J’ai investi dans l’immobilier avec un CDD en tant qu’étudiant (TDF #4 – Lyon)

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Salut à tous,

nous voici à la 4ème étape du tour de France que j’ai effectué pour rencontrer des entrepreneurs et investisseurs qui ont tous entre 18 et 30 ans !

Je reçois ici Gary dans un appartement que j’ai loué sur Airbnb dans la ville de Lyon (et oui, encore !). Gary est un ancien militaire qui a entièrement changé de vie en reprenant des études et en investissant dans l’immobilier avec un statut d’étudiant et de salarié en CDD (regardez vite comment il a convaincu la banque), impressionnant !

Regardez vite la vidéo ci-dessous et partagez là au maximum ! 🙂

Voici le plan de la vidéo :

00:12 – Présentation de Gary
00:30 – Pourquoi Gary a décidé de reprendre ses études à 30 ans ?
1:22 – Pourquoi Gary a voulu devenir riche et pourquoi il a quitté l’armée ?
2:10 – La raison pour laquelle Gary s’est reconverti dans l’informatique
3:18 – Faut-il être locataire ou propriétaire de sa résidence principale ?
4:50 – Le plus important dans son salaire, c’est…
5:50 – Comment Gary est tombé dans le domaine de l’immobilier
6:58 – Réussir à investir alors qu’on passe du statut de militaire à étudiant
7:48 – Le gros atout qu’a utilisé Gary pour faire poids dans la négociation avec sa banque
9:10 – Qu’est-ce qu’un nantissement ?
9:35 – L’affaire qu’a repéré Gary en plein centre de Lyon
11:26 – Le nom de la banque qui a accepté de financer Gary !
12:00 – La règle des 70 en immobilier
12:40 – Comment Gary va allier CDD, études et gestion de sa location saisonnière
13:32 – Quel a été le mindset de Gary pour affronter l’étape de la banque malgré sa situation ?
14:30 – Combien de % Gary arrive à épargner chaque mois !
15:13 – La réaction du banquier quand Gary est venu demander un crédit…
15:55 – Comment faire la différence selon Gary (dans la vie et avec la banque)
17:20 – Comment Gary compte continuer à investir avec un immeuble de rapport
18:30 – Gary aurait-il pu investir si il n’avait pas toute cette trésorerie de côté ?
19:10 – Y’a t-il une fidélité avec les banques ?
20:25 – Mot de la fin et vision globale de Gary pour le futur

J’ai investi dans l’immobilier avec un CDD en tant qu’étudiant

https://www.youtube.com/watch?v=UYOYX7Rt6Dw

Voir ou revoir les autres épisodes :

Épisode 1/5 : 25 ans et déjà 3 business (Blogging, Immo, Amazon FBA) – Caen
Épisode 2/5 : J’ai acheté 1 immeuble de rapport à 20 ans ! – Niort
Épisode 3/5 : De zéro à 15 appartements à 25 ans en seulement 3 ans – Lyon
Épisode 5/5 : De 17 à 34 appartements en 1 an à 27 ans ! – Bussy-Saint-Georges

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Retranscription texte de la vidéo :

Raphaël : Salut à tous ! Bienvenue sur cette nouvelle vidéo ! Je me trouve aujourd’hui à Lyon pour cette prochaine étape du petit tour de France. Donc je me trouve une deuxième fois à Lyon, comme je vous le disais, avec Gary. Gary, salut. Est-ce que tu peux te présenter un petit peu pour tout le monde ? Nous dire qui tu es rapidement ?

Gary : Salut, oui je m’appelle Gary. J’ai 32 ans et je suis étudiant. J’ai repris les études à 30 ans.

Raphaël : Alors justement, déjà les gens s’interrogent je pense. Etudiant à 32 ans. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ton parcours ? Qu’est ce qui s’est passé ? Tu as repris les études à 30 ans donc qu’est ce qui s’est passé entre, je ne sais pas, le classique, entre 18 et 30 ans ? Qu’est-ce que t’as fait ?

Gary : Alors j’ai été militaire de 19 à 30 ans.

Raphaël : Ok.

Gary : Pendant 11 ans. Et du coup, j’ai souhaité totalement changer de vie.

Raphaël : Pour quelles raisons ? Ça te soulait ?

