IL ACHETE UN IMMEUBLE DE 220K€ AVEC UN BILLET DE 10€ [Tour de France 3/5 (Paris)]

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Salut à tous,

je suis très fier de vous présenter aujourd’hui Matthias. J’ai tout de suite kiffé son histoire quand il me l’a raconté.

– Matthias a arrêté l’école en 3ème…

– Matthias est professionnel de parkour

– C’est est une vraie « star » en Inde, en Chine, à Dubaï et il a fait des shows pour des marques comme Aston Martin ou est encore passé au cinéma dans des gros films en Inde

– Matthias a lancé un ecommerce à succès

– Matthias a financé un immeuble de + de 200K€ avec un billet de 10€ alors qu’il était en auto-entrepreneur…

Bref, il a un vrai mental solide et je suis sûr que vous allez kiffer cette vidéo…

IL ACHETE UN IMMEUBLE DE 220K€ AVEC UN BILLET DE 10€ [Tour de France 3/5 (Paris)]

https://www.youtube.com/watch?v=8knA5lpBpTQ

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Retranscription texte de la vidéo :

Salut à tous, bienvenue sur cette troisième étape du Tour de France à Paris, je suis aujourd’hui avec Matthias, Matthias vous allez voir il a un grand parcours, puisqu’il a fait de l’investissement immobilier avec un immeuble, il a seulement vingt-cinq ans, il a fait de l’e-commerce, il a fait des trucs un peu bizarres à quinze ans, il a arrêtait l’école, il faisait du parkour, il a fait un petit peu le tour du monde, en Asie, Dubaï, on va parler de tout cela, restez bien sur la vidéo, une grosse vidéo !

Raph : Comme je vous le disais, je suis aujourd’hui avec Matthias, Matthias, salut, je te serre la main, tu vas bien ?

Matthias : Salut, tu vas bien ?

Raph : La forme ?

Matthias : Oui très bien et toi ?

Raph : Merci de m’accueillir chez toi à Paris, est-ce que tu peux te présenter un petit peu pour tous les gens qui regardent cette vidéo, nous dire qui tu es, quel âge as-tu, d’où tu viens et ce que tu fais dans la vie globalement ?

Matthias : Je m’appelle Matthias, j’ai vingt-cinq ans, actuellement je suis en région parisienne, j’ai un petit peu vécu à Hong Kong où je compte retourner très prochainement et dans la vie je suis auto entrepreneur, un statut pas forcément très valorisant pour certain et pas forcément très reconnu pour d’autre, je suis dans l’e-commerce et du coup je vends principalement des bijoux sur internet et puis j’ai deux trois autres petits business en ligne.

Raph : Okay, donc là Hong Kong, on en reparlera après, je te demanderai pourquoi c’est intéressant comme place financière, je pense que tu as quelques infos à nous donnez et le statut on en reparlera aussi pour l’immobilier, donc là tu as commencé à quinze ans tout ce qui est un petit peu business, c’était super jeune, est-ce que tu avais déjà cette mentalité business à quinze ans ou comment tu es tombé dedans et par quoi tu as commencés du coup, dit nous tout.

Matthias : Oui, moi j’ai arrêtais l’école j’avais quinze ans et demi, l’école c’était très difficile pour moi, très chaotique, c’est vrai que j’y allais une année sur deux en cours pour faire clair.

Raph : Okay,

Matthias : Il fallait que je trouve une solution.

Raph : Tu sentais que ce n’était pas pour toi l’école ?

Matthias : Je ne me voyais pas faire des études pour un métier que je n’allais pas exercer.

Raph : Oui

Matthias : Et pour moi ce que je voulais exercer c’était l’artistique, c’était le parkour, donc je ne sais pas si vous connaissez le parkour, mais en gros le parkour c’est comme les « YAMAKASI » sauf qu’eux c’est un groupe, on appelle parfois acteur pour le sport des YAMAKASI, c’est un groupe et du coup c’est le principe de se déplacer, de sauter, on va faire un petit peu moins caricaturale, mais sauter de toit en toit alors qu’en faite on est parfois juste au sol ou sur des barrières, sur des murets, donc c’est de se déplacer, d’aller d’un point A à un point B, en étant efficace et rapide et du coup ce que je voulais faire c’était me consacrer à fond sur cette discipline, mais en parallèle je savais que c’était compliqué, que c’était un métier qui été accessible.

Raph : Oui

Matthias : Avec de l’entrainement, etc., mais que sur du long terme, le corps ne peut pas suivre. L’irrégularité du métier aussi et très compliquée.

Raph : Tu ne fais pas cela toute ta vie.

Matthias : C’est cela.

Raph : Oui.

Matthias : Mais c’est très ponctuel, ce n’est pas facile de ne vivre que de cela,

Raph : Oui, okay.

Matthias : Du coup, en parallèle, je me suis dit il faut que je trouve comment gagner ma vie quoi,

Raph : Tu voulais faire de ta passion, un métier pendant un temps, kiffer à mort, mais tu pensais déjà au futur, en te disant, je ne pourrai pas faire cela toute ma vie, il faut que j’ai des thunes en gros pour après, il faut que je puisse assurer la suite, tu avais cherché à faire les deux en même temps.

Matthias : Exactement,

Raph : Je vous mettrai l’épisode parkour justement en bas de Matthias en direct sur la vidéo, histoire que voyez un petit peu ce qu’il fait, c’est assez cool, on en parlera un petit peu plus après.

Donc quinze ans, tu fais un peu de parkour, et en même temps tu commences à faire tes premiers euros sur internet, quel moyen as-tu trouvé ?

On se comprend, c’est pour cela qu’on rigole.

Matthias : On se comprend et ceux qui liront le livre comprendront aussi, en gros j’ai fait un peu de sous grâce à MSN à l’époque.

Raph : MSN pour fixer la chose, c’était l’ancien Facebook, un logiciel de discussions instantanées.

Matthias : Le messenger de l’époque.

Raph : Voilà c’est cela.

Matthias : C’était il n’y a pas si longtemps, mais c’est vrai que cela a vite disparu.

Raph : Facebook a tout défoncé.

Matthias : C’est vrai et du coup le principe c’était que j’utilisais une plateforme pour capter des prospects, entre guillemets des pervers.

Raph : Oui,

Matthias : Qui avaient un petit peu faim, et je leur donner l’adresse e-mail d’une charmante demoiselle sur MSN.

Raph : Prête à se dénuder un petit peu contre quelques euros on va dire.

Matthias : C’est cela et du coup je les récupère sur MSN pour parler avec eux à plusieurs reprises et je leurs proposés un show sur webcam et du coup ils devaient me payer par le biais d’un paiement d’appel surtaxé style allopass.

Raph : Ils appellent, ils ont un code, il te le donne, tu le rentres sur un site et cela débloque l’argent.

