

Donc, c’est pour ça que je suis extrêmement confiant parce qu’on a un mélange extrêmement bon de Y Combinator, des cerveaux de malade, on a des pays émergents où il y a tout à faire, on a des industries, des secteurs, des boites tech, où on sait qu’il y a de l’argent, où on sait que ça intéresse, où on sait qu’il y a des manques à combler, où on sait que ça peut scaler et valoir beaucoup d’argent, des SAS etc…

Donc, en fait, pour toutes ces raisons, je sais juste que c’est une question de temps.

Après, je trouve ça juste dommage pour les gens qui attendent de voir les résultats que je vais potentiellement obtenir avant de commencer eux-mêmes à investir. Puisque le temps avant d’avoir des résultats, c’est en moyenne 5 à 7 ans pour avoir un évènement en liquidité. Et donc, perdre 5 à 7 ans dans l’investissement, je trouve ça énorme.

Donc, à priori, dans peut-être 4 ans, un peu plus tôt, ou un peu plus tard, on commencera à avoir des premiers exits, soit par des introductions en bourse, ou des rachats par d’autres entreprises de nos start-ups.

Et à priori, il y aura surement un petit roulement qui va se mettre en place puisque tu vois qu’on n’a pas du tout arrêté d’investir tout au long de ces dernières années. Donc, tous les mois, il y a eu des deals quasiment, donc, à priori, il y a un moment assez sympa où on va avoir une sorte de roulement où régulièrement boum, boum, boum, ça va tomber. Il y aura peut-être des exits et du cash qui va rentrer.

Et là, ça peut être intéressant parce que le cash qui rentre ça ne va pas être 1.000 dollars, ça ne va pas être 2.000 dollars. Ça va être des dizaines de milliers, des centaines de milliers, voire, on l’espère, des millions, dans les plus belles réussites. S’il y a un très beau deal qui nous génère un x 1.000, on peut littéralement prendre des millions de dollars d’un coup. Moi, directement à titre perso et tous les autres investisseurs.

C’est le cas avec des boites comme Airbnb, je crois, Weber qui ont fait pour leurs investisseurs des multi, je ne sais même pas dans les milliers, je crois que c’est dans les dizaines de milliers. Donc, imagine, tu fais, 1.000 dollars parce que c’est ce qu’on peut mettre au minimum dans chacun des deals, en tout cas, avec la façon dont moi, je le fais au sein d’Insolent Capital. Donc, imagine que tu mets 1.000 dollars seulement et tu fais, fois 15.000, tu as récupéré 15.000.000.

Ça peut paraitre trop beau pour être vrai, je ne suis pas là pour dire qu’on va faire ça. Evidemment, c’est le genre d’exit qui arrive s’il arrive une fois dans sa vie. C’est l’exit d’une vie comme on le dit.

Je ne suis pas du tout en train de promettre ça, faire fois 100, c’est déjà très très beau dans ce milieu-là. Mais, en tout cas, on a des boites qui peuvent potentiellement avoir ce potentiel.

Donc, on verra les amis, on croise les doigts, on continue de faire le taf, on continue de recevoir des deals, on continue de faire la due diligence et les analyser sérieusement, de cerner le potentiel, et puis, ensuite de voir jusqu’où ça nous mènera. Encore une fois, on plante des graines, tu vois, on plante 82 graines, ici, il y a des arbres qui sont plus ou moins gros que d’autres, on verra lesquels. Et en tout cas, on est prêt à récolter les fruits.

Voilà les amis, n’hésitez pas à me dire dans les commentaires ci-dessous si vous avez la moindre question sur le portefeuille. Comme je vous le disais, je ne vous ai pas repris chaque entreprise une par une sinon, on serait encore là dans 3 heures.

Mais, n’hésitez pas à lire cette page Insolent Capital, clubmillionnaire.vc et vous allez pouvoir apprendre beaucoup de choses sur tout ce qui est start-ups, investissement en start-ups, etc… Donc, le lien est là dans la barre de description et je reste à votre disposition pour un petit call si vous voulez potentiellement rejoindre ce club et qu’on réalise ensemble des deals qui sortent du Y Combinator.

Voilà les amis, c’est tout pour moi, et je vous dis à très très vite dans une autre vidéo. Ciao ciao.

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