Gary : En fait, on ne devient pas riche à l’armée. C’est connu pour n’être pas trop bien payé. Donc malgré que j’étais chef de groupe, je commandais une équipe de 8 à 10 personnes, j’avais un statut de cadre, je gagnais 1 380€.

Raphaël : Oui, c’est un peu light.

Gary : Et puis tu travailles pour l’Etat et t’es pas libre. Je voulais plus de liberté et m’enrichir beaucoup plus rapidement puisque je me suis fixé un objectif à 40 ans.

Raphaël : En fait, excuse moi, tu avais déjà cette volonté de t’enrichir depuis quand ? Depuis que tu étais à l’armée, tu savais déjà que tu voulais devenir riche ? Et qu’est-ce que c’est, pour toi, de devenir riche ?

Gary : En fait, pour aller plus loin, je n’ai jamais voulu avoir une vie comme tout le monde. Donc dès 18 ans, j’ai toujours travaillé pour m’enrichir dans tous les sens du terme. Aussi bien le côté financier, que technique, que développement personnel ou autre. Et donc l’armée m’a apporté beaucoup de choses mais il y a un moment où il fallait que ça s’arrête. Surtout niveau finances et liberté.

Raphaël : C’est ça. Ça t’a apporté beaucoup d’expérience de vie, beaucoup de choses comme tu nous le disais tout à l’heure. Tu as fait des voyages « atypiques », des missions. C’est très enrichissant mais, financièrement, si tu voulais plus, fallait faire autre chose.

Gary : Oui, ça reste très limité. En terme de temps et de finance, c’était limité.

Raphaël : Du coup, quelle solution tu as trouvé, toi, pour te dire « je vais m’enrichir » ?

Gary : Donc, dans un premier temps, pour assurer mes arrières, c’est le côté militaire qui parle, j’ai souhaité me reconvertir dans l’informatique. Partir de zéro pour être ingénieur. Pour éviter de gagner 1 300 ou 1 400€.

Raphaël : Alors justement, tu dis partir de zéro parce que tu m’as dit tout à l’heure que tu n’as même pas le bac, c’est ça ?

Gary : Je n’ai même pas le bac.

Raphaël : Et t’as comme objectif, là, de devenir ingénieur.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Tu m’as dit que tu es en quatrième année déjà donc c’est bien engagé !

Gary : C’est ça.

Raphaël : Et il ne t’en reste plus qu’une seule donc normalement, ça devrait rouler !

Gary : Oui.

Raphaël : Donc le top ! Et à côté de ça, tu m’as dit que tu étais aussi en CDD.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Donc ça, c’est un peu le cœur de la vidéo justement puisque l’on va parler d’immobilier. Tu es en CDD, tu fais quoi exactement ?

Gary : Etudiant en alternance dans une grosse boite qui crée des logiciels et je suis chargé de faire la maintenance derrière.

Raphaël : Un CDD de combien de temps ?

Gary : 2 ans.

Raphaël : Et malgré un CDD, on arrive au cœur de la vidéo, tu as réussi donc à investir dans un appartement parce que tu avais très vite compris que…

Gary : Tout à fait, dans un deuxième appartement.

Raphaël : Dans un deuxième. Alors déjà, deuxième, comment tu as financé le premier ? Dis-nous tout.

Gary : Alors déjà, premièrement, je n’ai jamais été locataire puisque j’ai compris assez rapidement qu’un locataire paye le crédit d’un propriétaire. Il travaille pour enrichir le propriétaire. En tout cas, je l’ai compris assez rapidement. Pour moi, ce n’était pas possible. Donc j’ai acheté à 23 ans.

Raphaël : Après, c’est sûr, c’est l’éternel débat de dire faut être propriétaire ou locataire. Si on commence par un premier achat immobilier en tant que résidence principale, on peut aussi bloquer sa capacité d’endettement très rapidement et être vite bloqué. Alors que si on fait un investissement immobilier pour du locatif, on augmente son reste à vivre et sa capacité d’endettement. Enfin, je ne sais pas ce que tu en penses toi. Moi, je suis plutôt en mode « il faut être locataire plutôt que propriétaire ».

Gary : Alors le crédit, il a été étalé sur 25 ans et j’ai toujours su qu’il serait payé rapidement. Donc là, à 30 ans, ça a été l’objectif. A 30 ans, j’avais réuni la somme pour rembourser totalement mon emprunt sur ma résidence principale.