Matthias : Exactement et du coup un certain nombre de codes sur le montant que je voulais et entre guillemets la durée pour laquelle il payait.

Raph : Alors cette demoiselle, c’était qui, c’était une vraie femme, tu te déguisais, c’était qui ?

Matthias : Je te laisse te déguisés, non c’était une vidéo que j’avais trouvée sur internet.

Raph : Oui c’est cela, classique.

Matthias : Classique, je pense et qui été toujours la même, surtout ce qui est assez marrant, parfois je mettais deux fois la même vidéo et cela passé.

Raph : Pour la même personne ?

Matthias : Sans problème, sans problème, les gens quand ils ont faim, ils regardent, mais pas suffisamment, en tout cas pas les bonnes choses, sinon ils auraient vus que c’était cramé.

Raph : Ah oui, c’est quand même cramer à mort, c’est quand même bizarre, donc oui c’est marrant parce que finalement avec Matthias, on a fait la même chose, à presque le même âge, prendre des vidéos comme je le racontais dans mon livre, prendre des vidéos et puis prendre de l’argent comme cela à des pervers sexuels un petit peu comme je l’ai dit, qui ont faim, combien tu te faisais toi à l’époque à quinze ans pour ce petit travail, si je peux dire travail ?

Matthias : À quinze ans je devais me faire entre mille et mille cinq cents euros par mois.

Raph : Par mois, donc à quinze ans, autant dire que tu te mettais bien ?

Matthias : Oui, oui j’étais plutôt pas mal, j’avais un petit post-it ou je notais tous les jours le nombre de gars, c’était au minimum cinquante euros par jour, donc j’avais un minimum à faire et parfois je pouvais monter à deux cents euros sur certaines journées, enfin suivant le temps que j’y passé et j’essayais même de placer tous mes trucs dans le business.

Raph : C’était sympa.

Matthias : Parce que forcément cela pouvait en intéresser certains.

Raph : Oui, mille cinq cents euros par mois à quinze ans, tu pouvais te payer tous tes jeux vidéo, tous tes kebabs, tout ce que tu voulais faire, tout ce qu’un gosse de quinze ans peut faire à cet âge-là quoi?

Matthias : Oui, cela m’a permis aussi de mettre pas mal de côté.

Raph : De côté pour plus tard.

Matthias : Pour plus tard, parce que je me disais voilà, le parkour ne va pas durer, donc pour plus tard il faut que je trouve une solution pour la suite.

Raph : Okay, tu faisais cela combien de temps un petit peu ce business-là, tu sais ?

Matthias : Je dirai un an et demi

Raph : Un an et demi quand même.

Matthias : Facile oui, j’ai gardais toutes les factures que la société m’avait envoyées.

Raph : Oui

Matthias : Je devrai pouvoir retrouver leurs traces, mais je pense un an et demi oui.

Raph : Donc tu as pris un bon billet ? Parallèlement à tout cela, tu développes le parkour, tu te fais repérer plus ou moins, tu me disais tout à l’heure qu’est ce qu’il s’est passé pour toi ?

Matthias : J’ai eu de la chance, j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, à la base j’ai rencontré le groupe « Adrénaline » sur journée de rencontre, qu’ils avaient organisée à la Défense

Raph : Oui

Matthias : En parallèle, j’ai sympathisé avec certaines personnes, après on a fait notre petit groupe.

Raph : Oui

Matthias : On a rencontré un mec qui était mythomane.

Raph : Il était mythomane, c’est-à-dire ?

Matthias : Oui, grâce à une mauvaise rencontre, la suite a été bonne pour moi,

Raph : D’accord.

Matthias : Le mec, il se faisait passer pour un Yamakasi, il nous promettait beaucoup de projets, Canal+, des choses extraordinaires.

Raph : Des gros projets.

Matthias : C’est cela, du coup on a cherchait un peu sur internet et on a vu que les Yamakasi avaient leur propre association, ils donnaient des cours et on s’est dit pourquoi ne pas aller voir les Yamakasi et confronter ce que nous dit cette personne à eux.

Raph : Okay

Matthias : Du coup, on est allé voir deux des Yamakasi et on leur a parlé de cette personne. Ils nous ont dit jamais ils n’avaient entendu parler de cette personne, que c’était complément un mythomane.

Raph : Un escroc quoi.

Matthias : Oui, un escroc, même s’il nous ne demandait pas d’argent, en quelque sorte il se faisait passer pour ce qu’il n’était pas.

Raph : Il voulait se sentir vivre en mentant, okay,

Matthias : Oui, c’est cela et du coup on s’est dit pourquoi ne pas rester à l’association, s’entrainer un peu, on s’entrainer et au fil du temps cela s’est bien passé, on a fait quelques petites représentations pour des mairies, des choses comme cela, des choses classiques.

Raph : Petits projets pour se lancer, okay.

Matthias : Puis un jour, ils m’ont proposé de partir à Dubaï avec eux, donc j’ai eu la chance à dix-sept ans, premier vrai projet c’est de partir à Dubaï,

Raph : Pour un show, un vrai show à Dubaï, je suppose, un beau truc quoi, oui

Matthias : Oui, tu vois qu’ils ont de l’argent et qu’au niveau du budget tu as un beau décor, tu as de belles structures, tu as de quoi faire et du coup c’était une très bonne expérience, surtout qu’on était entre amis.

Raph : C’était le kiffe quoi à dix-sept ans, tu es à Dubaï.

Matthias : Cela reste du travail,

Raph : Bien sûr,

Matthias : Mais tu t’amuses, tu voyages, tout est payé et tu gagnes de l’argent.

Raph : C’est un petit peu un rêve de gosse qui se réalise, tu as dix-sept ans voilà, ce n’est que du bonheur,

Matthias : C’est cela et tu espères surtout que cela va continuer le plus longtemps possible,

Raph : Est-ce que cela a continué, qu’est-ce qu’il s’est passé après Dubaï ?

Matthias : Après on a continué à travailler ensemble, en parallèle, on était cinq, oui, cinq amis proches, on s’est dit pourquoi ne pas monter notre groupe.

Raph : Okay, c’est ce que vous avez fait ?

Matthias : C’est ce que l’on a fait « Jumpers Parkour » sur YouTube il y a quelques vidéos,

Raph : Sur YouTube, okay, je mettrai tout.

Matthias : Du coup, on a pas mal démarché sur la zik, parce qu’il y avait trois du groupe qui avaient déjà travaillait en groupe et un du groupe avait trouvé sa femme là bas, qui n’était pas sa femme à l’époque.

Raph : D’accord, okay

Matthias : Et du coup, c’est ce qui nous a rapprochés un petit peu de ce pilier-là, et cela nous a aidés pas mal à Hong Kong, pas mal en Asie en fin de compte, parce qu’on a fait Hong Kong, Chine, Pékin, on a travaillé en Inde, on a pas mal voyagés quoi.