Raphaël : Faire un remboursement anticipé.

Gary : Me désendetter totalement. Repartir à zéro.

Raphaël : Donc dès le début quand tu as acheté, tu savais que tu allais rembourser par anticipation la banque ?

Gary : Oui.

Raphaël : Et ça, tu l’as dit à la banque ?

Gary : Non.

Raphaël : Même pas.

Gary : Surtout pas ! Je ne l’ai pas dit.

Raphaël : Ok. Donc comment tu l’as acheté ? Il y a un prêt ? Ça s’est passé facilement ? Dans quelle situation tu étais ? A l’armée à cette époque ?

Gary : Je ne gagnais pas énormément. D’ailleurs, ça a surpris tout le monde. Je gagnais 1 150€.

Raphaël : Mais tu avais quand même le statut de l’armée ?

Gary : Oui mais c’est des CDD l’armée. T’es pas en CDI.

Raphaël : Mais ça ne rassure pas la banque de voir un militaire ?

Gary : Simplement, ça avait rassuré la banque que je sois militaire. De 2, comme je te l’ai dit tout à l’heure, je considère qu’avec 1 000€, on peut faire pleins de choses. Avec 1 000€, on peut être beaucoup plus riche que quelqu’un qui gagne 3 000€ et qui va tout balancer par les fenêtres.

Raphaël : Ca dépend des standards de vie et de ce que l’on fait avec l’argent.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Ce n’est pas vraiment le manque d’argent en fait qui est un problème, c’est vraiment ce que l’on fait de l’argent qu’on a à notre disposition qui fait que ça devient, ou non, un problème.

Gary : Tout à fait. Le plus important dans le salaire, ce n’est pas combien on gagne, c’est ce que l’on va en faire. Alors, je ne dis pas ! Il vaut mieux gagner 4000-5 000€ par mois que 1 000€ ! Mais après, même avec 1 000€, on peut faire beaucoup de choses.

Raphaël : Bon c’est vrai que les gens qui ne gagnent peut être pas beaucoup d’argent et qui regardent cette vidéo vont se dire « mais ils disent n’importe quoi ! Moi je n’ai pas beaucoup d’argent et j’ai du mal à relier les deux bouts ! ». C’est peut-être vrai aussi. Mais il y a toujours des solutions.

Gary : Il y a toujours des solutions.

Raphaël : C’est vrai qu’aujourd’hui, on est dans un monde où on peut très vite sous-louer une deuxième chambre, on peut faire de la sous location si on est un peu borderline, il y a des sites internet sur lesquels on peut gagner de l’argent. Enfin, plein de trucs mais on ne va pas divaguer. Donc du coup, tu as acheté cet appartement-là assez classiquement. Tu avais le statut militaire, tu as réussi à le faire. Et suite à ça, tu as voulu passer au locatif. Comment tu as découvert l’immobilier d’ailleurs ? Pourquoi tu t’es dit un jour « je vais investir dans l’immobilier » ?

Gary : Ma curiosité en fait.

Raphaël : Tu es quelqu’un de très ouvert, curieux.

Gary : En écoutant les gens parler autour de moi, à chaque fois que j’entendais, untel a réussi à s’enrichir, untel a une grosse fortune, à chaque fois les termes qui revenaient le plus souvent, c’était immobilier et création d’entreprise.

Raphaël : Le dénominateur commun, à chaque fois, tu as vu que c’était ça.

Gary : C’était 49%. Enfin, si on prend les gens les plus riches de la planète, 49% le sont devenus grâce à l’immobilier. 51% grâce à la libre entreprise.

Raphaël : C’est vrai ? Donc un sur deux.

Gary : Tout à fait. Donc je me suis dit, à court terme, le plus facile, le plus accessible pour moi, c’est l’immobilier.

Raphaël : Quand tu dis que 49% sont devenus riches grâce à l’immobilier, c’est uniquement via l’immobilier ? En partant de zéro ?

Gary : Après, je ne suis pas allé beaucoup plus loin. J’ai vraiment pris le point commun entre les plus riches de la planète sur internet. Je suis allé sur YouTube et forcément, j’ai connu Olivier Seban, de par ma curiosité, et c’est là que tout a démarré.

Raphaël : Tu as retravaillé ton mindset ? Tu as revu différentes possibilités ?

Gary : Oui.