Raph : Qu’est ce que tu as fait là bas, tu as fait des projets, quels types de projets du coup, des shows comme à Dubaï ou c’était quoi ?

Matthias : Pas mal de shows

Raph : Oui

Matthias : Pour des lancements de voitures, Aston Martin…

Raph : Ah oui, des gros shows.

Matthias : Mini Cooper, des choses comme cela et aussi des publicités, des films, voilà ce pour quoi on nous appelle.

Raph : Tu me disais tout à l’heure, des vrais films, en Inde aussi, tu me disais, des gros films avec des gros acteurs locaux, le groupe était connu mondialement,

Matthias : Par exemple avec Sharukhan qui est un des plus grands acteurs indiens.

Raph : Okay,

Matthias : Oui et après de vrais projets, surtout c’était des vraies expériences parce que tu t’amuses, tu es payé, oui voilà que demandait de plus ?

Raph : Aujourd’hui, tu continues le parkour tu en fais encore ?

Matthias : Oui, toujours.

Raph : Okay,

Matthias : Cela reste très ponctuel, parce qu’il y a des hauts et des bas dans ce milieu-là et c’est par cycle, ça veut dire qu’au début tu ne vas rien avoir, et à un moment tu vas devoir refuser des contrats parce que tout tombe en même temps.

Raph : Okay, c’est souvent cela, quand on ne veut pas que cela arrive et quand on veut que cela ne vienne pas.

Matthias : C’est cela, du coup là il y a peut-être des choses en préparation, c’est toujours incertain, on ne contrôle pas les productions.

Raph : Donc c’est à suivre, okay

Matthias : Mais cela reste quelque chose dans lequel j’aime investir et je me continue à m’investir, mais ce n’est pas quelque chose que tu fais jusqu’à quarante ans.

Raph : Tu te fatigues après, okay.

Matthias : Et du coup il faut envisager la suite.

Raph : Justement la suite, voilà on a vu le business quand tu étais jeune, tes showcams cela est éphémère aussi, le parkour on peut faire cela toute sa vie, il a fallu construire quelque chose d’un peu plus solide entre guillemets, un nouveau business, tu as commencé dans l’e-commerce un petit peu dans la foulée, quel âge tu avais quand tu as commencé l’e-commerce ?

Matthias : Réellement le e-commerce, j’ai commencé en 2013,

Raph : 2013, donc tu avais 22, 21 ans c’est cela ?

Matthias : Oui, c’est cela à peu près.

Raph : 22 ans okay,

Matthias : En faite, j’étais à Hong Kong,

Raph : Okay,

Matthias : J’y ai vécu pendant presque un an, parce qu’à force de faire des allers-retours, resté deux mois, etc., je me suis dit pourquoi ne pas m’y installer,

Raph : Okay, carrément.

Matthias : Donc je me suis installé en espérant vivre un peu du parkour, donner des cours dans les écoles, les choses comme cela, toujours autour du parkour, quelque chose un peu plus sédentaire que les spectacles.

Raph : Qu’est ce que tu penses de Hong Kong comme ça au passage ? Est-ce que c’est un bon endroit pour vivre, pour le business, parce qu’on parle souvent de Dubai, qui est une ville où il faut être apparemment pour le business, pourquoi Hong Kong ?

Matthias : Hong Kong, c’est l’endroit où il faut être,

Raph : C’est « the place to be » vraiment.

Matthias: C’est l’endroit ou je vais aller très prochainement,

Raph : Pour y vivre ? Y, habiter ?

Matthias : Oui, pour y habiter, pour faire du business

Raph : C’est quoi l’argument numéro un ? Voir le top trois des arguments pour dire que Hong Kong c’est là où il faut être pour le business ?

Matthias : Déjà c’est super agréable, la ville ne s’arrête pas, H-24, tu peux mangés, tu peux faire ce que tu veux, il y a beaucoup moins de barrières, pour monter une société cela coute quarante-cinq euros.

Raph : Okay, donc ce n’est pas comme la France. Les procédures sont plus simples aussi ?

Matthias : Beaucoup plus simple, la fiscalité est très intéressante,

Raph : C’est quoi ? Tu as un chiffre vite fait ? C’est un taux ? Comment cela fonctionne ?

Matthias : Pour tout l’argent qui est généré en dehors du pays,

Raph : Oui,

Matthias : C’est zéro.

Raph : C’est cadeau.

Matthias : Pour un business en ligne c’est très intéressant,

Raph : Ce n’est pas anodin si beaucoup de personnes ont créé aujourd’hui leur structure à Hong Kong, c’est que voilà Hong Kong, c’est une structure dans un pays où il n’y a pas d’imposition, pas de TVA non plus, on fait tout péter.

Matthias : Oui, puis à part cela, c’est un cadre de vie il est magnifique là-bas.

Raph : Il fait beau ?

Matthias : Il ne fait pas moche, mais il ne fait pas beau tout le temps parce que c’est un peu gris, c’est un micro climat, parce qu’il y a la baie, il y a du chaud, du froid, c’est particulier.

Raph : Est-ce que c’est mieux qu’à Paris ?

Matthias : Carrément, surtout aujourd’hui. Il fait un petit peu froid et en fait Hong Kong ce n’est pas seulement la ville dense que l’on peut imaginer, polluer, tout ce que l’on veut, surpeuplé, mais c’est aussi la nature, en faite il y a une grosse partie, la majeure partie du territoire, c’est de la forêt, c’est beaucoup de champs, cela n’a absolument rien à voir avec ce que l’on peut penser, c’est-à-dire qu’on peut louer un bateau, partir une demie heure, on est sur une plage privée, c’est magnifique, ce qu’on fait souvent avec mes potes c’est qu’on marche une petite heure dans la montagne, on arrive sur une plage privée, sable blanc, magnifique, tu montes un petit peu dans la montagne et là tu as une cascade où tu peux te baigner.

Raph : C’est paradisiaque quoi

Matthias : C’est ce qu’on n’imaginerait surtout pas à Hong Kong,

Raph : On imagine des gros buildings, un peu gris, moi c’est ce que je vois, je n’y suis jamais allé.

Matthias : Je te conseille vraiment d’y aller et d’aller découvrir ces endroits-là.

Raph : J’ai hâte, j’ai hâte.

Matthias : Parce que c’est vraiment la face cachée de Hong Kong, pour les étrangers, parce que pour eux là bas, c’est quelque chose de normal, mais d’un aspect extérieur, on voit beaucoup la production, la densité, etc. ce n’est pas que cela.

Raph : C’est peut être encore un peu l’image des médias, là n’est pas le débat,

Matthias : Non, c’est sûr,

Raph : Bref, Hong Kong c’est stylé, c’est ce que l’on retiendra en tout cas, pour en revenir donc à ton e-commerce, tu as commencés tu avais vingt et un, vingt-deux ans, tu étais à Hong Kong à ce moment-là, tu t’es dit je vais me lancer dans le e-commerce, comment t’es arrivé cette idée-là, comment tu as senti que c’était possible de se lancer dans le e-commerce, que cela allait marcher ou potentiellement marcher ?

Matthias : En fait, je ne me suis pas dit je me lance, je ne me suis pas dit que cela allait marcher, je me suis dit, je suis en Chine, enfin je suis à Hong Kong, j’ai des fournisseurs sous la main, surtout que je peux prendre dix euros et les gens ne croiront quand je leur dirai que j’ai commencé avec dix euros, et j’ai pris dix euros, j’ai acheté un produit et je ne sais pas en quinze ou vingt exemplaires.

Raph : Okay, un stock petit, dix euros, ce n’est pas la multinationale qui va se lancer là.

Matthias : C’était sans risque, c’était quelque chose pour rigoler en fait, franchement c’était pour rigoler, je les ai mis sur « ebay », j’en ai vendu un, j’en ai vendu deux, je me suis dit ce n’est pas mal ça,

Raph : Ca marche,

Matthias : Du coup, j’ai pris le bénéfice, parce que j’ai acheté cela, je ne sais pas soixante-dix centimes pièce, quelque chose comme cela et je devais le vendre sept euros cinquante,

Raph : Bon retour sur investissement, bonne marge,

Matthias : Très intéressant, et du coup tu récupères quatorze ou quinze euros, tu rachètes un autre produit, pour produire un petit peu mieux

Raph : Oui, plus quali, plus,

Matthias : Tu en rachètes un, après tu en rachètes deux, là tu te retrouves à cinq produits,

Raph : Oui,

Matthias : Voilà c’est comme cela,

Raph : C’est comme cela que ça se développe, donc à partir de là, tu crées un vrai site e-commerce, tu commences à structurer la chose, à développer ta gamme de produits, à faire ton travail de référencement, marketing, etc. et tu crées ton premier e-commerce c’est cela?

Matthias : Oui le marketing à démarrer, mais à la base sur une blague en fait,

Raph : C’est cela en fait, c’est comme quand on est jeune, moi aussi je faisais cela quand j’avais quinze ans aussi à côté des showcams un peu pour les pervers sexuels c’est que j’achetais des petits produits comme cela, je les mettais sur « leboncoin », ça mord, j’arrivais encore avec ma marge, ça ne mordait pas, je n’allais pas acheter le produit, je repérais justement les produits dans les magasins, il n’y a aucun risque, oui c’est comme cela, ça marche tu continues, ça ne marche pas t’arrêtes, dix euros, tu n’as pas pris de risque, c’est bon quoi, donc c’est cool.

Matthias : Le problème, tu apprendras toujours, que cela marche ou pas, tu apprendras des choses,

Raph : C’est l’expérience,

Matthias : Tu apprendras à faire des photos, tu apprendras à mettre ton produit en ligne, moi les photos à la base, c’était pris avec un iPhone sur une feuille de papier blanche,

Raph : Cela faisait le taf

Matthias : Il n’y avait pas de lumière, il n’y avait rien, j’étais dans une petite chambre de merde et voilà et les colis partaient de Hong Kong pour arriver en France, donc les délais étaient quand même assez lourd, mais par contre un truc impressionnant c’est que d’envoyer de Hong Kong en France cela coûte moins cher que d’envoyer Paris et Lyon,

Raph : Mais non, tu payais combien tu t’en rappelles ?

Matthias : C’était quelques centimes

Raph : Mais non,

Matthias : Une trentaine de centimes,

Raph : comment cela se fait ?

Matthias : J’aimerai bien savoir, mais pourtant en France le colis va bien se balader, de Paris, de Roissy à la destination, et c’est plutôt moins cher.

Raph : Mystère, ils sont forts,

Matthias : Après on s’étonne pourquoi certains business dans certain pays sont plus dynamique que d’autre, c’est le genre de chose qui plait bien.

Raph : La concurrence est féroce là, du coup, première boutique de e-commerce, est-ce que la mayonnaise elle prend rapidement, cela se développe bien, en combien de temps tu arrives à atteindre ton petit rythme de croisière ?

Matthias : Réellement six mois,

Raph : Six mois,

Matthias : Pour vraiment faire un petit peu d’argent, okay, le but ce n’était vraiment pas de toucher cet argent, c’était de le réinvestir pour continuer à grossir,

Raph : Okay, donc tu crées une auto entreprise c’est cela ?

Matthias : C’est cela.

Raph : À mon retour en France, je crée une auto entreprise, je ramène mon petit stock que j’avais constitué forcément en France, je garde les contacts du fournisseur,

Raph : C’est cela, une fois en France, comment tu fais pour gérer les envois, c’est ton fournisseur qui fait tout du coup ?

Matthias : Non, le fournisseur je lui passe une commande, il m’envoie du stock

Raph : En France et c’est toi qui envoie depuis la France directement en France ?

Matthias : C’est cela, ce que je voulais c’était réduire les délais de livraison,

Raph : Et augmentation des coûts de livraison par contre.

Matthias : Oui

Raph : Okay

Matthias : Et j’ai de l’augmentation quand même, mais je pense que cela n’a pas de prix puisque sur internet la notation est très importante.

Raph : Oui,

Matthias : Et avoir une mauvaise notation à cause d’un délai de livraison de deux à trois semaines, c’est vraiment dommage, honnêtement préparé des colis, ce n’est pas quelque chose de très compliqué, on peut sous-traiter, il y a des sociétés, tu leur envoies ton stock, tu leur envoies les commandes et ils gèrent le truc.

Raph : C’est ce que tu fais toi aujourd’hui ?

Matthias : Oui, je le fais pour une partie de mon stock, je l’ai fait pour presque la totalité pendant une période, mais ce n’était pas si rentable que cela, après c’est un choix personnel et d’autre trouveront cela acceptable, je pense que je leur donne assez d’argent comme ça…

Raph : Oui, comment tu t’es formé sur le e-commerce, sur le tas, sur un pied de débrouillardise, est-ce que c’est cela ?

Matthias : Sur le tas, il n’y a rien de compliquer, il n’y a pas besoin d’être un ingénieur informatique, non sur le tas,

Raph : Tu as juste mis le produit devant la bonne personne et voilà quoi.