Raphaël : Et tu es passé sur de l’investissement. Comment tu as fait du coup ? Parce qu’à cette époque-là, tu avais quoi comme situation ? Tu étais encore militaire ou pas ? A l’époque, tu t’es dit « je vais acheter » ?

Gary : J’étais dans la transition militaire-étudiant. Vraiment dans la transition.

Raphaël : Donc tu savais que tu allais perdre un statut plutôt intéressant pour les banques pour un statut d’étudiant précaire où tu n’as rien.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Du coup, malgré ça, tu t’es dit « je vais quand même acheter, je vais quand même investir ». Comment, enfin, tu t’es quand même posé la question de dire « la banque comment je vais faire ? », non ?

Gary : En fait, après, je t’ai connu. Donc je me suis aperçu qu’il y en a, qui en tant qu’étudiant, y arrivait. Pourquoi eux et pourquoi pas moi ?

Raphaël : Donc, comment t’as creusé le terrain après ? T’as commencé la recherche directement ? T’es allé voir ta banque, tu lui as dit « voilà je vais faire ça, est-ce qu’on peut parler ? ». Comment tu as fait ?

Gary : Alors, comme je te l’ai dit tout à l’heure, j’avais la capacité de rembourser à 30 ans ma résidence principale. Simplement, je ne l’ai pas fait.

Raphaël : Tu avais le cash qui était là mais…

Gary : Exactement, je me suis dit « si vraiment je n’ai pas de crédit et que je trouve une très bonne affaire… ». Vraiment, je ne voulais pas le faire mais c’était une solution de payer en cash et d’avoir des revenus tout de suite qui allaient dépasser la totalité de mes mensualités sur ma résidence principale.

Raphaël : Donc en fait, au moment où tu allais rembourser ta résidence principale avec le cash que tu avais réuni, tu as découvert un petit peu le milieu de l’investissement locatif.

Gary : Exactement.

Raphaël : Et tu t’es dit « pourquoi ne pas prendre cet argent pour le mettre dans du locatif plutôt que peut être faire la bêtise de rembourser puis de regretter. »

Gary : Et de repartir à zéro et de ne plus avoir de poids face à un banquier.

Raphaël : Donc ça, ça veut dire quoi ? C’est que finalement avec le cash que tu as réuni, tu as acheté un truc cash ou pas, ou tu as quand même fait un emprunt bancaire ? Comment ça s’est passé du coup ?

Gary : Ben justement, j’ai réussi à obtenir un crédit. Alors j’ai mandaté deux courtiers. Et eux n’ont pas réussi, ils ont contacté trois banques chacun et n’ont pas réussi à me trouver un crédit. Du coup, j’ai dû revêtir moi-même la chemise du commercial et j’ai moi-même démarché les banques.

Raphaël : Parce que du coup, tu avais déjà signé une affaire ?

Gary : Tout à fait, oui.

Raphaël : En fait, t’as fait tes recherches, tu as repéré un bien et tu as signé un compromis et à ce moment-là, tu as mandaté les courtiers qui ont déconné complet et là, tu es allé voir la banque direct, enfin tout seul ?

Gary : Oui.

Raphaël : Tu n’as jamais au préalable été voir une banque pour savoir si tu allais pouvoir ?

Gary : Si.

Raphaël : Quand même.

Gary : Si, si. Ma banque me prêtait jusqu’à 90 000€. Simplement, ils prenaient un nantissement.

Raphaël : C’est-à-dire, explique ?

Gary : Un nantissement : ils prennent ton cash à hauteur de 70% du crédit et ils le mettent sur une assurance vie. Donc, il était hors de question que ce soit ça en fait ! Il y avait beaucoup plus simple et d’autres y arrivaient donc je devais y arriver. Je devais tout mettre en œuvre pour y arriver.

Raphaël : Donc pour cibler un peu le truc, pour que les gens comprennent, c’était une affaire où, quelle ville, à combien, un montant de combien, une enveloppe ?

Gary : Alors, ici, nous sommes à Lyon. J’ai trouvé le bien à la Part-Dieu. A 500 mètres de la Part-Dieu.

Raphaël : Combien de mètres carré ?

Gary : 15m2. 61 000€ avec des travaux. Première offre : 40 000€. Alors pour avoir beaucoup de poids, j’ai dit que je payais cash.