Matthias : Oui c’est cela et à force tu comprends comment cela fonctionne, tu sais sur quoi investir, c’est petit à petit, tu mets peut être plus de temps que si tu avais appris autrement, mais la chose que j’ai remarquée, pour tout ce que je fais, je suis autodidacte,

Raph : Oui,

Matthias : Et la chose que j’ai remarqué en parlant avec des gens qui avaient appris par des écoles, des choses comme cela, c’est qu’ils n’ont pas les mêmes d’outils, eux ils ont les outils qu’on leur a mis à disposition, qu’on leur a appris à utiliser, sauf qu’ils n’ont pas la curiosité de chercher ce qu’il y a à côté.

Raph : Je vois ce que tu veux dire, okay

Matthias : Du coup, leurs outils forcément on va arriver à les trouver comme eux les ont, sauf qu’on va en trouver d’autres,

Raph : C’est cela, c’est ce qui fait la différence,

Matthias : Qu’on ne leur a pas mis dans les mains et que par ta débrouillardise, par la recherche, par la curiosité tu vas trouver.

Raph : C’est cela, ils ont toujours été trop guidés, on leur a dit il y a ces outils-là, ils n’ont pas cherché ailleurs, ils ont pris cela alors qu’il y en a forcément d’autre qui sont tout aussi bien voir meilleur qui permettent de faire la différence.

Matthias : Ce que je dis en permanence, c’est deux qualités qu’il faut pour le business et dans la vie, c’est être curieux et malin, je pense que cela représente bien ce besoin, il faut aller chercher ce qu’on ne trouve pas.

Raph : Tu l’as plutôt bien compris on dirait, c’est vrai que tu as l’air vachement débrouillard, vachement j’y vais, j’essaye, je vois ce qu’il y a à faire et je casse les portes et j’avance quoi.

Matthias : Si tu veux avancer, tu n’as pas le choix, ce n’est pas quelqu’un qui va te dire tiens fais ci, fais ça ou fais-le comme cela, non, tu as des gens qui vont te donner des conseils parce qu’ils t’aiment bien, mais ils ne te donneront pas leurs business.

Raph : Ah non clairement,

Matthias : Tu devras le construire,

Raph : Tu as une citation qui dit qu’en business il y a deux règles importantes pour le business, la première ne jamais révéler tout ce que l’on sait et la deuxième voilà. C’est vrai qu’on ne peut pas tout te dire non plus, il faut aller chercher les infos et se débrouiller.

Matthias : Non, c’est cela, parce que si on te dit tout, tu vas t’arrêter à ce qu’on t’a dit, alors que tu peux peut-être aller plus loin que cela,

Raph : Oui, oui, c’est vrai ou être curieux,

Matthias : Oui, c’est cela, en étant autodidacte, tu vas tout découvrir par toi-même,

Raph : Oui, oui, okay, comment tu les trouver tes clients en e-commerce, est ce que c’était simplement du bouche-à-oreille, tu t’es lancé tout seul ou tu faisais de la publicité type adware sur Facebook, est-ce que Instagram, comment tu faisais ?

Matthias : J’ai pas mal utilisé les market place, Amazon, ebay, PriceMinister,

Raph : Okay, pour drainer un gros trafic tu es bien présent,

Matthias : C’est cela et du coup dans chaque commande, je glissais un petit flyer,

Raph : Pour leur dire venez sur mon site,

Matthias : C’est cela, avec un coupon de réduction, qui permettait d’un de savoir d’où il venait,

Raph : Okay,

Matthias : De deux, les incités à venir parce qu’ils avaient cette réduction.

Raph : Est-ce que cela convertissait, j’ai déjà entendu que cela ne marchait pas beaucoup est-ce que tu as un bon retour là-dessus ?

Matthias : C’est mitigé, ce n’est pas ce qui marche le mieux, mais en parallèle, oui j’ai fait pas mal de pubs du Facebook  et sur « google shopping »

Raph: Google quoi?

Matthias: Google shopping,

Raph : Je ne connaissais même pas Google Shopping, c’est quoi cela ?

Matthias : C’est des annonces sur Google, en shopping, tout ce qui est en shopping

Raph : C’est de l’adwords pour du shopping, c’est simple.

Matthias : C’est cela,

Raph : Okay, okay,

Matthias : Et pourquoi Facebook, parce que déjà Facebook c’est visuel et je misais beaucoup sur les likes, des likes ciblées, je me disais que cela me permet de faire venir quand je veux les gens, je leur envoie des trucs pour la saint valentin, promos tandis que faire de l’adword, le mec il va cliqué une fois, il ne sait pas sur quoi il va tombé, il n’a pas vu d’image et derrière s’il achète, il ne reviendra jamais,

Raph : C’est qu’une impression et c’est terminé

Matthias : C’est cela

Raph : Alors que si tu as un like, il peut revenir.

Matthias : Moi ce que je veux c’est faire venir quelqu’un que je peux relancer, etc.

Raph : Oui, oui c’est cela.

Matthias : Donc pour du e-commerce adword, ce n’est pas le mieux ou alors faut faire du adword, mais pour chopper et là c’est intéressant parce que forcément, il a directement la vision du produit et les clients ils cliquent sur ce qu’ils veulent acheter.

Raph : Est-ce que tu te constitues aussi une liste e-mails sur ton e-commerce ou pas du tout ?

Matthias : Pas du tout.

Raph : Seulement de la publicité à chaque fois

Matthias : Oui, « Ebay et, Market place»

Raph : Okay,

Matthias : Mais la liste e-mail c’est vrai que c’est quelque chose que je n’ai jamais travaillé,

Raph : Oui

Matthias : Mais qui peut être intéressant, parce que j’ai fait un blog pour rattacher aussi pour les différents référencements.

Raph : Cela peut être un axe d’amélioration du chiffre d’affaires, oui

Matthias : Il y a pas mal de choses à améliorer,

Raph : Je ne sais pas si on a parlait de la niche dans laquelle tu étais présent, est-ce que tu veux le dévoiler ou pas, je ne sais pas, parce que c’est vrai que dans l’e-commerce, souvent les niches sont assez gardées parce que c’est assez peut être concurrentiel ?

Matthias : Moi je vends des bijoux sur Internet,

Raph : Des bijoux, okay

Matthias : Des fantaisies, semi-fantaisies, du plaqué argent, des choses comme cela et je pense que le marché est suffisamment grand pour tout le monde,

Raph : Oui, c’est sur

Matthias : J’ai eu aussi pas mal de mal à m’y implanter

Raph : Cela ne se fait pas du jour au lendemain, okay donc niche des bijoux, donc e-commerce, retour en France, auto entreprise, que tu développes, que tu continues à construire, à côté de cela, tu as l’idée d’investir dans l’immobilier également, tu te dis l’immobilier c’est intéressant, je veux avoir un peu de patrimoines également, je veux investir, sauf que moi auto entreprise, immobilier, tout de suite dans ma tête, c’est plutôt vrai, on se dit que ce n’est pas quelque chose de viable en France, une auto entreprise, dans le sens où les banques prennent ce statut pour de la merde, cela ne vaut rien, même deux, trois bilans qui sont plutôt correct, les banques ne veulent pas trop, toi visiblement tu y arrives ?

Matthias : C’était un peu mon objectif, je savais que ce n’était pas gagné, donc je suis allé voir un courtier il y a un an et je lui ai parlais de mon projet, moi dans l’idée, c’était d’investir dans l’immobilier comme dans une entreprise, mais je suis vite retombé, je voulais acheter avec un business plan sans salaire, sans revenus,

Raph : Okay,

Matthias : Et le courtier m’a dit ce n’est pas possible, moi j’avais ma vision comme dans l’entreprise tu vois, tu veux ouvrir une boulangerie, mais par exemple tu n’as pas de fiche de paie et tu vas ouvrir ta boulangerie tu vois, tu achètes ton fonds de commerce, c’est cette vision-là que j’avais, il m’a dit non cela va être compliqué, quels sont vos revenus donc du coup je parle de mon auto entreprise et il me dit si vous avez trois ans de bilans, c’est faisable,

Raph : Trois bilans en auto entrepreneur, auto entreprise, on est bien d’accord ?

Matthias : C’est cela.

Raph : Okay,

Matthias : Du coup, j’ai dit okay, je reviendrais,

Raph : Je reviendrais, okay

Matthias : Comme toujours, je ne me suis pas arrêtais pour autant de regarder les petites annonces, me formais un peu sur le domaine, t’apprends, parce que j’ai regardais pas mal de blogueurs, youtubers, lu des livres, des choses comme cela et à un moment on se dit ça y est quoi,

Raph : Faut y aller

Matthias : Cela fait trois ans là,

Raph : L’heure d’y aller est venue, tu as cherché dans quel coin, dans quel endroit de la France ? Paris ? Région parisienne ?

Matthias : Je me suis fixé un délai de deux cents kilomètres autour de Paris, je voulais quelque chose de proche, mais de pas trop cher,

Raph : Oui, la rentabilité surtout parce que voilà, Paris, région parisienne, on sait tous aujourd’hui que c’est un petit peu compliqué,

Matthias : Exactement,

Raph : Donc tu es allé plutôt Nord, Sud, Est, Ouest de Paris ?

Matthias : J’ai cherchais partout et j’ai trouvé en Basse-Normandie,

Raph : Tu as trouvés ?

Matthias : Donc j’ai trouvé un immeuble de sept appartements,

Raph : Sept appartements au sud de Caen, c’est cela à peu près ?

Matthias : C’est cela, au sud de Caen et du coup un immeuble de sept appartements, tout était loué, on pouvait faciliter le financement, de montrer que

Raph : Cela rassurait le banquier

Matthias : Tu as des vraies rentrées et pas des rentrées hypothétiques,

Raph : Oui, oui

Matthias : Bon c’est de la location nue, que je compte progressivement placer en meublé.

Raph : Pour quelles raisons ?

Matthias : Fiscales.

Raph : Okay,

Matthias : Je pense qu’on est tous d’accord sur la même chose,

Raph : On est tous d’accord là-dessus,

Matthias : C’est fiscal,

Raph : Aujourd’hui l’intérêt de louer meublé fiscalement parlant, c’est qu’on peut le louer plus cher, on peut amortir pleins de choses avec le statut de LMNP, qui est une des dernières niches fiscales en France, il faut faire du meublé, le nu aujourd’hui c’est vraiment compliqué, sauf si on achète un immeuble entier avec beaucoup de travaux et qu’on fait beaucoup de déficit foncier, ça, c’est une stratégie, mais généralement le meublé, c’est vrai que c’est plus intéressant, donc toi aujourd’hui tu as sept logements, tu vas essayer de les rebasculer tout doucement en meublé, tu as beaucoup de travaux ou pas ? Tu as un peu de travaux dans cet immeuble, dans les appartements ?

Matthias : Il y en a cinq qui ont été refaits quasiment à neuf, avec des belles cuisines, de belles choses, c’est quelque chose dans lequel je peux très bien y habiter, notamment un qui est vraiment,

Raph : Il te plaît bien ?

Matthias : Très plaisant, très plaisant, des hauts plafonds, très lumineux, oui c’est aussi important de pouvoir s’y projeter soi-même,

Raph : Si tu y es bien toi-même, c’est que c’est nickel,

Matthias : C’est cela,

Raph : Tes locataires vont s’y plaire c’est certain,

Matthias : Et du coup, il y en a deux autres où il y aura des travaux à prévoir,

Raph : Okay,

Matthias : Dont le rez-de-chaussée,

Raph : Okay

Matthias : Qui a la base, était deux appartements, donc c’est actuellement un T3 de cinquante-cinq mètres carrés,

Raph : Okay,

Matthias : Et donc j’ai le projet au départ du locataire, de le diviser en deux studios et du coup d’augmenter un petit peu les revenus par cette division,

Raph : Parce que c’était deux lots qui étaient déjà là officiellement et un propriétaire les a rassemblés pour faire un appartement plus grand pour lui,

Matthias : C’est cela et l’avantage c’est qu’ils sont sur rue, donc déjà il y a les deux entrées sur la rue,

Raph : D’accord, donc une entrée était condamnée c’est cela ou plus ou moins toujours fermée,

Matthias : Oui, oui voilà,

Raph : C’est cela,

Matthias : Qui ne sert pas de porte d’entrée principale, mais qui est toujours

Raph : Qui est existante encore,

Matthias : Voilà, qui n’est pas muré.

Raph : Donc tu peux chopper un loyer en plus facilement, tu rajoutes une cloison dans l’appartement et c’est terminée quoi,

Matthias : C’est cela, tu passes de sept à huit appartements,

Raph : Oui,

Matthias : Et du coup, de quatre cents euros de loyers, tu vas peut être passé à 500 ou 600 euros,

Raph : C’est cela, oui, cela se prend

Matthias : Surtout que dans tous les cas, il va y avoir des travaux à faire,

Raph : Donc autant les faires bien dès le début,

Matthias : Si tu peux faire immobiliser ton bien et ta rentabilité, autant le faire,

Raph : Ce serait dommage de ne pas le faire, on va dire,

Matthias : Exactement,

Raph : Aujourd’hui cet immeuble, tu l’as acheté combien ?

Matthias : Deux cent dix mille euros hors frais de notaire,

Raph : Donc deux cent dix mille euros, un projet à deux cent dix mille euros, avec un statut d’auto entrepreneur, donc vous nous écoutez bien là c’est la réalité, c’est assez incroyable moi je trouve, tu auras quoi comme mensualité et comme rentrée locative ?

Matthias : De mensualité avec assurance on est un peu en dessous des mille cent euros,

Raph : Mille cent euros, okay, pour une rentrée de ?