Raphaël : Parce que 30% en moins, c’est quand même insolent !

Gary : Tout à fait, oui ! Alors le profil du vendeur m’a permis de faire cette offre là en fait.

Raphaël : Pourquoi ? C’était qui ?

Gary : C’était un héritage en fait. Donc du coup, émotionnellement, cette personne n’était pas impliquée dans le prix de l’appartement qu’elle n’a jamais payé de sa poche. Voilà pourquoi j’ai fait le forcing.

Raphaël : Oui tu as raison ! Qu’est-ce que cela a donné ?

Gary : Du coup, cette offre là a été refusée. Et sur Lyon en fait, il faut savoir qu’on a beaucoup, beaucoup de concurrence. Donc je n’ai pas voulu commencer à monter à 45-48 000€. Je me suis positionné à 50 000€. Là, ce n’est pas passé les premières fois mais j’ai gardé le cap, j’ai gardé le cap et du coup, au bout de deux mois de négociation, c’est passé.

Raphaël : Ah oui, quand même ! Il n’y a personne qui est venu entre temps ?

Gary : Non parce qu’en fait, c’était en plein été. C’était en juillet.

Raphaël : Ah oui, pas la meilleure période.

Gary : Là, je me suis aperçu qu’il y avait beaucoup moins de gens qui visaient les appartements sur Lyon.

Raphaël : Oui c’est vrai. Du coup tu l’as eu à 50 000€ ?

Gary : Je l’ai eu à 50 000€, frais d’agence inclus.

Raphaël : Donc un peu de moins de 3 000€ le mètre carré.

Gary : Tout à fait, oui.

Raphaël : Et là aujourd’hui, on en est où ? Tu as signé un compromis du coup ?

Gary : Alors, j’ai trouvé le crédit par moi-même. La banque m’a simplement demandé de faire un petit apport, ce que j’ai fait.

Raphaël : Tu as visité beaucoup de banques ou pas ?

Gary : Une seule.

Raphaël : Une seule et tu as trouvé un prêt alors que tu as démarché deux courtiers qui n’en ont pas été capables !

Gary : Tout à fait !

Raphaël : C’est quand même incroyable ça !

Gary : J’étais super content. Très étonné mais super content.

Raphaël : Alors c’était quelle banque pour les curieux ?

Gary : Le crédit Agricole.

Raphaël : Crédit Agricole, ok. Qu’est-ce qu’ils t’ont proposé ?

Gary : Ils ont accepté. Ils m’ont demandé de faire un apport et de payer les frais d’agence comptant et 10 000€ d’apport.

Raphaël : D’accord.

Gary : Sachant que, je rebondis là-dessus, l’autofinancement, on était très large à 50 000€.

Raphaël : C’était déjà une bonne affaire dans les conditions de base.

Gary : J’étais à 226€ de mensualité sur 20 ou 25 ans. Et 400€ de loyer. Donc déjà là, l’autofinancement, en respectant la règle des 70 imposée par les banques.

Raphaël : Donc, la règle des 70, qu’est-ce que c’est pour ceux qui ne connaissent pas cette règle ?

Gary : La banque prend forcément 70% des montants du loyer.

Raphaël : C’est la règle en gros : montant du loyer sur le montant du crédit et ça doit être inférieur à 70% en gros, c’est ça ?

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Du coup, tu vas en faire quoi de cet appartement, de ce studio là ? Tu vas le louer en meublé, en saisonnier, en nu ? Qu’est-ce que tu vas faire dedans ?

Gary : Pour l’instant, je vais commencer en saisonnier pour augmenter vraiment ma rentabilité.

Raphaël : Donc là, c’est plus un cash-flow comme tu viens de nous annoncer que tu vas avoir. C’est encore un truc bien meilleur !

Gary : Tout à fait, oui.

Raphaël : Comment tu comptes gérer alors du coup ce saisonnier avec ton CDD + tes études ? Ça va le faire ?

Gary : Je me suis posé la question. Je pense que je vais commencer à la semaine et pas à la nuit.

Raphaël : Et tu penses trouver des gens à la semaine ?

Gary : Oui, une étude de marché a déjà été faite et, comme je te le disais tout à l’heure, il y a des gens, ça s’étale de une semaine jusqu’à deux mois.

Raphaël : Oui, donc tu es tranquille. Ce n’est pas trop de taf et tu augmentes ta rentabilité assez grandement.