Matthias : deux mille trois cents hors charge,

Raph : Okay, brut, donc brut, cela te fais un cashflow de mille deux cents euros donc autant dire qu’en net tu auras déjà un bon cashflow,

Matthias : L’objectif c’était surtout la finance, que cela paye les charges, que cela paye les impôts, que cela paye tout,

Raph : Oui,

Matthias : Et que cela génère du cashflow pour augmenter ma capacité d’endettement, pour pouvoir acheter quelque chose d’autre par la suite,

Raph : C’est cela, du coup tu penses continuer à racheter là prochainement ou je ne sais pas si vous nous entendez bien là, il y a une voiture de police,

Matthias : On est à Paris, en ce moment, ils sont un petit peu chaud. Alors là normalement, on signe l’acte définitif le dix-sept mars,

Raph : Là à l’heure de la vidéo, dans un peu moins d’un mois, trois semaines, voilà

Matthias : C’est cela, et du coup pour 2017, j’aimerai bien en racheter un autre.

Raph : Immeuble ou appartements ?

Matthias : Immeuble.

Raph : Toujours avec un statut d’auto entrepreneur ?

Matthias : Oui, plus mes revenus locatifs, celle qu’on a le droit en auto entreprise,

Raph : Oui, si cela se fait, on se tiendra au courant, c’est quelque chose d’énorme, puisque tu vas atteindre un endettement je ne sais pas de six cent mille euros au patrimoine peut-être, un peu moins cinq cents milles, moins d’un demi-million.

Matthias : Oui, c’est cela, l’objectif c’est au minimum cinq cent mille euros d’endettement entre guillemets,

Raph : Oui, on se tiendra au courant, mais si cela passe ce serait vraiment énorme, à condition que tu ne partes pas non plus à Hong Kong, en Inde, pour tous tes projets pros, mais en tout cas, c’est joli.

Qu’est-ce que tu pourrais dire à tous les jeunes, je ne sais pas, les moins jeunes également qui nous regardent, qui pensent que c’est compliqué, que c’est dur de lancer un business quand on est jeune, parce qu’on est trop jeune, on est trop pauvre, c’est compliqué de s’endetter ou ce n’est pas pour nous, c’est pour les riches ou tout ce que tu veux, toutes les astuces que l’on connait, toi tu es l’exemple même qu’on s’en fout des astuces, on y va, mais tu m’avais parlé de deux trois exemples que j’avais bien aimés, qu’est ce que tu pourrais leur dire à tous ces gens ?

Matthias : Le besoin d’argent n’est pas vrai pour commencer un business, parce que j’ai commencé avec dix euros et au final mon auto entreprise a généré des revenus qui m’ont permis d’acheter un immeuble, en partant de dix euros,

Raph : Comme je vais le mettre surement pour le titre de la vidéo, tu as acheté un immeuble de rapport de deux cents mille euros mêmes plus avec dix euros, un billet rose

Matthias : C’est cela, c’est cela, donc l’argent n’est pas une excuse

Raph : Ce n’est pas le problème l’argent,

Matthias : Il ne faut pas s’arrêter aux croyances et de dire qu’on ne peut pas acheter avec une auto entreprise, qu’on ne peut pas acheter sans salaire, moi j’aime bien justement ce genre de défi, le défi c’était le premier achat, c’était ça, c’était acheter avec une auto entreprise, le second défi va être de me faire financer à cent dix pour cent,

Raph : Okay, frais de notaires inclus ?

Matthias : Là, j’ai payé les frais de notaires, là prochaine fois je vais essayer de ne pas les payer.

Raph : Tu sentais que c’était vraiment compliqué pour la première opération ou tu aurais pu ne pas les payer aussi tu penses, c’est vrais qu’aujourd’hui les banques demandent beaucoup les frais de notaires pour se protéger un petit peu si jamais tu ne rembourses pas, qu’ils doivent revendre le bien à ta place,

Matthias : Je n’ai pas vraiment poussé le sujet avec, en fait c’est mon courtier qui m’a dit qu’il fallait que je mette les frais de notaire,

Raph : Okay

Matthias : Je n’ai pas poussé la chose, parce que je trouvais cela aussi normal de les mettres,

Raph : S’engager un peu quoi.

Matthias : Oui et puis là encore une fois c’est par rapport aux croyances qu’on a tous, il faut mettre les frais de notaires,

Raph : Oui,

Matthias : Mais justement pour la prochaine fois, j’ai vraiment envie de montrer que sans argent, on peut y arriver, sans capital,

Raph : Oui,

Matthias : Et pour cela, parce que l’on dit souvent, oui, j’ai acheté sans argent, sauf qu’il y a une étape dans l’achat qu’on n’explique pas, c’est le dépôt de garantie.

Raph : Le séquestre ?

Matthias : Quand tu signes ton compromis et que tu dois déposer entre cinq et dix pour cent,

Raph : Oui

Matthias : Comment est-ce qu’ils vont faire les gens qui ont achetés sans apport ? Est-ce qu’ils vont le déposer ou pas ? Et du coup ce que je peux répondre à cette question, c’est que je vais acheter sans apport et sans avoir à déposer le dépôt de garantie,

Raph : Oui, c’est possible,

Matthias : C’est possible,

Raph : Le séquestre, beaucoup d’investisseurs mettent zéro pour cent parce qu’ils veulent garder leur trésorerie,

Matthias : C’est cela,

Raph : Si tu me dis non, je n’achète plus quoi et le vendeur ne va pas te dire non,

Matthias : Et du coup, c’est un peu le défi du prochain investissement,

Raph : C’est vrai que le séquestre, c’est un usage, on peut ne pas le mettre, les frais de notaires, c’est un peu plus compliqué, oui, on en reparlera,

Matthias : Peut-être dans une autre vidéo

Raph : Ah oui, oui, grave,

Matthias : Et c’est un peu le défi, oui

Raph : Justement ton courtier, est-ce qu’il a démarché beaucoup de banques ou alors la première, c’est passé en auto entreprise ?

Matthias : La première,

Raph : La première, est-ce que tu peux nous dire laquelle ou tu préfères garder cela ?

Matthias : C’est à la BNP,

Raph : La BNP, okay, donc avec la BNP en auto entreprise, c’est passer, en agence parisienne ou proche de Caen du coup ?

Matthias : En Île-de-France

Raph : En île de France, okay, comme quoi, il y a moyen de faire des choses, est ce que tu as d’autres choses à nous rajouter, sur tout cela, le fait que c’est possible, un truc que tu voudrais nous dire avant de conclure la vidéo ?

Matthias : Oui, il faut croire en ses projets, il faut vouloir le faire, il faut avoir de vrais objectifs, moi mon vrai objectif, c’est que dans cinq ans,

Raph : Oui,

Matthias : Je n’ai plus à travailler, c’est-à-dire vivre clairement de mes revenus immobiliers,

Raph : Et e-commerce ?

Matthias : Immobilier,

Raph : Juste immobilier ?

Matthias : Parce que le e-commerce cela peut s’arrêter,

Raph : C’est vrai que cela va très vite le e-commerce,

Matthias : Moi je veux quelque chose qui est sûre et du coup je veux vraiment vivre de mes rentes, je ne dis pas que je vais bronzer tout la journée, c’est de ne pas avoir l’obligation de travailler,

Raph : C’est cela,

Matthias : Cela veut dire que si,

Raph : Savoir que tu as un patrimoine qui est là, qui travaille pour toi

Matthias : Cela veut dire que si demain par exemple je veux partir en vacance, je peux partir en vacance, demain je veux faire du sport, je fais du sport, je n’ai pas d’obligations.

Raph : Pas de compte à rendre,

Matthias : C’est cela,

Raph : Ton e-commerce par exemple, tu as déjà pensé à le revendre par exemple à un plus gros acteur du marché, qui pourrait profiter de ton référencement, etc. ? Tu y as déjà pensé, c’est un truc qui se fait souvent dans les e-commerces,

Matthias : Oui, j’y ai pensé, la question c’est qu’est ce que tu fais après ? Cela veut dire que tu prends peut-être un bon billet,

Raph : C’est cela, il y a un arbitrage,

Matthias : Le récurrent que tu as besoin tous les mois pour vivre et pour t’endetter, faire des choses comme cela, tu ne l’as plus, donc si tu dois recréer quelque chose, autant que cela grossisse dans la certitude que cela grossit, et le risque aussi que tu mettes trop d’argent dans ton nouveau truc et que du coup tu perdes le bénéfice du premier,

Raph : Exactement, donc pour toi l’idée c’est plutôt de continuer à exploiter ce site-là, sa récurrence avec ses revenus, investir dans l’immobilier et éventuellement quand l’immobilier sera bien installé, de lapidé entre guillemets cet e-commerce, de le revendre ?

Matthias : Exactement,

Raph : Okay, question que je ne t’ai pas posée, est-ce que tu as commencé tout cela, tout ton parcours, avec un capital, est-ce que tu as hérité ou est-ce que tu es d’une famille riche ou est-ce que tu es parti à poil comme on dit entre guillemets ?

Matthias : Non,non

Raph : Vraiment un autodidacte, un self man comme on dit,

Matthias : Quand j’ai arrêtais l’école ma mère m’a dit, tu fais ce que tu veux,

Raph : Elle ta suivie toujours ?

Matthias : Elle a toujours été inquiète,

Raph : C’est normal,

Matthias : Mais elle m’a dit tu fais ce que tu veux, mais par contre, tu dois t’assumer financièrement,

Raph : Okay, elle t’a fait comprendre que tu étais le boss quoi.

Matthias : C’est cela,

Raph : De ta propre personne,

Matthias : Cela veut dire que j’ai pu rester chez ma mère, mais elle ne m’a pas donnée un centime, c’est-à-dire que pour vivre au quotidien, j’ai toujours été avec des gens qui avaient dix ans de plus que moi donc vivre avec des gens qui ont dix ans de plus que toi, cela coûte plus cher,

Raph : Forcément, oui

Matthias : Cela veut dire qu’à dix-sept ans, tu ne vas pas au McDo, tu vas dans les restaurants,

Raph : Le fait que tu t’assumes, à quinze ans, ta mère elle t’autorise à rester chez elle, elle ne te donner pas un centime, tu devais te nourrir toi-même, tout cela ?

Matthias : Je pouvais manger chez ma mère,

Raph : Quand même, oui,

Matthias : Mais pour tout ce qui été sortie et vie quotidienne, je me suis débrouillé totalement que ce soit pour m’acheter des vêtements donc non,

Raph : La vie à la dure, entre guillemets,

Matthias : Je n’ai pas été privilégié, si on est toujours privilégié quand tu vois certains pays, certaines choses, mais à part cela non, je ne suis pas de la famille de Rotschild ou quoi que ce soit.

Raph : Oui, bon excellent, franchement dites nous ce que vous en pensez dans les commentaires, une belle vidéo, je pense, de motivation, on croirait que tout est possible quand on veut, je pense que tu as une volonté de fer,

Matthias : Oui, il faut y aller, dans la vie, il ne faut pas s’arrêter sur les obstacles, c’est comme je te disais tout à l’heure, dans le parkour,

Raph : Toi tu les démontes les obstacles,

Matthias : Pour le parkour, un obstacle, c’est un terrain de jeux, si tu as un mur, tu ne passes pas à côté, tu montes dessus ou tu sautes dessus, donc dans la vie, il faut faire pareil, il ne faut pas s’arrêter aux obstacles, ce serait trop facile, ce ne serait pas intéressant,

Raph : C’est ce qui la rend savoureuse la vie aussi qui est des obstacles, souvent quand on les franchit, on se dit tien je l’ai fait, j’ai réussi, on est fier, on gagne de la confiance en soi et on avance quoi,

Matthias : C’est super gratifiant de voir ce par quoi tu as réussi à passer et d’arriver là où tu en es avec ce parcours-là, je te dis quand je regarde en arrière, je me dis j’ai commencé avec dix euros, j’achète un immeuble après,

Raph : Dit comme cela, oui

Matthias : À une époque c’était impensable, impensable,

Raph : Même beaucoup vont nous dire, mais c’est un mytho Matthias,

Matthias : Bien sûr, mais cela est évident,

Raph : Oui,

Matthias : C’est évident, et s’il y en a qui veulent m’envoyer un mail et qui veulent que je leur prouve, il n’y a aucun souci, non, mais j’ai encore la facture de mon premier achat et j’ai toutes les déclarations du coup.

Raph : Tu as tout ce qu’il faut pour prouver que c’est la réalité, okay, sur ce, je pense que l’on va conclure cette vidéo, Matthias je te remercie vraiment pour tout ce que tu nous as dit,

Matthias : Merci à toi,

Raph : Pour ton temps, n’hésitez vraiment pas si vous avez des questions dans la vidéo, ci-dessous à les posées, Matthias y répondra s’il a un petit peu de temps, je te souhaite le meilleur pour tous tes projets, je sais qu’il y en aura encore pleins,

Matthias : À toi aussi

Raph : Merci et puis on se dit à très bientôt, pour la prochaine étape du Tour de France, ciao.

Que pensez-vous du profil de Matthias ? Avez-vous des questions pour lui ? N’hésitez surtout pas à les poser dans les commentaires ci-dessous ! 🙂

Une réponse

  1. Natacha

    J’étais ravie d’avoir lu ce petit reportage, et en tout cas ça m’a tellement impressionnée. Merci de nous avoir partagé tout ceci.

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