Gary : Exactement. Donc du coup, j’aurais là-dessus, avec l’apport que m’a demandé de faire la banque, on est sur des nouvelles mensualités de 195€. Et en location normale, 400€. Donc on voit qu’il y a 205€ de cashflow.

Raphaël : Pour un petit studio à Lyon en meublé, c’est vraiment intéressant ! C’est vraiment super, c’est clair !

Gary : Plus de 50% de cashflow !

Raphaël : C’est énorme ! Et vis-à-vis de la banque car c’est quand même le cœur du truc, est-ce que tu es arrivé avec une stratégie particulière, quand tu as su que tu avais eu deux refus, tu devais avoir un peu la pression, le temps passait pour le compromis et l’obtention du prêt. Comment tu es arrivé ? Dans quel état d’esprit tu étais ? Est-ce que tu as faits des trucs en plus ?

Gary : Non, j’ai vraiment parlé sur mon business plan. Le business plan que j’avais élaboré et que j’avais donné aux courtiers. Du coup, je ne sais même pas si ils l’ont fait passer eux mais bon, en même temps, pour eux, les enjeux étaient moins…

Raphaël : C’était peut-être un dossier qui ne les intéressait pas en fait ?

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Tu y as pensé à ça ? Qu’ils ont peut-être bâclé le truc ?

Gary : Par rapport à la marge que eux allaient toucher ?

Raphaël : Oui.

Gary : Ah c’est sûr, par rapport à quelqu’un qui gagne 4 ou 5 000€ par mois et qui se positionne sur un crédit à 2 ou 300 000€, la marge n’est pas la même.

Raphaël : Ils ont peut-être fait passer ces dossiers en priorité. Ils n’ont peut-être pas beaucoup travaillé sur le tien quoi.

Gary : Tout à fait, oui.

Raphaël : Et du coup, à la banque, tu es arrivé, tu étais pro. Tu avais ton business plan, ton petit dossier, tout était prêt. Ils ont vu que tu étais pro et ça l’a fait ?

Gary : C’est ça. Après, j’ai joué sur le fait également que j’étais bien noté dans ma banque précédente. Je n’ai jamais eu de découvert.

Raphaël : Ca, ça aide !

Gary : J’ai toujours toujours eu du cash. Tout le temps. Pour la simple et bonne raison que j’ai toujours respecté le fait de mettre de l’argent tous les mois de côté.

Raphaël : Ca, c’est bien !

Gary : Comme je te le disais tout à l’heure, pas 10 ou 20% du montant de mon salaire mais tout ce dont je n’avais pas besoin. Donc quand j’ai fait des grosses missions à l’étranger, forcément, je gagnais trois fois plus, je mettais 80% de mes revenus de côté. Parce que je savais que j’arrivais à vivre avec 20%.

Raphaël : C’est énorme 80% !

Gary : C’est ce qui m’a permis d’avoir tout le temps, tout le temps, du cash de côté et d’avoir un certain poids auprès des banques.

Raphaël : Ah ça, elles adorent les banques dès qu’il y a du cash ! Du coup, ta banquière, ou ton banquier, a réagi comment ? Est-ce qu’il a été surpris par ton projet du fait que tu es en CDD ou est-ce qu’il t’a suivi en étant chaud dès le début ?

Gary : Dès le premier rendez-vous, je lui ai demandée ce qu’elle en pensait. Et là, elle m’a dit qu’il n’y avait que des points positifs.

Raphaël : Ah oui ?

Gary : Que des points positifs.

Raphaël : Donc le CDD, le fait que tu étais étudiant, dans sa tête, ce n’était plus là, c’était plus un problème ?

Gary : Ca ne l’a pas vraiment dérangée. Elle avait vraiment peur auprès de sa hiérarchie du fait que je sois en CDD mais du coup, il y avait tellement de bonnes garanties que non. Elle a compris que ma résidence principale serait payée comptant juste après cette affaire et qu’il n’y avait vraiment aucun risque.

Raphaël : Est-ce que tu as quand même un petit conseil à donner aux gens sur la partie bancaire, un truc qui peut faire la différence. Hormis le fait d’avoir des beaux comptes, bien propres, avec de l’argent dessus. Un truc qui peut faire la différence, ou je ne sais pas, un truc que tu as appris dans le process.

Gary : Alors la partie études, je considère que l’on peut vraiment tout faire dans la vie. Même quelqu’un, je vais être très large, mais quelqu’un qui a 30 ans, qui n’a rien, et qui souhaite être médecin, vraiment, il peut le devenir. Tout va dépendre de son attitude.

Raphaël : J’ai déjà vu ça dans ma fac, des gens comme ça, même plus vieux que 30 ans, des fois 40-50 ans. Alors 50 ans, ça fait peur parce qu’il y a quand même 8 années d’études donc tu te dis que le mec est un peu suicidaire mais ce n’est pas impossible, oui.

Gary : On peut tout faire. Et après, pour la partie finances, quel que soit le salaire, je vais prendre 1 000€, on peut vraiment acheter des jolis investissements.

Raphaël : Et la preuve est en plus que toi tu es à Lyon, ce n’est pas forcément…, enfin, c’est une grosse ville de France, ce n’est pas là où c’est le moins cher. Tous ceux qui sont en province…

Gary : Les prix sont assez élevés, oui.

Raphaël : Voilà, c’est ça. Bon, ce n’est pas Paris, mais quand même, c’est Lyon. Je ne sais pas laquelle c’est, 2 ou 3ème ville de France ou 3 ou 4 ? Je ne sais pas trop.

Gary : Deuxième.

Raphaël : Deuxième, ah oui !

Gary : Les prix sont assez élevés en plus à Lyon. A Saint-Étienne, pour le prix d’un T2 à Lyon, tu as 3 petits studios.

Raphaël : Donc en province, encore plus grosse province, c’est encore plus possible.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Ca c’est quand même incroyable : CDD et…, est-ce que tu comptes t’arrêter là ou tu souhaites réinvestir ?

Gary : Du coup, le fait de louer en location saisonnière, derrière ça, il y avait la stratégie de remettre de la trésorerie de côté. Donc de l’argent de côté.

Raphaël : Tu es toujours sur cette idée-là. Tréso, tréso, tréso.

Gary : Une fois en CDI, me positionner sur un immeuble.

Raphaël : D’accord. Parce que tu penses donc avoir un CDI suite à ton CDD, c’est ça ?

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Donc tu vas attendre la fin de ce CDD en espérant que ça se concrétise en CDI et rebondir sur un immeuble à Lyon ?

Gary : En périphérie. A Lyon, très sincèrement, en dessous de 400 000€, on n’a pas grand-chose.

Raphaël : Ah oui, en immeuble, 400 000€ minimum ?

Gary : J’en ai vu un une fois que je suis allé visiter à 400 000€ sinon, en moyenne, c’est 1 000 000€.

Raphaël : Ah oui putain, ce n’est pas les mêmes montants ! Donc là, l’idée c’est vraiment d’attendre un peu, de déjà signer définitivement. Tu vas le signer dans combien de temps le studio ?

Gary : Soit lundi ou en tout cas, dans les deux semaines à venir.

Raphaël : Il n’y a plus de raison que cela ne se fasse pas en tout cas. Tu dégraisses le tout, tu fais du cash avec la location saisonnière et puis après, c’est parti pour une nouvelle opération.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Ok.

Gary : Après, on peut faire ce type d’opération sans cash, sans trésorerie de côté. Par sécurité, je préfère faire ce type d’opération toujours avec une certaine sécurité de côté. C’est vraiment important.

Raphaël : Est-ce que tu penses que ça aurait pu passer, là, ton studio que tu as acheté en CDD si tu n’avais pas eu ce cash à côté ? C’est peut-être la question que les gens vont se poser de se dire « oui mais c’est bien, il est en CDD et tout. Il n’a pas une situation de fou mais à côté de ça, il avait quand même pas mal de cash au cas où. Moi je n’ai pas ce cash-là ». Qu’est-ce que tu en penses de ça ? C’est vrai que c’est une objection qui va, à coup sûr, revenir, je pense. Est-ce que cela aurait été possible selon toi ?

Gary : Tout à fait. Je pense que cela aurait été possible. Tout dépend de ce que tu vas dire à la banque. Moi, j’ai joué sur mon cash parce que c’était vraiment la garantie. C’est ce que Olivier Seban m’avait dit « change de banque avec le cash que tu as et tu verras que ce ne sera pas la même chose ».

Raphaël : Oui, tu leur apportes du cash, ils adorent ça !

Gary : D’ailleurs, il a eu raison.

Raphaël : Les banques se plient en quatre pour un nouveau client, surtout si tu as du cash.

Gary : Surtout quand tu sais comment travaille une banque parce qu’elle se sert forcément de ton cash pour faire des crédits.

Raphaël : Et puis comme on dit toujours, la fidélité avec les banques n’est clairement pas récompensée, enfin, il n’y en a pas de fidélité en fait tout simplement. Les gens disent « moi je suis dans cette banque là depuis tout petit, mes parents aussi, si ma banque ne me fait pas un joli prêt, un joli truc, des bonnes conditions, ce n’est pas normal. Enfin c’est sûr qu’elle va me le faire ». Mais en fait, non. Elle t’a depuis longtemps, depuis des décennies avec les parents et elles s’en foutent royal.

Gary : Tout à fait. J’ai changé de banque parce que la première banque, eux, m’accompagnait et me suivait sur un projet jusqu’à 90 000€. Par contre, en garantie, ils prenaient un nantissement.

Raphaël : Ah oui, des conditions de merde !

Gary : Donc le courtier me disait qu’ils sont gagnants à 400%.

Raphaël : Tu ne t’es pas fait « respecter » alors que c’est ta banque depuis longtemps.

Gary : Tout à fait. Ils voyaient que leurs profits.

Raphaël : C’est ça.

Gary : Enfin, il n’y avait pas 50-50. C’était hors de question donc voilà, j’en ai profité pour changer de banque.

Raphaël : Donc les banques, c’est les seules personnes avec qui on peut être infidèle ! C’est bien ça. On peut valider ça ! Ok. Et ben, je ne sais pas si tu as autre chose à rajouter sur ta petite expérience d’achat en CDD. Est-ce qu’il y a autre chose que tu veux dire ou pas ?

Gary : Non, non. Rappelez-vous simplement que le plus important dans le salaire, c’est ce que vous allez en faire. Ce n’est pas le montant. Ça c’est clair et net. J’ai toujours respecté ça depuis que j’ai 18 ans et je me suis aperçu que j’ai toujours eu de l’avance par rapport aux gens qui avaient mon âge.

Raphaël : Alors justement, petite dernière question pour terminer. C’est quoi ton objectif ? Parce que tu investis mais tu reprends des études. Est-ce que c’est quand même de travailler ou c’est à un moment d’arrêter de travailler pour vivre de tes revenus ? C’est quoi ta stratégie dans tout ça ?

Gary : La première stratégie : rester en CDI. Parce que ça intéresse vraiment les banques le CDI et puis crée 1 000 000€ de patrimoine dans l’immobilier à maximum 40 ans.

Raphaël : Et là tu en as 32 donc en huit ans.

Gary : Huit ans, c’est largement faisable au travers de l’immobilier et, ensuite, créer une entreprise, créer un business, travailler pour moi.

Raphaël : D’accord.

Gary : Forcément travailler pour m’enrichir moi et mes futurs enfants.

Raphaël : Donc, dans quel milieu ? Tu as déjà une idée de ce business ?

Gary : L’informatique. Parce que le diplôme est un diplôme d’expert en ingénierie informatique.

Raphaël : Donc tu as une vision assez claire, tu sais où tu vas.

Gary : Tout à fait.

Raphaël : Et ben du coup, on se retrouvera peut-être dans quelques mois ou quelques années pour une autre vidéo, pour voir un petit peu où tu en es arrivé.

Gary : Ok.

Raphaël : Sur ce, moi je te dis un grand merci pour cette vidéo ! Et puis on se dit à très bientôt pour tous les autres.

Gary : Merci !

Raphaël : A très bientôt ! Ciao !

Gary : A très bientôt, ciao !

Pensiez-vous qu’il était possible d’investir quand on a un CDD ou qu’on est étudiant ? Je pense que vous avez désormais la preuve que c’est possible avec les différents témoignages sur le site. Faites-moi part de toutes vos réactions dans les commentaires !

4 Réponse

    • Gary

      Salut Matthieu,

      Un petit peu mais ça va pour l’instant.
      Étant donné que j’avais beaucoup anticipé cette reprise d’études, je n’ai pas trop de soucis particuliers qui viendraient entraver la réussite de celles-ci. Gary

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